Un programme de recherche national a été initié suite aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, mettant en lumière les dynamiques du choc post-traumatique. Cette initiative, lancée un an après les événements tragiques, a été menée par des institutions telles que l’Inserm, le CNRS et HESAM université, et a été très attendue par la communauté scientifique.
## Un échantillon unique de victimes
Cette étude se distingue par son échantillon : toutes les victimes du Bataclan ont été confrontées au même incident, contrairement à d'autres recherches souvent basées sur des expériences diversifiées, telles que celles des victimes de guerre. Les neuroscientifiques et les psychologues ont suivi 100 victimes du Bataclan sur une période de dix ans, parmi lesquelles 57 souffrent ou ont souffert de trouble du stress post-traumatique.
## Découvertes sur le mécanisme du cerveau
Les résultats ont révélé un lien entre ce trouble et une dysfonction de certains mécanismes cérébraux. Le stress post-traumatique se manifeste par des souvenirs intrusifs, des pensées récurrentes, des flashbacks, et des cauchemars, poussant les victimes à revivre constamment l'attentat. Les chercheurs ont constaté que, dans ces cas, ce n’est pas seulement la mémoire liée à l'événement qui est affectée, mais aussi le contrôle des souvenirs en général, y compris ceux sans rapport avec le traumatisme.
## Rétablissement des mécanismes cérébraux
L'étude a observé que ces dysfonctionnements cérébraux se normalisent chez les victimes lorsque celles-ci commencent à guérir du trouble post-traumatique. La restauration du contrôle sur la mémoire se produit même avant la complète rémission des symptômes, indiquant que le cerveau commence à se rétablir, ce qui entraîne la disparition des pensées intrusives, bien que le lien de causalité reste à établir.
## Nouvelles approches de traitement
Ces constatations ouvrent la voie à de nouveaux protocoles de traitement. Ainsi, le stress post-traumatique pourrait être traité en se concentrant sur d'autres pensées que celles associées à l'événement traumatisant. Actuellement, la majorité des thérapies reposent sur la remémoration des événements traumatiques, ce qui peut être difficile pour les patients : environ 30 % d'entre eux abandonnent en raison de la douleur émotionnelle.
## L'importance du contrôle de la mémoire
Au-delà des troubles liés au choc post-traumatique, cette étude souligne l'importance des mécanismes de contrôle de la mémoire et de l'oubli. Ces processus sont plus actifs et contrôlables que ce qui était anticipé, offrant de nouvelles perspectives sur la façon dont la mémoire et les traumatismes peuvent être gérés.
## Un échantillon unique de victimes
Cette étude se distingue par son échantillon : toutes les victimes du Bataclan ont été confrontées au même incident, contrairement à d'autres recherches souvent basées sur des expériences diversifiées, telles que celles des victimes de guerre. Les neuroscientifiques et les psychologues ont suivi 100 victimes du Bataclan sur une période de dix ans, parmi lesquelles 57 souffrent ou ont souffert de trouble du stress post-traumatique.
## Découvertes sur le mécanisme du cerveau
Les résultats ont révélé un lien entre ce trouble et une dysfonction de certains mécanismes cérébraux. Le stress post-traumatique se manifeste par des souvenirs intrusifs, des pensées récurrentes, des flashbacks, et des cauchemars, poussant les victimes à revivre constamment l'attentat. Les chercheurs ont constaté que, dans ces cas, ce n’est pas seulement la mémoire liée à l'événement qui est affectée, mais aussi le contrôle des souvenirs en général, y compris ceux sans rapport avec le traumatisme.
## Rétablissement des mécanismes cérébraux
L'étude a observé que ces dysfonctionnements cérébraux se normalisent chez les victimes lorsque celles-ci commencent à guérir du trouble post-traumatique. La restauration du contrôle sur la mémoire se produit même avant la complète rémission des symptômes, indiquant que le cerveau commence à se rétablir, ce qui entraîne la disparition des pensées intrusives, bien que le lien de causalité reste à établir.
## Nouvelles approches de traitement
Ces constatations ouvrent la voie à de nouveaux protocoles de traitement. Ainsi, le stress post-traumatique pourrait être traité en se concentrant sur d'autres pensées que celles associées à l'événement traumatisant. Actuellement, la majorité des thérapies reposent sur la remémoration des événements traumatiques, ce qui peut être difficile pour les patients : environ 30 % d'entre eux abandonnent en raison de la douleur émotionnelle.
## L'importance du contrôle de la mémoire
Au-delà des troubles liés au choc post-traumatique, cette étude souligne l'importance des mécanismes de contrôle de la mémoire et de l'oubli. Ces processus sont plus actifs et contrôlables que ce qui était anticipé, offrant de nouvelles perspectives sur la façon dont la mémoire et les traumatismes peuvent être gérés.
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00:00Un programme de recherche nationale a été initié suite aux attentats du 13 novembre 2015 à Paris.
00:06Saint-Denis mettant en lumière les dynamiques du choc post-traumatique,
00:09cette initiative lancée un an après les événements tragiques,
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00:19et a été très attendue par la communauté scientifique.
00:21Cette étude se distingue par son échantillon « Toutes les victimes du Bataclan ont été confrontées ».
00:26Au même incident, contrairement à d'autres recherches souvent basées sur des expériences diversifiées,
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00:3810 ans, parmi lesquelles 57 souffrent ou ont souffert de troubles du stress post-traumatique.
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01:05mais aussi le contrôle des souvenirs en général, y compris ceux sans rapport avec le traumatisme.
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01:17La restauration du contrôle sur la mémoire se produit même avant la complète rémission des
01:23symptômes indiquant que le cerveau commence à se rétablir,
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01:29Bien que le lien de causalité reste à établir,
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01:35Ainsi,
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01:41associées à l'événement traumatisant.
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02:02Ces processus sont plus actifs et contrôlables que ce qui était anticipé,
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