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🇨🇲 “On ne va pas souffrir plus que ça encore [...] même le diable, qu'il prenne d'abord le pouvoir au Cameroun, et on verra après."
Face à un éventuel nouveau mandat de Paul Biya, des évêques camerounais appellent à un changement de pouvoir. On te raconte.

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Transcription
00:00Au Cameroun, une partie de l'église catholique veut l'alternance au pouvoir.
00:03On te raconte.
00:04Tout a commencé lorsque Mgr Kleda, archevêque de Douala, a déclaré sur les antennes de
00:08RFI qu'il estimait qu'une candidature de Paul Biya à la prochaine élection présidentielle
00:12n'était, je cite, « pas réaliste ».
00:14Au lendemain du discours du président camerounais le 31 décembre, dans lequel, sans être clair
00:18sur une potentielle candidature, il s'est dit déterminé à servir le peuple camerounais,
00:23plusieurs évêques ont réagi dans leurs homélies.
00:25On ne va pas souffrir plus que ça encore.
00:27On a déjà souffert.
00:29Le pire ne viendra pas.
00:31Même le diable qui prend d'abord le pouvoir au Cameroun, et on verra après.
00:37Ah oui.
00:38Amen.
00:38Amen.
00:45Qui va encore gouverner lorsqu'on aura revoyé tous les Camerounais dans nos mêlèches
00:52ou quand cela passera sur eux avec le pouvoir qu'on laisse ?
00:56Le 7 janvier, dans un communiqué, le porte-parole du gouvernement, René-Emmanuel Sadi, répond.
01:01Les prises de position tranchées de quelques autorités religieuses n'engagent que celles-ci
01:06et ne sauraient en rien ni mettre en cause les relations entre l'État et les confessions
01:10religieuses ni influer sur le libre choix des Camerounais qui sauront, le moment venu,
01:16se déterminer en toute souveraineté et en toute responsabilité.
01:19Ce même jour, tous les évêques catholiques du Cameroun étaient réunis à Boya, dans
01:22la région du sud-ouest, pour leur séminaire annuel.

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