Le Centre d'Accompagnement du Sport d'Excellence vient de voir le jour à Grenoble. Son directeur, Philippe Giroud, et son président, l'ancien arbitre international de football Tony Chapron, nous présentent cette structure unique en France. https://case-grenoblealpes.fr Et puis en cette période hivernale, visite guidée, avec la responsable communication du site, Marine Auvergne, de l'une des plus belles stations-villages de notre territoire : Gresse-en-Vercors qui fête cette année ses 60 ans de ski ! https://gresse-en-vercors.fr
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00:00Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installés pour regarder si on parlait.
00:05Bonjour à tous, bienvenue dans Si on parlait, l'émission qui vous donne la parole chaque
00:33jour pour savoir ce qui se passe près de chez nous.
00:35Et aujourd'hui, avec nos invités, on va partir à la découverte de la Perle du Trièvre,
00:40le plus haut village du Vercors, et parler de sport d'excellence avec la création agronome
00:46d'une structure unique en France, présidée par un ancien arbitre international bien connu
00:50des amateurs du ballon rond.
00:52Et pour parler de ces sujets, j'ai à mes côtés Marine Auvergne, bonjour.
00:58Bonjour.
00:59Responsable communication de Grèce en Vercors, c'est vous, la Perle du Trièvre, dont je
01:02parlais dans le titre, qui est une station qui vient de vivre un début de saison sous
01:08la neige.
01:09On en parlera au cours de cette émission, petit coin de l'isère à découvrir.
01:12On a également sur ce plateau Tony Chaperon, bonjour Tony.
01:15Bonjour Thibault.
01:16C'est vous que les amateurs de ballon rond connaissent bien, ancien arbitre international
01:20de football.
01:21À côté de vous, Philippe Giroud, bonjour.
01:23Bonjour Thibault.
01:24Vous étiez chargé de mission sur le sport de haut niveau à l'université de Grenoble
01:29et vous êtes tous les deux aujourd'hui partie prenante dans un nouveau projet, une
01:33structure unique en France qui s'appelle le CAZ.
01:36CAZ, c'est Centre d'accompagnement du sport d'excellence.
01:39Philippe, c'est quoi l'objectif de cette structure, de ce CAZ ?
01:44L'objectif, c'est tout simplement de développer le sport d'excellence sur le territoire
01:48Grenoble-Alpes.
01:49Alors, c'est une association ? C'est une association qui regroupe quatre
01:53mondes différents, économiques, institutionnels, universitaires et le monde de l'entreprise,
02:00autour de ce projet de commun, d'améliorer la performance de tous les clubs du bassin
02:05grenoblois.
02:06Vous le présentez comme quelque chose d'unique en France, il n'y a pas de structure équivalente.
02:09Alors, on connaît l'INSEP à Paris, c'est quelque chose auquel on peut comparer le CAZ
02:15ou ça n'a rien à voir ?
02:16Pas du tout.
02:17Pas du tout ?
02:18Pas du tout.
02:19On est sur un projet local, on est sur un projet de territoire et pour nous, l'important,
02:22c'est d'accompagner une vingtaine de clubs dans lesquels il y a du sport professionnel,
02:26du sport amateur et surtout de l'accession vers le sport de haut niveau.
02:29Alors, il y a une équipe pour faire fonctionner ces structures, vous êtes le directeur, Tony
02:33a été élu président, c'est comme ça que ça fonctionne dans une association ?
02:37Oui, Philippe est donc mon directeur.
02:38Donc voilà.
02:39Lequel chapeau de l'autre ?
02:40Ça, clairement, c'est moi, mais c'est lui qui fait tout, c'est lui.
02:45C'est le président qui travaille et moi, je suis à la manœuvre derrière.
02:50Quel est votre rôle, justement, Tony Chaperon, dans cette nouvelle structure ?
02:55J'apporte un œil.
02:56Alors, il se trouve que, comme Philippe vient de l'expliquer, il y a différentes familles
03:01qui travaillent ensemble et c'est en quoi c'est innovant, c'est-à-dire que vous avez
03:05les institutionnels, vous avez les sportifs, vous avez les entreprises et vous avez les
03:09universitaires et tout ce petit monde essaye de travailler ensemble.
03:11Donc, en gros, moi, j'essaie de mettre un peu d'huile dans les rouages pour que chacun
03:16sorte un peu de son quotidien pour venir vers l'autre et apporter ses compétences.
03:20L'idée, c'est de mutualiser les compétences de chacun et faire en sorte que tant le sport
03:25que l'université puissent développer le sport d'excellence en s'appuyant sur les
03:31forces et les faiblesses de chacun.
03:32On a un potentiel important ici à Grenoble, Philippe ?
03:37Oui, complètement.
03:38On a 20 clubs dans lesquels il y a du sport d'excellence.
03:41Ça représente 350 sportifs d'excellence sur le territoire au niveau professionnel,
03:46et 75 entraîneurs qui les accompagnent.
03:48Donc, ces gens ont des besoins communs pour continuer à progresser et performer.
03:52Être bien placé, c'est bien, mais si on peut être encore un peu mieux classé et
03:57devant par rapport aux autres, c'est mieux.
03:59Donc, comme le dit Tony, on essaye de développer notre propre projet de territoire, notre propre
04:03modèle en alliant les différents acteurs.
04:05Vous faites travailler des synergies entre ces acteurs.
04:09Est-ce qu'il y a besoin aussi de financer, j'imagine, l'association ?
04:12Parce que Philippe parle de 350 sportifs d'excellence en Isère, ça coûte un peu d'argent, j'imagine ?
04:19Oui, alors évidemment, comme toute association, on a besoin d'argent, donc on est preneur
04:23de tout ce qui arrive.
04:24Il se trouve qu'on est supporté par la métropole, par les mairies sur notre territoire grenoblois
04:30et le bassin grenoblois.
04:31L'université nous soutient beaucoup.
04:34Et puis, maintenant, on est en quête de financement des entreprises parce que rien ne se fait
04:42sans aussi le monde économique, parce qu'on les associe grandement au développement du sport
04:48sur le territoire.
04:49Donc, c'est un projet de territoire, c'est un projet aussi sociétal puisqu'on essaye
04:53de faire en sorte que le sport soit un attrait aussi du territoire.
04:57Donc, si des entreprises viennent nous accompagner, elles servent aussi le territoire.
05:03Vous jouez un peu de votre notoriété pour aller taper aux portes des entreprises iséroases ?
05:08Non.
05:09Non ?
05:10Non.
05:11Parfois ça peut aider.
05:12Oui, il doit y en avoir.
05:13Mais parfois, quand on est arbitre, on n'a pas que des amis.
05:16Donc, ça peut être contre-productif.
05:18Donc, on ne va pas jouer sur ce terrain.
05:19Cela étant, on a tout un tas de sportifs qui peuvent nous accompagner.
05:23Puis, on a Philippe, puis toute une équipe aussi qui travaille avec nous et qui nous
05:28aide à apporter le projet auprès des entreprises.
05:31Et on cherche des partenaires, évidemment.
05:33Mais ce qu'il faut comprendre, c'est qu'on a une volonté de développement sur différents secteurs.
05:39A la fois l'accompagnement médical.
05:40Là où c'est intéressant, c'est qu'on essaie d'encadrer les sportifs tant sur l'aspect
05:46scolaire et universitaire.
05:47On pense aussi à la reconversion.
05:50Et moi, en tant qu'ancien sportif de haut niveau, je sais quelle est l'importance de
05:54la reconversion.
05:55On parle aussi de performance, de recherche et de performance.
05:58Et on accompagne aussi les entraîneurs dans leur recherche ou leur amélioration de leurs
06:03compétences sur différents secteurs.
06:06Justement, Philippe, Tony parle de l'accompagnement scolaire.
06:09Vous parliez de sportif d'excellence.
06:11Il y a un statut de sportif de haut niveau à l'université, avec notamment des cours
06:16aménagés tout au long du cursus.
06:19Il y a une différence entre sportif d'excellence et sportif de haut niveau ?
06:23Ce qui se fait à l'UGA ou ce qui se fait à Gemme est englobé dans ce que le CAS encadre
06:27au niveau d'un suivi longitudinal de ces sportifs.
06:29Donc nous, on va les suivre depuis que le double projet prend naissance, généralement
06:34plutôt au niveau du lycée.
06:35Jusqu'à, comme le disait Tony, l'insertion professionnelle.
06:38Donc les aménagements sont importants, mais le projet d'orientation de ces jeunes et le
06:42projet d'insertion professionnelle sont très importants.
06:44Et c'est là où on va mettre en synergie les différents acteurs sportifs, scolaires,
06:49universitaires, pour accompagner au mieux ces jeunes.
06:52Il y a plus de sportifs d'excellence que de sportifs de haut niveau ?
06:56On n'a pas tout à fait les mêmes périmètres parce que l'UGA attire au niveau national
06:59et au niveau international.
07:01Mais sur les 350 sportifs d'excellence du territoire, 200 sont étudiants à l'UGA,
07:05et quelques dizaines sont étudiants à Grenoble École de Management.
07:09Une petite centaine sont aussi lycéens dans les trois lycées du CAS, Vaucanson,
07:13Louise Michel et Marie Curie.
07:15Tony, est-ce qu'il y a des sports de prédilection ou c'est ouvert à toutes les
07:19disciplines ?
07:20C'est tout sport. Alors évidemment, vous pensez bien qu'il y a du foot, il y a du
07:24rugby, il y a du hockey, mais il y a aussi tout un tas de disciplines méconnues et
07:28qui, elles, n'ont pas de financement.
07:30Et c'est aussi l'intérêt du CAS, c'est de faire en sorte que ceux qui sont des
07:34sportifs d'excellence, qui ont besoin d'un accompagnement parce qu'ils n'ont pas
07:38cet accompagnement dans leur fédération, nous, on essaie de leur apporter.
07:41Comment on vient à sportifs d'excellence, Philippe ?
07:44Il y a un examen d'entrée, c'est les clubs qui proposent leurs athlètes.
07:47On s'est quand même servi de l'expérience de l'UGA.
07:50Donc, les gens qui sont sur les listes ministérielles sont automatiquement
07:53bénéficiaires de ce statut de sportif d'excellence.
07:56Et ceux qui satisfont à des critères qui sont communs à ceux de l'UGA et qui ont
08:00été adaptés dans le cadre des lycées, sportifs de bon niveau en accession vers
08:03le haut niveau, peuvent bénéficier de ces accompagnements.
08:06Comme le disait Tony, c'est très important.
08:08Vous êtes un jeune et vous faites du sabre à mêlant.
08:10Vous n'avez pas forcément l'accompagnement médical adéquat et complet.
08:14Vous êtes une jeune joueuse qui fait du handball au HBC2E.
08:17Vous n'avez pas non plus un accompagnement médical complet.
08:19Eh bien, nous, on va pouvoir, au niveau du CAS, environner les clubs et environner
08:23ces jeunes pour les aider à progresser, passer le cut et accéder au niveau supérieur.
08:28On peut postuler, j'imagine, quand on a un jeune sportif de La Glose, dans cette
08:31nouvelle structure. Comment ça se passe ?
08:32Alors, on travaille avec des référents pour chacun des 20 clubs qui ont été
08:36labellisés CAS, donc les 20 clubs dans lesquels il y a du haut niveau ou de
08:39l'accession au haut niveau.
08:41Et c'est ces référents qui vont nous mettre en contact avec les sportifs
08:45d'excellence pour les accompagner, soit sur le plan médical, soit dans le
08:48suivi longitudinal du double projet.
08:50Tony, vous évoquiez aussi le suivi médical, qui est important dans le sport
08:54de haut niveau. Il y a des laboratoires sur l'Université Grenoble et là aussi,
08:58il y aura des passerelles entre vos athlètes.
09:01Et puis, les chercheurs grenoblois ?
09:03Là, on n'est plus sur la recherche, sur la performance.
09:06Et effectivement, c'est une sorte de gagnant-gagnant, c'est-à-dire que les
09:10sportifs se mettent à disposition des chercheurs de l'Université et
09:14l'Université apporte les résultats de ces recherches auprès des sportifs.
09:19Donc, vous voyez que là, il y a un effet de synergie, c'est-à-dire que si chacun
09:22joue le jeu, tout le monde aille gagner tant sur la performance, parce que les
09:27sportifs vont bénéficier des compétences des chercheurs de l'Université et
09:31l'Université bénéficie d'une ressource qu'elle peut utiliser pour mettre en
09:36place tout un tas de recherches et de protocoles de recherche.
09:39Donc, nous, on a une volonté de faire en sorte que les sportifs, ou en tout cas
09:44le sport grenoblois, rayonnent par la performance, par la recherche de la
09:47performance. Et donc, on essaie d'accompagner tout ce petit monde.
09:51On voyait là des images d'une expérimentation qui avait été menée par
09:54un des labos de l'Université, l'INSERM, lors de l'UT4M, il y a quelques
09:59années, pour mesurer la performance de récupération de ces athlètes.
10:04Tout à fait. Et ce type d'études continuent à être menées actuellement,
10:07notamment au niveau du try, et des indicateurs prédictifs permettent de
10:11savoir comment ces sportifs doivent mieux se nourrir, doivent mieux
10:15s'organiser au niveau de leur protocole d'entraînement pour pouvoir aller au
10:19bout de leur projet sportif.
10:20Donc, cette recherche finalisée est importante.
10:23On entend souvent parler des gains marginaux dans le sport de haut niveau.
10:26L'approche scientifique, elle permet de travailler sur ses gains, elle permet
10:29d'améliorer sa performance et d'aller au bout de son projet sportif.
10:33Il y a eu les Jeux olympiques cet été, ça a plus ou moins bien marché pour les
10:36sportifs physio. On a eu des médailles en sport paralympique avec Florian
10:41Jouhanny, notamment, et le tireur d'élite Michaud de Vif.
10:47Un peu moins de réussite chez les valides.
10:49Est-ce que vous avez des objectifs pour les prochaines Olympiades ?
10:53Vous quantifiez un peu ce qu'il va falloir sortir en termes de résultats ou pas ?
10:58Nous, on travaille à l'échelle de notre territoire, mais il est évident
11:01qu'à un moment donné, notre territoire est au cœur des Alpes et qu'à un moment
11:04donné, les compétences de recherche, les compétences professionnelles qui
11:08sont développées sur notre territoire pourront être utiles pour préparer les
11:11générations de demain.
11:12Vous vous doutez bien que les Jeux de 2030 sont dans un coin de nos têtes.
11:17On verra dans quelques années, ça se met en place, la structure est toute
11:20nouvelle, donc il faut que vous vous rodiez dans l'exercice, Tony ?
11:25Tout ce qui est nouveau nécessite un minimum de temps d'implication,
11:31d'appropriation, mais comme vient de le dire Philippe, on a une échéance à 2030.
11:36Mais si on peut gagner du temps et faire en sorte que la performance soit au
11:40rendez-vous plus tôt, tant mieux.
11:41C'est bénéfique pour les sportifs, d'abord.
11:44Peut-être donner un exemple très simple au niveau du ski-alpinisme.
11:49On a un certain nombre de jeunes qui sont étudiants ici et sur lequel on a
11:53déjà mis en place des accompagnements pour améliorer la performance avec des
11:56protocoles qui permettent d'accéder à un plus haut niveau.
11:59On va voir si en 2026, déjà, comme disait Tony, il y a une première étape
12:02qui est franchie et peut-être qu'elle nous amènera vers 2030 après derrière.
12:06L'idée, c'est de travailler sur un modèle de territoire qui nous est propre.
12:09Souvent, on dit que l'herbe est plus verte ailleurs.
12:11On a ici beaucoup d'acteurs qui sont prêts à accompagner les sportifs
12:14d'excellence. Profitons-en pour amener nos sportifs plus loin et rendre
12:18nos entraîneurs encore plus compétents.
12:202030, pour ceux qui n'auraient pas tilté, c'est l'année des Jeux olympiques
12:24ici, en France et dans les Alpes.
12:26Peut-être pas complètement en isère, mais en tout cas sur le territoire alpin.
12:30On espère que les sportifs qui seront passés par le CAS, notamment dans les
12:34sports d'hiver, puissent percer au plus haut niveau.
12:38Tony, rappelez tout à l'heure, on peut être un sportif de haut niveau en
12:41étant arbitre de football ou autre.
12:44On a ce statut-là.
12:46Est-ce que les jeunes qui voudraient se diriger vers cette activité d'arbitre
12:51peuvent bénéficier d'une structure comme le CAS ?
12:55Absolument. C'est l'une des nombreuses nouveautés qu'on peut mettre en place.
13:02C'est-à-dire que, oui, les arbitres font partie intégrante du monde sportif.
13:07Et nous, on est plutôt en recherche d'arbitres qui sont en voie d'excellence.
13:15Donc, s'il y en a qui nous écoutent, qui nous regardent, ils sont les
13:18bienvenus parce qu'on en cherche, parce qu'on ne peut pas négliger.
13:22On a parlé du sportif, on a parlé des entraîneurs, mais il y a un élément
13:25important dans tout sport, dans tous les sports que vous connaissez.
13:29Il y a un arbitre.
13:29Eh bien, on a aussi besoin d'arbitres d'excellence et pour faire progresser
13:33le sport, les arbitres sont aussi importants.
13:35Donc, ils sont les bienvenus.
13:36La volonté d'être le plus inclusif possible.
13:38Vous avez évoqué Florian Jouani, qui a été accompagné dans le cadre de son
13:42cursus et de son double cursus.
13:43On a une attention aussi sur les pratiques sportives féminines,
13:46évidemment, qui va être importante, comme ça peut être le cas sur
13:49l'arbitrage, comme l'évoquait Tony.
13:51On a un arbitre d'excellence aujourd'hui en Isère, en Ligue 1,
13:55qui a pris un peu votre succession, qui s'appelle Hakim Belhage,
13:59qui officie dans les rencontres de plus haut niveau.
14:04On voit quelques images de lui.
14:05Vous, Tony, vous avez raccroché le sifflet il y a quelques années déjà,
14:08en 2018.
14:10Oui, c'est pas mal de s'arrêter aussi, de vivre autre chose,
14:16de vivre de nouvelles expériences.
14:18Oui, oui, j'ai raccroché.
14:20Vous avez arbitré combien de matchs professionnels ?
14:21Vous les avez comptés dans votre carrière ?
14:23Non, je ne suis pas dans les records, dans les stats, mais un paquet.
14:29Il y en a beaucoup.
14:29Moi, je n'ai pas trouvé le chiffre.
14:30J'ai trouvé le chiffre, je ne sais pas s'il est vérifié,
14:33mais vous me direz, de vos cartons.
14:35Vous avez une réputation à les sortir de façon un petit peu,
14:37comment dire, fréquente.
14:40757 jaunes, 65 rouges, ça donne déjà l'ampleur de la carrière.
14:45C'est sûr que si vous avez fait 12 matchs, ça fait beaucoup.
14:47Si vous en avez fait 400, vous faites un ration, ça fait beaucoup moins.
14:51Mais alors ça, vous voyez, il faut tordre le coup aux statistiques.
14:55C'est-à-dire que j'étais l'un des arbitres qui en mettait le moins.
14:57Vous voyez, donc, effectivement, en données brutes, ça faisait beaucoup.
15:00Mais comme on a arbitré beaucoup de matchs, ça faisait beaucoup moins,
15:04finalement, et sur les dernières saisons, j'étais l'arbitre qui en mettait le moins en Ligue 1.
15:09Vous voyez comme quoi les journalistes ont parfois...
15:11– Ah, ils exagèrent.
15:12– Oui, beaucoup.
15:13Alors, j'ai oublié de vous dire, parce que je travaille aussi comme consultant pour Canal+,
15:17donc je ne fais pas rien du tout au niveau du football.
15:20– J'allais vous demander ce que vous deveniez, mais je connaissais la réponse.
15:23– Je suis gentil.
15:24Donc oui, je suis toutes les semaines dans les émissions de Canal+,
15:26que ce soit Jour de foot ou le Late Football Club.
15:29– Voilà, vous êtes passé de l'autre côté,
15:30vous analysez aussi ce que peuvent faire vos anciens collègues.
15:35Votre dernier carton rouge, officiel,
15:38en tout cas, alors c'est peut-être le plus marquant de votre carrière.
15:41– Je me suis mis à moi-même, en quelque sorte.
15:44Oui, c'est comme ça, on termine sa vie d'arbitre sur une connerie.
15:48Voilà, on va l'appeler comme ça.
15:50Une fraction de seconde qui change votre existence.
15:53Voilà, vous avez arbitré pendant 15 ans au plus haut niveau,
15:56et en deux secondes, votre vie s'effondre.
15:58– C'était le 14 janvier 2018 au Stade de la Beaujoire.
16:00– Ah oui, c'est parce qu'il y a un anniversaire.
16:02– Gros match, ouais, gros match de foot.
16:05Qu'est-ce qui s'est passé ce jour-là, Tony, dans votre tête ?
16:07Là, vous expulsez un joueur nantais qui vous a fait tomber, mais…
16:11– C'est-à-dire que moi, je pense qu'il me bouscule,
16:14enfin j'ai l'impression, en tout cas, j'ai le ressenti sur le moment
16:17qu'il me bouscule et il me fait tomber.
16:19Donc, dans un réflexe stupide mais humain, je tente de me venger,
16:24donc je lui fais un croche-pied, donc j'ai raté d'ailleurs.
16:27Mais j'étais tellement convaincu qu'il l'avait fait exprès
16:31que quand je me suis relevé, je l'ai exclu.
16:32Et ce qu'on appelle un manque de lucidité,
16:35c'est-à-dire qu'on est à la 92ème minute,
16:37vous courez après Kylian Mbappé, et puis vous êtes fatigué,
16:40et puis vous n'êtes pas lucide, et c'était la fin de ma carrière, voilà.
16:44– La lucidité de reconnaître, en tout cas, cette erreur de fin de parcours.
16:49Il y a la vidéo aujourd'hui, à l'époque aussi,
16:52c'est un outil très difficile pour les arbitres,
16:54parce que la moindre petite erreur, finalement, tout le monde la voit après coup.
16:57Vous le dites, vous, dans le vif de l'action,
16:59vous voyez les choses différemment,
17:00mais une fois que la vidéo est là, on ne peut plus interpréter.
17:03– Ce jour-là, il n'y en a pas, la vidéo.
17:05– Il n'y a pas la vidéo, alors il y a des images télé, par contre.
17:08– Oui, par contre, il y a beaucoup d'images.
17:10Malheureusement, j'aurais bien aimé qu'elles ne soient pas diffusées,
17:13mais il se trouve qu'il y a la vidéo.
17:16La tâche de l'arbitre est d'autant plus compliquée aujourd'hui, je crois,
17:19qu'on attend qu'elle soit parfaite tout le temps.
17:23Mais je pense qu'il y a un problème sur ce qu'on a vendu autour de la vidéo,
17:26on a vendu la résolution de tous les problèmes d'arbitrage,
17:29or on se perçoit que ça ne peut pas être le cas,
17:31parce que le football est un sport d'interprétation.
17:33– Vous auriez aimé avoir la vare, la vidéo, à l'époque où vous étiez arbrite, non ?
17:37– Non, pas du tout, non, sans filet, c'est plus marrant.
17:41– Ça vous manque aujourd'hui, l'arbitrage ?
17:42Là, c'était les images de votre dernier match officiel, professionnel.
17:45– Non, je ne vais pas vivre dans le passé,
17:49c'est un plaisir de retourner parfois faire quelques matchs,
17:51mais il y a une vie après,
17:54on peut devenir un président d'une association extraordinaire.
17:58– Vous avez toujours un pied dans le foot, vous l'avez dit, en tant que consultant.
18:02Moi, j'ai retrouvé quand même des images d'un autre match
18:04que vous avez arbitré après celui-là, un grand match également,
18:08celles-là ont moins été vues sur les réseaux sociaux,
18:11c'était dans le parc Mistral, un match officiel,
18:14François Ruffin d'un côté, Éric Piolle de l'autre.
18:16– Oui, il y avait beaucoup de monde ce jour-là, effectivement.
18:19Bon, le talent n'était pas forcément au rendez-vous,
18:23mais c'était plutôt joyeux.
18:26Donc, techniquement, on n'était pas encore au point,
18:28encore que le maire s'en débrouille pas trop mal.
18:30– Il s'en sort bien sur cette petite phase de jeu.
18:32– Oui, c'était une autre époque, bon là, ce n'était pas très officiel.
18:38– Il y avait Audrey Pulvar aussi, Clémentine Autain,
18:42c'était dans le cadre, je crois, de la campagne des municipales de Missing.
18:46– C'est fort possible, je ne sais pas si ces gens continuent à se parler.
18:49– C'est vrai, non, peut-être pas tous.
18:52– Pas tous, le vestiaire vivait bien à l'époque,
18:56mais beaucoup moins bien aujourd'hui.
18:57Comme dans le foot, il n'y a plus à avoir quelques tensions.
19:00Vous pourriez faire de la politique ?
19:03Tony, on vous a déjà sollicité pour vous impliquer.
19:06– C'est un petit peu, enfin, je réponds à ta place,
19:07c'est un peu ce qu'on lui reproche,
19:08parce qu'en fait, nous, on est très content d'avoir Tony comme président.
19:11Il connaît le sport de haut niveau, il connaît le monde de l'entreprise,
19:15il connaît les études, parce qu'il a fait quand même une thèse dans notre université.
19:19Alors, il ne lui manque plus que la politique, voilà, derrière.
19:21– Comme ça, il aura les quatre…
19:23– En tout cas, nous, on est ravis d'avoir ses compétences
19:24dans le cadre du CAS pour porter le projet.
19:27– Je reviendrai quand je serai candidat à la mairie.
19:28– Bon, c'est bientôt, c'est l'année prochaine, les élections.
19:30– Je me dépêche.
19:31– 2026, donc en même temps que les Jeux olympiques en Italie.
19:35Bon, et puis un dernier petit clin d'œil sur votre parcours.
19:38Vous l'avez dit, vous êtes maintenant consultant sur Canal.
19:40Vous avez également réalisé parfois des documentaires,
19:43comme celui-là, sur les hommes en noir,
19:48ce qui se passait dans la tête des hommes en noir.
19:49Ça avait été sur Canal+, en 2022.
19:51Ça, c'est une expérience un peu différente aussi.
19:54– Oui, oui, c'était une expérience très chouette.
19:57Je suis allé un peu sur différents continents,
19:59rencontrer des arbitres de différents sports,
20:01que ce soit du rugby, du basket, du foot, bien sûr, du tennis.
20:04Et je me suis aperçu que sur tous les continents,
20:06on avait les mêmes problématiques.
20:08Vous voyez que c'est pas…
20:09Enfin, on pense qu'en France, culturellement,
20:11on a du mal avec l'autorité, mais c'est un peu partout.
20:13Et donc, c'était une expérience géniale.
20:15J'en ai d'autres en cours, d'autres projets.
20:18Mais oui, ça permet de montrer l'arbitre sous un autre angle.
20:22Vous voyez, on parlait des cartons tout à l'heure,
20:24mais l'arbitre, c'est d'abord des émotions.
20:26Il vit une passion autour de sa pratique.
20:28Parce que là, on a parlé du foot, le rugby,
20:31mais vous savez, il y a des arbitres de gymnastique,
20:33il y a des arbitres de volleyball, il y a des arbitres de handball.
20:36Nous, nos clubs, nos 20 clubs qu'on suit,
20:39il y a des arbitres partout et c'est des gens qui sont passionnés.
20:42Donc, moi, j'ai un amour absolu pour les arbitres
20:47parce qu'ils font un métier difficile
20:49et à chaque fois, au service du sport qu'ils aiment.
20:51Donc, ce documentaire est une façon de leur rendre hommage.
20:55Très bien, merci à tous les deux
20:58pour nous avoir présenté notamment cette nouvelle structure, le CAS.
21:01Il y a un site Internet pour les sportifs qui veulent se renseigner.
21:04Est-ce que vous faites du ski cette saison en ce moment, tous les deux ?
21:08On fait des raquettes.
21:08Raquettes plutôt ?
21:10Raquettes à neige, pas raquettes ping-pong.
21:13Le plaisir d'aller se promener dans nos beaux massifs,
21:15effectivement, en randonnée, quand on en a l'occasion.
21:17Bon, alors pour prolonger le plaisir,
21:19je vous propose d'aller se balader dans l'un des coins les plus sympas de l'Isère.
21:23On va le présenter comme ça.
21:33Ce coin, c'est Grèce-Envercors.
21:35On a le plaisir d'avoir Marine Auvergne,
21:36qui est la responsable de communication de Grèce,
21:40qui fait partie de ces stations de moyenne montagne
21:43qui se battent pour maintenir une activité touristique l'hiver.
21:46La neige n'est pas toujours au rendez-vous à 1200 mètres d'altitude,
21:49mais cette année, on peut dire que vous avez commencé...
21:51Sur l'échapodon.
21:52Voilà, sur l'échapodon, vous avez même commencé en avance
21:54par rapport à la date d'ouverture qui était initialement prévue.
21:57Oui, on a ouvert le week-end du 13 décembre.
21:59On a fait une ouverture anticipée.
22:00On avait eu énormément de neige avec des conditions excellentes.
22:03Et du coup, ça nous a permis d'ouvrir un week-end avant
22:06pour faire plaisir à tous nos skieurs
22:08et puis pour profiter surtout de cette neige qui était excellente
22:12et qui l'est toujours.
22:13D'ailleurs, on a eu des conditions de rêve,
22:16énormément de neige.
22:17Et on a pu faire des belles vacances de Noël pour tous nos vacanciers.
22:221250 mètres d'altitude, c'est le plus haut village du Vercors, je suis désolé.
22:25Non, mais c'est important parce que c'est le plus haut village du Vercors,
22:28donc il faut être précis.
22:30Et puis, ça peut faire la différence.
22:31A 1200 mètres, il pleut, à 1250 mètres, il neige.
22:35En tout cas, il y a comme un microclimate à Grèce,
22:36parce que j'ai vu qu'en 2005, c'était la station la plus enneigée
22:39de toutes les Alpes pendant 15 jours.
22:41Elle avait les records d'enneigement,
22:43alors qu'on n'est qu'à 1250 mètres d'altitude.
22:45C'est vrai que, du coup, l'année dernière et ces deux dernières saisons,
22:49on n'a pas été très gâtés pour la neige.
22:52Mais sinon, on est assez bien exposés.
22:53Et en fait, quand il neige, la neige tombe et elle reste et elle tient,
22:59parce que du coup, on arrive à avoir des bonnes températures froides la nuit.
23:02Et du coup, on a de la chance, même si ces derniers temps,
23:06ça a été un peu capricieux.
23:07Mais c'était la météo qu'il était pour toutes les stations.
23:10On n'a pas été les seuls.
23:11Alors, Avent est une station de ski, Grèce-en-Vercors.
23:14C'est d'abord un village où on vit toute l'année.
23:16Je crois qu'il y a à peu près un peu plus de 300 habitants.
23:19Oui, le plus haut village du Vercors en termes d'altitude,
23:23dans un cadre, on peut dire, idyllique.
23:26Oui, c'est vrai qu'on a des panoramas et tout poustouflant.
23:28On est au pied du Grand Vémond, donc c'est 2341 mètres d'altitude.
23:32Vu sur le Mont Aiguille, il y a vraiment un cadre exceptionnel.
23:37On a une petite école, on a des commerces.
23:39Les habitants, donc on est 300 habitants à l'année.
23:41Et il y a plein de petites choses à découvrir,
23:45que ce soit à Grèce ou même dans le Trièvre, ça, c'est sûr.
23:48Mais le cadre reste très agréable à vivre et à y travailler.
23:52On compare souvent ça un peu aux Dolomites, avec ces grandes phases.
23:56Voilà, du coup, c'est pour ça que c'est un village qui est jumelé.
23:59En plus, avec une station des Dolomites.
24:02C'est pour ça qu'on a une partie de la station qui s'appelle les Dolomites,
24:05sur des résidences.
24:07Alors, on ski aussi à Grèce depuis 60 ans.
24:10C'est ça, bientôt là, on va faire les 60 ans.
24:12Je crois, Noël de 1925.
24:17Non, 1965, pardon.
24:19Tony m'a bien fait de me reprendre parce qu'avec mes maths, je suis un peu...
24:23C'est ça, on va bientôt les fêter.
24:25Et du coup, ça reste pas la station la plus ancienne,
24:28mais dans les plus anciennes du département de l'Isère.
24:31Station également à taille humaine en ce qui concerne le domaine skiable,
24:35qu'on voit avec un peu d'altitude en drone.
24:39Vu du ciel, oui, alors on a un beau domaine, que ce soit en Alpins,
24:42on a une vingtaine de kilomètres de pistes avec 11 remontées mécaniques.
24:46Puis on a un bel espace débutant, on a une station familiale.
24:48Donc c'est vrai que c'est une station qui est adaptée pour les enfants.
24:51Comme je dis toujours, moi, j'ai appris à skier là-bas.
24:54Mes enfants apprennent à skier là-bas, même les écoles viennent.
24:58Et après, on a un beau domaine de ski de fond,
25:00on a 50 kilomètres de pistes nordiques, on y reviendra.
25:03Et puis, voilà, les raquettes.
25:05Pour messieurs qui aiment faire de la raquette,
25:07je vous laisse venir chez nous.
25:09Il y a un beau panorama où vous avez des belles randonnées.
25:13Ça monte bien, je peux vous dire, j'en ai fait une dernièrement.
25:17Et du coup, ça vous tient en jambes.
25:20Station familiale ouverte à tous, effectivement axée sur les familles,
25:26avec également un accès en termes de prix qui n'est pas négligeable.
25:31Aujourd'hui, il y a des stations où les prix des forfaits ont dépassé les 60, voire 70 euros.
25:36On est dans les stations les plus accessibles.
25:37Donc, c'est vrai qu'en ce moment, jusqu'au 31 janvier,
25:40on vend des cartes 5 forfaits qui sont non nominatives,
25:43qui sont utilisables comme vous le souhaitez.
25:45Donc, jusqu'au 31 janvier, c'est 99 euros la carte 5 forfait journée.
25:49Donc, ça fait un forfait journée à 19,80 euros.
25:52Donc, sinon, assez compétitif, c'est quelque chose qui a très bien fonctionné.
25:55Donc, on le vend jusqu'à la fin du mois de janvier,
25:58mais qui est utilisable jusqu'à la fermeture de la station qui sera à mi-mars.
26:02Et pour un petit peu aussi communiquer sur la promotion des forfaits,
26:07on met en place là une nouveauté pendant la semaine en janvier.
26:10Donc, les mercredis pour les moins de 18 ans et les étudiants,
26:15du coup, c'est le mercredi, c'est un forfait journée à 16 euros,
26:18qui reste un tarif très agressif aussi et qui est très avantageux.
26:21Et pour les seniors plus de 65 ans, ce sera les mardis et jeudis,
26:24en plus de la carte 5 forfaits.
26:26Donc, ça, c'est jusqu'au 8 février pour la promotion à 16 euros.
26:30– Bon, moins de 26, plus de 65, ça ne nous concerne pas encore, j'ai l'impression.
26:33– On se rapproche plus de la carte 65.
26:36– Ah bon ? Oui, forcément.
26:38– Il y a la carte à 99 euros, voilà.
26:41– Et en plus, 99 divisé par 5, ça fait 1980.
26:44Vous l'aviez, ça, Tony ?
26:45– Oui, bien sûr.
26:46– C'est ça.
26:47– Bon.
26:48– On va aller en politique, mais je pense que Marine,
26:49elle est prête pour la mairie de Grèce.
26:51– Elle est…
26:52– La promotion qu'elle fait de la ville.
26:54– Voilà, mais c'est un beau village.
26:56– On va avoir deux candidats potentiels, Marine à Grèce et Tony à Grenoble.
27:00Philippe, vous pouvez peut-être vous lancer aussi.
27:01– J'ai de la famille à Grèce et je suis absolument ravi d'aller dans le village.
27:05Donc, je bois toutes les paroles que vous donnez.
27:07Je reviendrai avec un grand plaisir.
27:08– Ah, mais c'est vrai, franchement, il faut m'appeler quand vous venez.
27:12Je vous ferai découvrir un peu toutes les petites pépites qu'il y a sur la station.
27:16– Alors, par contre, le ski est souvent contre-indiqué à certains sports de haut niveau.
27:19Quand on est footballeur, notamment,
27:21normalement, on n'a pas le droit de faire de ski alpin, en tout cas.
27:23– Voilà pourquoi je suis un adepte des raquettes.
27:26J'ai gardé cette coutume d'éviter de me blesser,
27:29parce que quand on ne sait pas skier, voilà.
27:31– Non, mais il y a un temps pour tout dans la vie.
27:32Donc, c'est vrai qu'on est sportif de haut niveau, sportif professionnel,
27:35on ne peut pas le faire, mais par la suite,
27:37c'est un grand plaisir d'aller dans nos belles stations
27:39et d'aller en Grèce-en-Vercors, par exemple.
27:41– Et puis, si on ne peut pas faire de ski alpin quand on est sportif de haut niveau,
27:44on peut faire du ski nordique, un ski de fond.
27:46Ça, pour le coup, c'est souvent indiqué pour faire du cardio.
27:51Et comme vous l'avez dit, Marine, il y a un paysage somptueux quand on est sur une piste.
27:54– Oui, il y a vraiment un beau domaine.
27:56Vous avez des pistes, ça va, des pistes vertes, bleues, rouges et noires.
28:00Et je sais qu'elles sont très prisées.
28:02On a un beau… Vous pouvez faire du skating, de l'alternatif,
28:06et puis aller monter jusqu'au col de l'Alima.
28:08Enfin, ça reste, voilà, un secteur prisé pour faire du ski de fond à Grèce.
28:13– Bon, on a les vues sur le Mont-Aiguille de l'autre côté.
28:15– C'est ça, le col de l'Alima amène sur le Mont-Aiguille, en fait, justement.
28:18C'est dans les pistes les plus difficiles et c'est pour ça que tu dis qu'elle est prisée.
28:22Vous pouvez y aller aussi en raquette.
28:24Mais du coup, en ski de fond, c'est très bien.
28:27– Je parlais de la difficulté générale des stations de moyenne montagne
28:30avec le réchauffement climatique.
28:32La plupart essayent de diversifier leurs activités.
28:35C'est le cas aussi chez vous, en dehors du ski alpin ou du ski de fond ?
28:39– Alors, moi, c'est ce que je dis souvent quand je me déplace.
28:42Ce n'est pas une nouveauté pour nous parce que nous, on est une station familiale.
28:45On a l'habitude de recevoir des familles
28:47et on a l'habitude de proposer plein d'activités en plus du ski sur Grèce.
28:51Donc, il va y avoir du fatbike assistance électrique.
28:56Il y a une nouveauté, c'est le disque Gol qui va proposer le magasin de sport à côté.
28:59On peut faire de la luge.
29:01Il y a du snow tubing.
29:03Il y a plein de choses à voir.
29:04Vous pouvez venir aussi le soir.
29:05Il y a notre pisteuse Muriel qui fait des soirées nagées à Valanche.
29:10On a aussi des journées d'initiation ski de randonnée
29:13qui est organisée avec le département de l'Univers.
29:14Parce qu'aussi, on a des itinéraires de ski de randonnée.
29:17On fait partie des stations pilote.
29:19Et en plus de ça, on a un livret d'accueil qui est sur le site de Grèce.
29:23Et vous avez toutes les activités qui sont proposées.
29:25Il y a des animations qui sont payantes, d'autres qui sont gratuites.
29:29Les dansantes au flambeau, des constructions de disque glou.
29:33Vraiment, il y a des petits DJ qui viennent sur les pistes
29:37pendant les vacances de Noël.
29:38Pour les enfants, on peut venir déguiser.
29:40Pour nous, ce n'est pas une nouveauté parce qu'on s'adapte.
29:42Qu'il y ait de la neige ou non, il y a toujours des choses à faire.
29:45Il y a toujours des choses à faire.
29:46Et au pire, au dernier moment, on va proposer de nouvelles choses.
29:48Donc, ce n'est pas une nouveauté.
29:50On sait s'adapter.
29:51On garde toujours le sourire.
29:52Ça, c'est un peu ce qui fait notre force.
29:53On est une station familiale et on est une grande famille.
29:56Tous à travailler pour les clients qui viennent chez nous.
29:59Dans le livret d'accueil, j'ai vu qu'il y avait une fête interplanétaire
30:02du ski nordique, les 1er et 2 mars.
30:04La Nordique attaque.
30:05Pour ceux qui auront encore un peu d'énergie à la fin de l'hiver,
30:10la station ferme le 6, je crois.
30:12Le 9, on peut aller jusqu'au 16 mars.
30:14Après, ça restera.
30:15Vous avez commencé plus tôt, vous pouvez finir aussi plus tard.
30:17C'est ça.
30:18Les conditions sont là.
30:19Très bien.
30:20C'est quoi l'avalanche, la soirée avalanche ?
30:23Oui, la soirée neige avalanche.
30:24En fait, c'est une pisteuse qui est spécialisée pour la météorologie
30:30et qui va au cinéma, qui fait une soirée neige avalanche
30:33et qui va expliquer un peu les conditions, les risques d'avalanche,
30:37les premiers gestes à avoir, qui va sensibiliser en fait.
30:40C'est en cinéma.
30:41Dans une salle, voilà.
30:42Il y a des films qui sont diffusés.
30:43Quand vous êtes sur une piste, vous déclenchez une avalanche.
30:46Alors bon, on le fait.
30:48Le matin, avant d'ouvrir les pistes, nos pisteurs font un travail remarquable
30:51comme nos damers, comme tout l'équipe.
30:52Mais ce n'est pas ouvert au public.
30:53Mais ce n'est pas ouvert au public.
30:54Non, ce serait quand même un peu trop dangereux,
30:56mais elle sensibilise justement sur les avalanches
30:59parce que c'est vrai que la montagne, c'est un beau domaine,
31:02que ce soit en été ou en hiver, mais il faut toujours faire attention
31:05parce que la nature peut toujours reprendre le dessus.
31:08Et bien voilà, on en sait tout.
31:10On sait tout sur les soirées neige et avalanche de Grèce en Vercors.
31:13Il y a toutes les infos sur le site Internet.
31:16C'est le bon plan, un des bons plans de cet hiver,
31:18puisqu'il y a de la neige, notamment dans le Trième.
31:22Et puis on va terminer cette émission avec d'autres bons plans.
31:25Votre.
31:35C'est la coutume, si on parlait, de finir avec un petit tour de table
31:38pour demander à nos invités une idée de sortie, un bon plan.
31:41Tony, on était dans le Vercors avec Marine.
31:43Vous nous emmenez dans le massif voisin à Milly, la Chartreuse.
31:48Si j'avais su que Marine était là, j'aurais dit le Vercors, j'adore.
31:52Bon, comme j'habite dans la Chartreuse, j'ai choisi la Chartreuse.
31:57Oui, alors il se trouve que cet été, j'ai fait la traversée de la Chartreuse
32:00avec ma femme.
32:01On a traversé à pied et j'ai trouvé ça fantastique.
32:04Donc d'autres conditions, mais c'est un endroit magnifique, calme.
32:09Pas beaucoup de monde.
32:10Alors il se trouve que j'y suis allé dans une période où il y avait des orages.
32:12Donc c'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de randonneurs.
32:14Mais sinon, c'est vraiment un coin assez extraordinaire.
32:19En fait, très boisé.
32:21Donc c'est le massif le plus boisé du coin.
32:24Donc j'aime beaucoup cet endroit, très calme.
32:26On le voit là sur ces images.
32:28J'ai regardé la traversée de la Chartreuse intégrale.
32:30Je ne sais pas si c'était votre cas.
32:3190 kilomètres, 5000 mètres de dénivelé.
32:34Ce n'est pas la balade du dimanche.
32:35On a fait 70.
32:3670, ça reste quand même.
32:38Parce qu'on est parti du sapé.
32:39Ah oui, vous avez triché un petit peu.
32:4170 jusqu'à Chambéry, donc jusqu'à la Savoie.
32:45On ne fait pas ça dans la journée.
32:47Non, on a trois jours là.
32:48Trois jours.
32:49Oui, mais on avait beaucoup marché.
32:50Parce que c'est simple, on va dire le tarif officiel.
32:52Oui, mais on a mal calculé notre coût.
32:56J'ai dit à ma femme que j'étais très fatigué au bout de deux jours.
33:01En fait, on s'est un peu enflammé.
33:05Sur la distance, on n'était pas raccord.
33:08En tout cas, c'est extraordinaire.
33:10De traverser effectivement le massif de la Chanteuse,
33:12il y a une traversée du Vercors qui existe aussi.
33:16Évidemment, d'ailleurs, Philippe, votre coup de cœur,
33:18votre bon plan, c'est sur les contreforts du Vercors.
33:20Je ne savais pas, mais je suis resté dans le massif.
33:22Vous êtes raccord.
33:23Je suis raccord avec le Vercors.
33:25Plus simple, les Bois de Vouillant.
33:27C'est vrai que cette alternance, être en ville à Grenoble
33:29et pouvoir sortir très rapidement, être dans les bois
33:32et prendre cette bouffée d'oxygène, se reconnecter
33:34et avoir une autre vue sur la ville sur le week-end,
33:37c'est très ressourçant.
33:39C'est une sortie en famille qui est très agréable.
33:41Une autre occasion de parcourir le Vercors,
33:43un peu plus près de chez nous, le week-end en famille.
33:45Les Bois de Vouillant, on peut y aller à pied depuis l'agglomération.
33:50Effectivement, on se sent ailleurs alors qu'on est aux portes de la ville.
33:53Exactement.
33:54C'est ce plaisir d'être à Grenoble, aux portes de la nature.
33:57Dernier bon plan, Marine.
33:59On a parlé du Vercors, on a parlé de la Chartreuse.
34:02On va finir avec Belledonne.
34:03Voilà, c'est ça.
34:05Je reste toujours en station, mais je parle de Chamrousse.
34:08C'est la boîte à ski Horizon Montagne qui a ouvert son magasin
34:14qui s'appelle la cave à ski, mais ce n'est pas qu'un magasin de location.
34:18Comme je suis une mère de famille, c'est pour ça que je partage ce bon plan.
34:22Vous pouvez louer du matériel.
34:23Il y a un bar aussi et une salle de jeu pour les enfants.
34:25C'est un petit espace qui est sympa.
34:27Ça a été ouvert cette année.
34:29C'est vraiment très beau, c'est sympa.
34:32Il y a plein de belles choses à faire.
34:34Les enfants peuvent jouer pendant que les parents boivent un verre
34:37et aussi louer du matériel.
34:39Du coup, tout sur place.
34:40C'est les enfants qui vous ramènent chez vous après.
34:43Oui, ceux qui ramènent la voiture.
34:44Ou sinon, vous pouvez prendre des logements.
34:47Peut-être, ça fait même hébergement.
34:50En tout cas, un concept un peu nouveau.
34:53Très original.
34:55Ça montre que les stations iséroises jouent la carte commune.
34:58On ne se fait pas la concurrence.
34:59Une grande famille.
35:00C'est ça.
35:01On passe beaucoup de temps ensemble.
35:02On se taquine et on aime bien.
35:04On oeuvre tous pour la même chose.
35:06Les stations de l'Isère, on oeuvre.
35:09On s'entend tous très bien.
35:11Salut Christophe Ardic,
35:12qui est le directeur de l'Office du Tourisme de Chamrousse,
35:14qui a grandi à Autran.
35:15Lui aussi a fait la passerelle entre les deux massifs.
35:18Merci à tous les trois d'être venus relancer la saison 2025 de S'y en Parlait.
35:25Bonne chance dans vos conquêtes financières, sportives,
35:29pour développer le case.
35:32Encore une belle saison à vivre.
35:35Et à découvrir pour ceux qui n'ont pas l'habitude de revenir sur notre station.
35:40Je suis sûr que le message est passé.
35:42Vous allez avoir du monde dans les prochaines semaines.
35:44Merci.
35:45Merci à tous.
35:46Vous pouvez revoir toutes nos émissions,
35:47même celles des années passées, en ligne sur telegram.net.
35:50Si vous êtes habile, vous pouvez remonter en 2017.
35:54On avait Tony Chaperon sur ce plateau.
35:56Il était un tout petit peu plus jeune à l'époque.
35:59L'occasion de le revoir dans d'autres circonstances.
36:14Vous avez profité de S'y en Parlait avec Gilles Trignan Résidence.