La communication de Didier Deschamps survient alors que sa popularité est à son nadir après plus de 12 ans à la tête de l’équipe de France. "Il faut que ça s’arrête à un moment donné. J'ai fait mon temps. 2026, c'est une bonne échéance", a-t-il affirmé succinctement lors de son intervention sur TF1, le 8 janvier. La fatigue était déjà tangible en 2024 et cette annonce semble être la conséquence d'une période de frustrations accumulées.
## Une année paradoxale
Malgré cela, le sélectionneur débutait 2024 avec une certaine confiance, enrichie par une année 2023 fructueuse, marquée par une moyenne de 3,4 buts par match, dont un impressionnant 14-0 contre Gibraltar. Cependant, cette dynamique a été assombri par la démission de Noël Le Graët, président de la FFF, et son soutien de longue date. Sur le plan sportif, une vague de nouveaux talents, comme Mike Maignan et Aurélien Tchouameni, semblait compenser le départ de figures emblématiques telles qu'Hugo Lloris et Raphaël Varane.
## Ambitions teintées de doutes
Les vice-champions du monde abordaient 2024 avec de grandes ambitions, visant un titre à l’Euro, seulement trois ans après leur élimination précoce face à la Suisse. Ils s'étaient installés en Allemagne en tant que favoris, même si la préparation avait laissé à désirer. En mars, la France fait face à une désillusion avec une défaite contre l'Allemagne (0-2) suivie d'une victoire laborieuse contre le Chili (3-2). Les performances médiocres contre le Luxembourg (3-0) et le Canada (0-0) en juin ne faisaient qu'ajouter à l'inquiétude générale.
## Une distraction politique
La situation a été compliquée par des événements politiques majeurs, la dissolution de l'Assemblée nationale ayant relégué le football au second plan peu avant le début de l'Euro. Des joueurs ont exprimé des positions face à la montée de l'extrême droite, mettant Didier Deschamps dans une position délicate concernant sa fameuse neutralité. Il a commenté : "Il y aura des pour, des contre, et ça plaira ou non... À titre personnel, je ne peux que suivre".
## Critiques sur le terrain
Bien qu'il ait réussi à garder son calme, Deschamps fait face à de vives critiques concernant le style de jeu de son équipe. Dans un tournoi marqué par des performances peu convaincantes, il s'est agacé des retours des journalistes en déclarant : "Si les gens n'aiment pas ce qu'ils voient, qu'ils changent de chaîne". Malgré une qualification pour les demi-finales, le jeu d'équipe ne convainc pas les supporters. Après avoir battu la Belgique (1-0), les Bleus peinent à se qualifier face au Portugal lors d'un match âprement disputé qui se termine aux tirs au but (0-0).
## Troublantes absences et baisse d'audience
L'automne révèle un climat de tension au sein de l'équipe, accentué par la retraite inattendue d'Antoine Griezmann, un pilier de la sélection. Sa décision de quitter le groupe national le 30
## Une année paradoxale
Malgré cela, le sélectionneur débutait 2024 avec une certaine confiance, enrichie par une année 2023 fructueuse, marquée par une moyenne de 3,4 buts par match, dont un impressionnant 14-0 contre Gibraltar. Cependant, cette dynamique a été assombri par la démission de Noël Le Graët, président de la FFF, et son soutien de longue date. Sur le plan sportif, une vague de nouveaux talents, comme Mike Maignan et Aurélien Tchouameni, semblait compenser le départ de figures emblématiques telles qu'Hugo Lloris et Raphaël Varane.
## Ambitions teintées de doutes
Les vice-champions du monde abordaient 2024 avec de grandes ambitions, visant un titre à l’Euro, seulement trois ans après leur élimination précoce face à la Suisse. Ils s'étaient installés en Allemagne en tant que favoris, même si la préparation avait laissé à désirer. En mars, la France fait face à une désillusion avec une défaite contre l'Allemagne (0-2) suivie d'une victoire laborieuse contre le Chili (3-2). Les performances médiocres contre le Luxembourg (3-0) et le Canada (0-0) en juin ne faisaient qu'ajouter à l'inquiétude générale.
## Une distraction politique
La situation a été compliquée par des événements politiques majeurs, la dissolution de l'Assemblée nationale ayant relégué le football au second plan peu avant le début de l'Euro. Des joueurs ont exprimé des positions face à la montée de l'extrême droite, mettant Didier Deschamps dans une position délicate concernant sa fameuse neutralité. Il a commenté : "Il y aura des pour, des contre, et ça plaira ou non... À titre personnel, je ne peux que suivre".
## Critiques sur le terrain
Bien qu'il ait réussi à garder son calme, Deschamps fait face à de vives critiques concernant le style de jeu de son équipe. Dans un tournoi marqué par des performances peu convaincantes, il s'est agacé des retours des journalistes en déclarant : "Si les gens n'aiment pas ce qu'ils voient, qu'ils changent de chaîne". Malgré une qualification pour les demi-finales, le jeu d'équipe ne convainc pas les supporters. Après avoir battu la Belgique (1-0), les Bleus peinent à se qualifier face au Portugal lors d'un match âprement disputé qui se termine aux tirs au but (0-0).
## Troublantes absences et baisse d'audience
L'automne révèle un climat de tension au sein de l'équipe, accentué par la retraite inattendue d'Antoine Griezmann, un pilier de la sélection. Sa décision de quitter le groupe national le 30
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