• hier

Category

🗞
News
Transcription
00:00L'information sur la C.R.T.V. Madame, Monsieur, bonsoir, les titres de l'actualité.
00:16Corruption et détournement, des têtes vont tomber.
00:19Le chef de l'État ose le ton face à la persistance des dérives.
00:23Le message du 31 décembre dernier promet des sanctions aux coupables.
00:27Évaluation des dommages et solutions pour muscler la riposte dès l'attaque du 20h30.
00:33Ayaoundé, chaleur à cuire, mais il fait beau temps dans la relation avec Alger.
00:39Confirmation d'un émissaire du chef d'État algérien ce mardi au Palais de l'Unité.
00:46Porteur d'un pli fermé destiné au président de la République, Paul Bihan.
00:49Il a été reçu par le ministre d'État, Ferdinand Gourault.
00:53À l'école, cours du soir, sur les activités post et périscolaires.
00:57Cap pratique des clubs autrefois créés de valeur et de talent est désormais en chute libre.
01:03Nous irons à la recherche du temps perdu dans l'enquête du soir.
01:07Voilà donc pour les titres.
01:08Restez sur la CRTV pour regarder le 20h30.
01:12Et je vous dis tout sur tout cela tout de suite.
01:17Nul besoin de vous corrompre pour regarder ce journal.
01:21Mais la corruption fait rage dans la société camerounaise.
01:25Tant et si bien que le chef de l'État en a parlé avec humeur il y a huit jours.
01:31En 2023, le pays a perdu 114 milliards de francs CFA du fait de ce fléau, selon la CONAC.
01:38De l'argent qui aurait servi à la construction d'écoles, d'hôpitaux, de routes
01:43ou même à la modernisation des infrastructures de transport.
01:46Sur ce que coûte la corruption au Cameroun, voici l'enquête de Cyril Kigembepe.
01:5443 entreprises des BTP ont été exclues de la commande publique en 2023.
01:59Elles étaient engagées dans des chantiers divers, écoles, centres de santé, routes.
02:04Du coup, la croissance dans ces secteurs est renvoyée à plus tard.
02:08Lorsque les activités liées à la corruption s'y mêlent,
02:12c'est clair que ça va créer des coûts en termes d'investissement de ce projet.
02:18Nous serons dans une situation de chercher un financement supplémentaire
02:23pour pouvoir faire avancer ce projet qui est à même de créer de la croissance et économie.
02:29Le Cameroun, dans la même période, a enregistré 447 mouvements financiers suspects.
02:33La pratique de la corruption crée des inégalités sur le plan social.
02:38Là où ceux qui ont les moyens peuvent payer pour obtenir un service,
02:42ceux qui n'ont pas de moyens ne pourront pas obtenir le même service.
02:47Alors qu'il est question que le service public est destiné à égale importance,
02:53à l'ensemble du peuple camerounais.
02:56Le tribunal criminel spécial a rendu 23 arrêts.
03:00Des fonctionnaires et autres administrateurs privent ainsi l'État de ressources énormes.
03:05En tout, 114 milliards de francs CFA perdus en une seule année.
03:10De plus en plus au Cameroun, le titre foncier est paupérisé.
03:13Donc on va d'annulation en annulation du titre foncier.
03:17Par conséquent, les investisseurs ne sont pas à l'aise à investir au Cameroun.
03:22Le système bancaire lui-même est de plus en plus fragilisé
03:27parce qu'il adosse l'espace et crédit sur les titres fonciers
03:32qui sont des garanties crédibles.
03:35La Commission nationale anticorruption,
03:37le ministère en charge du contrôle supérieur de l'État
03:40et d'autres entités sont interpellés pour tordre le coup à la corruption.
03:46Il faut justement monter d'un cran dans la lutte contre la corruption.
03:50Le chef de l'État, Paul Biya, s'est montré amer dans son discours la semaine dernière.
03:54Les opérateurs économiques, acteurs politiques et juristes abordés par nos équipes
03:59pensent que le mal doit être traité à sa racine.
04:02Recueil de quelques avis dans ce reportage de Joséphie Thotté.
04:08Tantôt occultés, tantôt banalisés,
04:10voire encouragés de façon hypocrite par les corrompus et les corrupteurs,
04:14les dessous de table ont pourtant un impact incontestable sur tout le monde,
04:18y compris sur leurs auteurs.
04:20Pour les opérateurs économiques,
04:22gendarmerie, police, marché public, routes, douanes et impôts
04:25sont parmi tant d'autres les secteurs névralgiques.
04:29Pour en venir à bout, il faut persister dans la dématérialisation.
04:33Le fait qu'on rencontre des gens,
04:35le fait qu'il y a des contacts physiques dans les services publics
04:39crée automatiquement des négociations.
04:42Cette dématérialisation existe,
04:44mais les services des impôts eux-mêmes provoquent le physique.
04:47Si l'environnement compliquait la vie aux corrompus et aux corrupteurs,
04:51il y en aurait moins.
04:53Les juristes, quant à eux, sont persuadés
04:55que la déclaration des biens n'est pas suffisante.
04:58Il faut légiférer davantage.
05:01Pour moi, la faille de la déclaration
05:03repose sur la sincérité de la déclaration.
05:07On a limité la déclaration des biens
05:10aux biens du conjoint, de la personne nommée et de ses enfants,
05:15mais quitte de ses parents.
05:17Par-delà les lois, la lutte contre la corruption
05:19appelle une révolution des mentalités
05:21et une implication active de tous les citoyens camerounais.
05:25Il faut apprendre aux Camerounais à avoir honte,
05:30parce que la honte a quitté les Camerounais.
05:32Dans la lutte contre la corruption au Cameroun,
05:35de nombreux progrès, sous l'impulsion du chef de l'État Paul Pilla,
05:38ont été réalisés.
05:39Le mouvement anti-corruption a généré l'approche préventive et répressive.
05:44Malgré tout, corrompu et corrupteur continuent de faire ami-ami,
05:48une amitié qui doit connaître une fin immédiate.
05:52Vous l'avez entendu dans le message à la Nation,
05:55le 31 décembre dernier,
05:56le président de la République Paul Pilla annonce de mauvais jours
05:59pour ceux qui se rendent coupables de corruption
06:02et de détournement des déniers publics.
06:04Je vous propose de réécouter le chef de l'État
06:09dans cet extrait de discours sélectionné par Joseph Itoté.
06:13Améliorer la gouvernance,
06:16c'est aussi amplifier la lutte contre la corruption
06:20et les détournements des déniers publics.
06:23C'est garantir une sécurité juridique
06:27aux investissements privés.
06:30C'est assurer la protection de la propriété foncière,
06:34où certaines dérives ont été constatées.
06:38Soyez assurés d'une chose,
06:41des sanctions appropriées seront infligées
06:45aux états d'infraction qui seront établis.
06:50La cartographie des médias au Cameroun a été présentée
06:54cet après-midi même au Premier ministre
06:56et chef du gouvernement Joseph Dionne Gouté.
06:59C'était au cours d'une audience accordée
07:01à une délégation du Conseil national de la communication
07:04conduite par Joseph Tchébonken Kalabupsou,
07:09le président de cet organe de régulation.
07:11Le bien fondé du document dans le compteur rendu
07:15de notre correspondante permanente à l'immeuble Étoile,
07:18Laurentine Bokono.
07:21Cartographie des médias au Cameroun.
07:23Tel est le titre de ce recueil statistique
07:26de l'écosystème médiatique camerounais
07:28qui recense à date 760 médias déclarés,
07:32dont 93 chaînes de télévision,
07:35139 radios commerciales,
07:37169 radios communautaires,
07:39232 organes de presse écrite,
07:4272 organes de presse en ligne
07:45et 65 opérateurs de télédistribution.
07:48C'est une grande première au Cameroun.
07:50En tant qu'organe régulateur,
07:53nous avons entrepris
07:56de produire une cartographie des médias au Cameroun.
07:58Ainsi, différentes administrations disposent
08:02d'un document de travail à partir duquel
08:04l'on peut réguler ou accompagner la presse au Cameroun.
08:08D'abord, les institutions concernées comme Antik
08:11ont arrêté le ministère des P&T
08:14parce que c'est eux qui font l'attribution de fréquences.
08:18À partir de ce document, nous connaissons déjà exactement
08:22qui fait quoi et où,
08:24parce que nous avons les adresses de tous les organes
08:28qui opèrent au Cameroun.
08:29Cartographie des médias au Cameroun est un document bilingue
08:33écrit dans les deux langues officielles du pays,
08:36le français et l'anglais.
08:38Il comprend dix chapitres pour dix régions.
08:41Le document reproduit la photographie détaillée
08:44et analytique des forces et faiblesses
08:47d'un secteur clé pour l'avenir de la nation
08:49si l'on prend en compte le rôle des médias
08:52dans la préservation de la paix sociale,
08:54de l'unité nationale et du vivre-ensemble.
08:59Nouvelle impulsion à la coopération bilatérale
09:01entre le Cameroun et l'Algérie.
09:04C'est tout le sens de l'audience accordée cet après-midi
09:07au nom du chef de l'État
09:08par le ministre d'État, secrétaire général
09:11de la présidence de la République, Ferdinand Gongo,
09:13au ministre d'État algérien en charge des affaires étrangères.
09:17Ahmed Attaf était porteur d'un pli fermé
09:21du président Abdelmadjid Tebboune,
09:23adressé à son homologue, le numéro 1 camerounais.
09:26Yves-Marc Mezzo.
09:30C'est la première personnalité étrangère
09:32à être reçue officiellement au palais de l'unité
09:35en ce début d'année 2025.
09:37Ahmed Attaf fait son nom.
09:39Il est le ministre d'État algérien en charge des affaires étrangères,
09:42de la communauté nationale à l'étranger
09:44et des affaires africaines.
09:47Il est reçu ce 7 janvier 2025 au nom du chef de l'État
09:50par le ministre d'État, secrétaire général
09:52de la présidence de la République, Ferdinand Gongo,
09:55à qui il va remettre un pli fermé
09:57du président de la République algérienne populaire et démocratique
10:00destiné au président camerounais.
10:03Au cours de ces dernières semaines,
10:04l'on a assisté à un balai diplomatique entre Yaoundé et Alger.
10:09Le couronnement étant l'audience que le président algérien
10:12a accordée à Lejeune Belambela,
10:14le ministre des Relations extérieures en voie spéciale du président Bia,
10:18le 22 décembre dernier.
10:20La rencontre de ce 7 janvier 2025
10:23entre Ferdinand Gongo et Ahmed Attaf
10:26s'inscrit donc dans cette dynamique
10:28d'approfondissement des relations entre les deux capitales.
10:31Je ne crois pas divulguer la teneur de la lettre
10:39en vous disant que celle-ci se rapporte essentiellement
10:45aux voies et moyens de consolidation de notre relation bilatérale.
10:50Cette relation a besoin d'une nouvelle dynamique,
10:52elle a besoin d'une substance plus grande
10:56et la visite de mon frère,
11:01le ministre des Affaires étrangères camerounais à Alger
11:05et mon séjour aujourd'hui à Yaoundé
11:10ont précisément pour objectif,
11:13avec la bénédiction de nos deux chefs d'État,
11:16de procéder à une relance de cette coopération dans toutes ses dimensions.
11:23Au-delà des aspects purement institutionnels et politiques,
11:26Yaoundé et Alger sont déterminés à muscler davantage leur coopération réciproque
11:31avec un intérêt plus soutenu pour les transports,
11:33l'agriculture, l'énergie et la formation entre autres.
11:37La coopération économique tient à se mettre
11:41au diapason de l'excellence de ses relations politiques.
11:44J'ai parlé de priorité de coopération que nous avons identifié ensemble.
11:49Le secteur des transports est en train de donner d'excellents résultats
11:53à un point tel que nous envisageons ensemble,
11:57Camerounais et Algériens en extension,
11:59à travers une desserte maritime.
12:01Après la desserte aérienne,
12:04il y a le domaine de l'agriculture qui a été identifié comme un autre secteur prioritaire.
12:10Le domaine de la formation,
12:13le domaine de l'enseignement supérieur, de la formation professionnelle.
12:16Je tiens à vous dire que nous tirons une grande fierté en Algérie
12:20du fait que mille filles et mille garçons du Cameroun
12:26ont étudié dans les universités algériennes
12:28et qui sont sortis diplômés des universités algériennes.
12:32La coopération dans le domaine de la santé,
12:35c'est une priorité aussi dans le domaine de notre coopération.
12:40La coopération dans le domaine de l'énergie,
12:43l'approvisionnement en énergie, c'est un autre secteur prioritaire.
12:47Avec la conviction que son séjour en terre camerounaise
12:50va contribuer à matérialiser la volonté des deux chefs d'État,
12:54Paul Bia du Cameroun et Abdelmadjid Tebboune d'Algérie
12:57à donner une impulsion nouvelle à la relation entre les deux pays,
13:00l'émissaire algérien va quitter le palais de l'unité.
13:05Il était une fois l'éclobe dans les établissements scolaires.
13:09Ce n'est pas un conte, non, mais l'évocation d'une époque
13:13qui a moulé des talents et révélé des génies.
13:16Ces creusets de valeurs façonnent de moins en moins les élèves.
13:20Allons donc à la recherche du temps perdu dans cette enquête
13:23sur les activités post- et périscolaires.
13:26C'est une signature d'un ancien du club journal, Aboubakar Abou.
13:32Par le portail ou par les airs,
13:34nous tentons de percer les raisons de cette perte de vitalité des clubs
13:39dans les établissements scolaires.
13:40Aujourd'hui, ils ne sont plus qu'un beau souvenir.
13:43Mais pourquoi ?
13:45Les parents estiment que c'est des activités
13:47parfois qui absorbent le temps des études.
13:52Aujourd'hui, on parle beaucoup plus de digitalisation.
13:54Allez, stop !
13:55Dans d'autres établissements, ces clubs font de la résistance.
13:59Et c'est des bonnes guerres.
14:01Parfois, c'est un blocage que l'enfant a.
14:03Et dès que vous lui donnez l'opportunité de pouvoir s'exprimer à travers un club,
14:07c'est un déclic que vous avez déclenché.
14:10En plongée, on peut voir ici des élèves en pleine séance.
14:13Facile à reconnaître.
14:14C'est le club de sport.
14:16Plus loin, on prépare même le futur de ses apprenants.
14:20C'est ce qui fait la différence entre le journalisme et les autres métiers.
14:23Vous ne pouvez pas...
14:23Nous nous organisons pour que justement les différents clubs
14:27puissent faire le tour des entreprises
14:30de s'imprégner de ce qu'on appelle la culture d'entreprise.
14:33Nous avons apporté une innovation aujourd'hui,
14:35la mise sur pied d'un club entrepreneuriat.
14:39Des activités qui rendent plus complète la formation.
14:42Parce que l'enfant a besoin de tout ça.
14:45Nous avons des enfants qui partent du club journal
14:49et qui prennent la filière du journalisme parce qu'ils ont été intéressés.
14:53Et voici la preuve par 5
14:55que la vie sourit toujours aux anciens pensionnaires des clubs.
14:58Le club journal du lycée Bilingue de Béatois
15:01a moulé de nombreuses vedettes.
15:03Romia Toussengoc,
15:04Ata Bajinaouma,
15:05Ouakar Abou,
15:06Bapt Wilsama,
15:07William Badié,
15:08Clavert Pastandanga,
15:09Derrick Tememoua.
15:10L'artiste Crotale,
15:12Il a été au club musique.
15:14Aujourd'hui, nous voyons les enfants,
15:16ils consomment de la drogue
15:18parce qu'ils débordent d'énergie.
15:20Et l'on ne le dira jamais assez,
15:22Lido Ergosum,
15:24Je joue dont je suis.
15:27Nous restons à l'école avec l'enjeu de ce trimestre court et déterminant
15:32qui n'est autre que la performance
15:34à améliorer pour certains ou à maintenir pour d'autres.
15:38Les parents délégués, les plus proches des professeurs titulaires de classe,
15:41ils tiennent évidemment un rôle important.
15:43Comment la collaboration se passe-t-elle jusqu'ici
15:46et que faut-il reviser ?
15:48Examen de la copie du lycée bilingue d'Ongoleton,
15:52ici à Yaoundé,
15:53où c'est rendu.
15:54Laetitia Onana.
15:58Il ne se fera pas prendre au piège de la dernière minute.
16:03Anja George,
16:04serein et le pas décisif,
16:06sait qu'il doit davantage tirer les oreilles à ses petits
16:10pour obtenir d'eux les meilleurs résultats scolaires
16:14au second trimestre de l'année.
16:16Il y a beaucoup de situations dans cette génération-ci.
16:21Beaucoup d'élèves prennent le drogue,
16:23fument tout et pas dans le salle de classe pour demander s'il y a des soucis.
16:28Enseignant de géographie et senseur,
16:31il fait également partie des 60 parents délégués
16:34élus cette année au lycée bilingue d'Ongoleton.
16:38Le parent délégué n'est pas seulement là
16:41pour jouer le rôle de point focal.
16:45Il peut faire des propositions à l'administration du lycée.
16:49Son principal collaborateur, c'est le professeur principal.
16:52Il est un parent pour tous les enfants de la classe.
16:56La preuve, pendant les conseils de discipline,
16:59il doit être présent.
17:00Il peut défendre l'enfant qui n'est pas sien.
17:02Il peut même susciter l'humilation dans une classe.
17:05Il doit se rendre compte que certains enfants ne travaillent moins que d'autres.
17:09Il y en a qui priment.
17:10La mission du parent délégué consiste donc, en définitive,
17:15à consacrer du temps, de l'espace et même de l'argent
17:20à ceux qui sont au centre de l'apprentissage,
17:23les élèves.
17:26Le ministre des Finances, Louis-Paul Mottazé,
17:28a reçu ce mardi en audience
17:31le nouvel ambassadeur de Côte d'Ivoire au Cameroun,
17:33Philbert Kouassi-Gleglos.
17:35Prise de contact et sujet de coopération bilatérale au menu.
17:39Les détails dans cet extrait du diplomate ivoirien
17:43sélectionné par Christelle Fouda.
17:46C'était pour nous une occasion d'abord de venir le saluer
17:50après la présentation de mes lettres de créance au président de l'IA
17:54et d'évoquer avec lui
17:56les possibilités vraiment de renforcer
17:59notre coopération bilatérale
18:02et nos échanges surtout au plan commercial.
18:06Nos deux pays ont d'immenses potentialités économiques,
18:10notamment au plan agricole,
18:12mais il est question aujourd'hui
18:15de capitaliser l'élan de fraternité
18:19que nos deux pays entretiennent.
18:23Fin de la conférence annuelle des services
18:25du ministère du Travail et de la Sécurité Sociale
18:28ce mardi à Yaoundé.
18:30Le ministre Grégoire Ouna engage ses équipes
18:33à parfaire la couverture de la Sécurité Sociale au Cameroun.
18:38Elvire Angeline Ebalé.
18:40Moderniser le circuit d'attribution des médailles d'honneur du travail
18:44via la simplification et la vulgarisation des procédures à la matière,
18:48renforcer le dispositif de lutte contre la corruption,
18:51consolider le cadre juridique de la médecine du travail,
18:55c'est l'économie des résolutions qui découlent
18:57de deux jours de travaux des responsables des services centraux
19:00et déconcentrés du ministère du Travail.
19:02Je nous engage en cette année
19:05à donner davantage d'élan à nos actions,
19:08à renforcer notre attachement à l'éthique
19:11et à la déontologie administrative,
19:15principalement surveiller autour de la célérité
19:19dans le traitement objectif des dossiers
19:22et le respect de la hiérarchie.
19:24Une manière futuriste avec intelligence
19:28et culture de la rigueur et de la discipline
19:31à l'atteinte des résultats fixés
19:34en matière de sécurité sociale
19:37et de travail décent pour tous dans notre pays.
19:43Autant d'enjeux et des défis qui interpellent
19:45l'administration du travail dans un environnement
19:47où les aspirations des salariés vont sans cesse croissante.
19:52Elections Cameroon est au front.
19:55L'antenne régionale de l'extrême-nord
19:56totalise déjà près de 250 nouvelles personnes
20:00inscrites sur les listes électorales
20:02depuis le lancement de la campagne 2025.
20:05Seul frein à cet élan,
20:07quelques poches d'insécurité de la région,
20:09le point des opérations avec un de nos correspondants amarois,
20:14Amadou Sanda, Kaigama.
20:16Avec un objectif de 101 000 inscrits
20:20pour cette année 2025,
20:22la région de l'extrême-nord
20:23a déjà commencé avec les inscriptions.
20:26L'extrême-nord a deux types d'inscrits qu'on pourrait dire.
20:31Les inscrits jusqu'au 31 décembre,
20:34autour de 1 240 000 personnes déjà inscrites.
20:38Et le premier jour, nous avons pu enregistrer
20:42près de 246 personnes.
20:45Dans ce processus d'enrôlement,
20:47certaines difficultés persistent.
20:49Il y a eu un regain d'insécurité dans les zones rouges.
20:53Par exemple, le premier jour à Kolofata,
20:55les agents nous ont dit qu'il y a eu beaucoup d'enlevements
20:58et ça leur a fait peur de se déployer sur le terrain.
21:01Mais nous leur avons recommandé une prudence externe
21:06et qu'ils restent en poste fixe au lieu d'aller en poste avancé.
21:10Néanmoins, des stratégies sont mises sur pied
21:12pour atteindre les objectifs fixés.
21:15Quand on descend, il y a les portes à porte.
21:18Il y a les crieurs qui partent annoncer
21:23que l'électorat est descendu.
21:24Nous avons aussi des partenaires
21:26qui nous aident avec les mégaphones
21:28et d'autres moyens de communication pour attirer les masses.
21:31Les équipes à travers la région sont mobilisées
21:34et continuent à faire inscrire.
21:37Le chairman du Social Democratic Front
21:40veut une presse libre mais responsable en 2025,
21:44année électorale au Cameroun.
21:47Le député Joshua aussi l'a fait savoir ce mardi
21:50lors d'un déjeuner de presse à Douala.
21:53Le leader du SDF a saisi l'occasion
21:55pour inviter les Camerounais à s'inscrire massivement
21:59sur les listes électorales
22:01« seule arme de changement au Cameroun ».
22:04Il s'est également prononcé sur des sujets d'actualité
22:08comme les récentes sorties de certains évêques
22:10sur la présidentielle de 2025.
22:13Pour lui, il faut laisser parler les prélats
22:16qui, dit-il, sont dans leur rôle.
22:21Les évêques du Cameroun,
22:22justement réunis pour leur 48e séminaire annuel à Boya,
22:27invitent les populations à garder espoir et confiance en Dieu.
22:32C'est la teneur du message délivré ce mardi
22:34par le président de la Conférence épiscopale nationale,
22:37Mgr Andrew Nkea.
22:40C'était à l'ouverture des travaux.
22:41Salvador Butcha.
22:42Pendant les travaux de leur séminaire annuel d'une semaine à Boya,
22:50les évêques du Cameroun vont aborder des sujets
22:52qui préoccupent le quotidien des populations,
22:54à savoir le bien-être et la paix dans les zones en crise.
22:58Pour cela, le président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun
23:02propose la recette miracle du pape François aux populations
23:06qui aient l'espérance et la confiance en Dieu.
23:10Malgré tous les problèmes que nous traversons,
23:12nous ne pouvons pas perdre l'espoir.
23:15Nous continuons à espérer pour un Cameroun plein de joie,
23:19un Cameroun de l'unité,
23:20un Cameroun qui va prendre soin du bien-être de tous les Camerounais.
23:24Par la suite, il invite tous les Camerounais à une responsabilité collective
23:28pour la construction de la nation.
23:30Mgr Andrew Nkea, l'archevêque de Baminda,
23:33rassure que le séminaire des évêques continuera sa mission première,
23:37celle d'être au service de la justice, de la paix et de la réconciliation,
23:41d'où le thème sur la synodalité, pour prôner les valeurs de l'unité.
23:44Honoré de recevoir ce 48e séminaire annuel des évêques à Boya,
23:4946 ans après, le maire David Mafanina Mange,
23:52Mgr Michael Bibi et le gouverneur Bernardo Kali Abilaye
23:56remercient les évêques du Cameroun pour leur prière incessante
24:00qui contribue au retour de la paix dans le sud-ouest et le nord-ouest.
24:05En rapport avec l'actualité du clergé,
24:09nous avons reçu cet important communiqué du gouvernement,
24:12déclaration de certains évêques de l'église catholique romaine
24:16au sujet de l'élection présidentielle de 2025 au Cameroun,
24:20lecture intégrale, ici et maintenant.
24:23Depuis quelques jours, plus précisément à la suite du message
24:27de fin d'année du chef de l'État à la nation,
24:30l'on a pu noter ça et là, diverses réactions de nos concitoyens
24:36à travers les médias conventionnels et les réseaux sociaux,
24:39dont celle de quelques prix-là de l'église catholique
24:44en rapport avec l'élection présidentielle prévue cette année.
24:49Tout en reconnaissant le droit de tous à la libre expression de leurs opinions
24:54dans les limites fixées par les lois de la République,
24:57le gouvernement déplore vivement la véhémence de certaines prises d'opposition
25:03focalisées sur le seul enjeu présidentiel
25:06et fondées sur une interprétation spécieuse et abusive
25:11des propos du Président de la République.
25:14À cet égard, il convient de rappeler
25:16que le Président de la République a été investi d'un mandat de 7 ans
25:21et, à quelques mois de son terme,
25:23il lui est tout à fait loisible de rassurer ses concitoyens
25:28quant à sa détermination à l'assumer pleinement,
25:31avec la même ardeur et le même devouement.
25:35Par ailleurs, le gouvernement tient à rappeler
25:38que le Cameroun est un État laïque
25:40où les religions cohabitent en bonne intelligence
25:43et entretiennent des relations harmonieuses avec les pouvoirs publics.
25:48C'est dire qu'il n'existe aucun conflit entre le gouvernement
25:52et les confessions religieuses, en l'occurrence l'église catholique.
25:57De même, le gouvernement réaffirme
25:59que le Cameroun se veut une démocratie et un État de droit
26:04où les citoyens, quels qu'ils soient,
26:06peuvent s'exprimer librement et faire connaître leur point de vue
26:10sur les grands enjeux de la nation.
26:14Aussi, le gouvernement considère-t-il
26:16que les prises de positions tranchées des quelques autorités religieuses
26:20sur la prochaine présidentielle,
26:23positions qui relèvent manifestement des pures supputations,
26:27n'engagent que celles-ci et ne sauraient en rien
26:31ni mettre en cause les relations entre l'État et les confessions religieuses,
26:36ni influer sur le libre choix des Camerounais
26:39qui sauront, le moment venu,
26:41s'y déterminer en toute souveraineté et en toute responsabilité.
26:47Au démerant, s'agissant de son éventuelle candidature
26:50à la présidence de la République,
26:52le président Paul Biya a déjà dit lui-même
27:00qu'en temps opportun, il fera savoir
27:03s'il se porte ou non candidat à cette élection.
27:08Ce qui rend désormais superfétatoire toute polémique sur cette question.
27:14Le gouvernement invite donc les uns et les autres
27:17à s'en tenir à cette réponse
27:19en même temps qu'il demande à toutes celles et tous ceux
27:24qui aspireraient à la fonction présidentielle
27:28de se préparer du mieux possible à prendre part à une élection
27:33dont il travaille avec les structures compétentes
27:36à garantir le bon déroulement dans un climat de sérénité,
27:41de transparence et de paix.
27:44C'est un communiqué signé du ministre de la Communication,
27:47porte-parole du gouvernement René Emmanuel Sadi.
27:52Vous regardez le 20h30 sur la CRTV
27:55et il est 20h passé de 58 minutes.
27:58Direction la région de l'Ouest où plus de 300 fagots de bois
28:03ont été offerts à la chefferie Balengu
28:06par les jeunes de ce village,
28:07résident au Cameroun ou à l'étranger.
28:11Le roi des Balengu, Sa Majesté Elvis-Guy Gemene-Hapi,
28:16salue là un rituel qui date des années 50.
28:20Emmanuel Kolokou.
28:23À l'esplanade de la chefferie supérieure des Balengu,
28:26les hommes robustes portent des fagots de bois par vagues.
28:29Le chef des Balengu, Sa Majesté Elvis-Guy Gemene-Hapi,
28:32les reçoit avec joie.
28:33Les fils et filles ressortissantes de ce village sont bien organisées.
28:36Les groupes venus des villes du Cameroun comme Cribi, Douala et Aoundé-Oubouya,
28:40ceux venus des pays étrangers comme le Canada
28:42et ceux vivant sur place à Balengu.
28:44Près de 400 fagots de bois sont ainsi offerts au roi.
28:47Après la guerre de l'indépendance, presque tout était éteint.
28:51Avec la force du grand Dieu, on est en train de tout renouveler.
28:55Les produits dérivés du bois, comme les salons et autres meubles,
28:58sont aussi offerts par les grands notables et les groupes d'élite.
29:01Le bois était un élément essentiel dans la vie de nos peuples dans le passé.
29:07Ça a parti du bois qu'on faisait la cuisine,
29:09ça a parti du bois qu'on se réchauffe
29:11et donc le roi a besoin du bois pendant toute l'année.
29:14Cette tradition disparue depuis les années 50,
29:16suite à l'instabilité, renaît de ses cendres
29:19après la tournée du roi de Balengu dans les différents quartiers de son village.
29:22Une tournée qui se termine ici à Tila, le quartier de la chefferie,
29:26où une voiture de luxe lui est offerte par les princes.
29:29Il a aussi collecté des fonds pour le développement communautaire
29:32après avoir posé des problèmes fondamentaux
29:34qui minent le progrès de cette entité de l'arrondissement des basous.
29:39En sport, ce sera Jean-Jacques Ndoudoumou,
29:42le président du Comité national paralympique du Cameroun de 2025 à 2028.
29:48Il a été reconduit ce mardi au terme de l'Assemblée générale élective tenue à Yaoundé.
29:53Il a fait tomber son concurrent, Jean-Marie Aleokol Mabieme,
29:58au terme d'un vote serré.
30:00Evariste Yenga.
30:03Une fin heureuse.
30:04Jean-Jacques Ndoudoumou est élu président du Comité national paralympique du Cameroun.
30:09Très satisfait de la confiance
30:12qu'il vient de mettre au Nouvelle-Est.
30:14Il y a eu du doute.
30:15Avant d'y arriver, son candidat rival Jean-Marie Aleokol Mabieme s'est dressé
30:20à un obstacle proposant une liste concurrente.
30:23Le bureau électoral renverra les deux candidats.
30:25Ce concerté en vain.
30:27Puis une médiation des présidents de fédération sera elle aussi sans succès.
30:32Jean-Marie Aleokol maintient sa candidature,
30:34mais sa liste sera finalement rejetée à cause du doublon des membres électeurs.
30:39C'est ça qui montre que le mouvement paralympique Cameroun est en train de mûrir.
30:45Au bout du compte, le verdict viendra des urnes.
30:4844 voix pour, 22 bulletins nuls pour les 66 suffrages exprimés.
30:53Suffisant pour réélire Jean-Jacques Ndoudoumou,
30:55un président qui fixe déjà le cap de son quatrième mandat.
30:59Présence massive des parathlètes Camerounais à Los Angeles.
31:05Et puis prestations honorables des qualifiés pendant les compétitions.
31:10Cette paralympiade s'achève en 2028,
31:12au lendemain des Jeux paralympiques de Los Angeles aux Etats-Unis.
31:17Il est arrivé à la vitesse d'une flèche à la CRTV ce mardi.
31:21L'athlète spécialiste des 100 et 200 mètres, Emmanuel Essémé,
31:26a été reçu par le directeur général de l'office, Charles Ndongo.
31:29Le médaillé d'or au dernier Jeux africains et aux Jeux du Commonwealth
31:33a exprimé sa joie et sa reconnaissance
31:36pour l'accompagnement multiforme de la chaîne nationale.
31:40Robert Bajek.
31:43L'homme le plus rapide du Cameroun a, le temps d'un après-midi,
31:46arrêté sa course pour s'entretenir avec le directeur général de la CRTV,
31:50Charles Ndongo.
31:51Les deux hommes, dans un échange bref mais convivial,
31:54ont retracé le parcours du spécialiste du 100 et du 200 mètres.
31:58Emmanuel Essémé en ressort reconnaissant.
32:01Le directeur général, il faut être précis, m'a reçu, il est très chaleureux
32:06et puis il m'a encouragé pour la saison à venir.
32:10Il a également promis que la CRTV serait là pour me soutenir
32:13pendant mes compétitions, pour courbir les compétitions
32:17et augmenter la visibilité.
32:20Après une année 2024 marquée par B.O.,
32:23la médaille d'or aux Jeux africains à Accra est débat.
32:26L'élimination en demi-finale aux 100 mètres aux Jeux olympiques de Paris.
32:30En avant à présent, en grande foulée, sur les défis de 2025.
32:34Cette année 2025 contient beaucoup de compétitions,
32:36notamment les championnats du monde qui auront lieu à Tokyo en septembre.
32:42Il y a également la série de la Diamond League qui débute dans la ville.
32:46Il y a également les Jeux islamiques.
32:50Donc c'est une année très chargée où je compte représenter le Cameroun à fond.
32:55Celui qui vient tout juste de convoler en juste une hausse,
32:57en a encore sur le pied et il est prêt à le démontrer.
33:02Fête de fin d'année riche en cadeaux pour les enfants internés
33:05à l'hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique de Douala,
33:09le personnel de BGFI Banque leur a rendu une visite de réconfort,
33:14les bras chargés.
33:15La joie des bénéficiaires dans ce reportage de Napoléon Bonaparte Besong.
33:22BGFI Banque Cameroun ne fait pas que des entrées.
33:25L'institution bancaire fait également des sorties avec la main sur le cœur.
33:30En témoigne cette présence de son personnel dans les murs de l'hôpital gynéco-obstétrique
33:35et pédiatrique de Douala.
33:37Lorsqu'on vient dans ce type d'hôpital où on s'occupe principalement des enfants et des femmes,
33:43c'est des choses qui nous touchent.
33:45Vous savez que c'est des couches très sensibles de notre population aujourd'hui.
33:50Parmi les heureux bénéficiaires, les patients des services de néonatalogie et pédiatrie.
33:56Un chèque bancaire pour régler certaines factures impayées
33:59et des cadeaux pour un Noël sans fin.
34:02Que du bonheur.
34:04C'est des initiatives qu'il faut saluer.
34:07Et nous félicitons et nous remercions particulièrement BGFI
34:11pour cette belle initiative qui va venir donner de la joie aux malades.
34:15Comme il en a été pour les malades souffrant d'insuffisance rénale
34:19à l'hôpital général de Douala.
34:21Ceux de Généco n'ont que des larmes pour exprimer leur gratitude
34:25à l'égard d'un acte de générosité inattendu.
34:28Je suis tellement émue.
34:30Je suis sur le cours de l'émotion.
34:34Ça fait longtemps que je suis à l'hôpital avec l'enfant.
34:37Avec cette facture, je ne savais pas comment m'en sortir.
34:40Aujourd'hui, je reçois le coup de la grâce.
34:45C'est une immense joie.
34:47Je ne sais pas quoi dire. Je remercie juste le Seigneur.
34:51Je dis merci aussi à BGFI pour le geste.
34:55Je suis vraiment dépassé.
34:57Structure hospitalière à la pointe de la technologie,
35:00l'hôpital généco-obstétrique et pédiatrique de Douala
35:03se souviendra à coup sûr qu'une banque avait contribué à cet impact.
35:08Son nom, BGFI Banque Cameroun.
35:10Un partenaire pour l'avenir.
35:14Ainsi va le Cameroun ce soir.
35:16Merci de votre précieuse attention.
35:18Très belle soirée sur votre antenne, la SIA TV.
35:21L'information, c'est ici. Bonsoir.
35:46Sous-titrage Société Radio-Canada