Erik Tegnér, directeur de la rédaction de Frontières, à propos d'Emmanuel Macron qui accuse Elon Musk d'ingérence : «Il a toujours ce côté caméléon».
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00:00Alors déjà, on se rappelle quand même de 2016 où Emmanuel Macron allait s'afficher
00:04avec Philippe de Villiers au Puy du Fou et qui lui-même se faisait insulter de conservateur
00:08de réactionnaire par les gens de son aile gauche.
00:10Ce n'est pas une insulte.
00:11Bien sûr.
00:12On a le droit d'être conservateur.
00:13En fait, il a toujours ce côté quand même caméléon où ça change en permanence.
00:15Je ne le vois pas non plus en train de critiquer sa principale alliée, elle est un peu moins
00:19en ce moment, mais Ursula von der Leyen, qui s'affichait avec un autre vu de l'international
00:24réactionnaire, c'est-à-dire Javier Melei, le président argentin qui quand même est
00:28vu dans cet international pour signer l'accord du Mercosur.
00:31Au passage, rien ne compte que les résultats.
00:35Le résultat de Javier Melei sur la croissance de l'Argentine, c'est juste quelque chose
00:41de complètement fou.
00:42C'est ce qui insupporte Emmanuel Macron, c'est que pour l'instant, il y a son allié
00:46effectivement Trudeau qui est en train de tomber et de l'autre côté aujourd'hui,
00:49ce sont plutôt les conservateurs qui sont en train de monter.
00:52Donc ça, c'est un point.
00:53Est-ce que j'aimerais souligner sur Elon Musk ? Il faut quand même se rappeler que
00:56Emmanuel Macron n'était pas dans l'obligation de l'inviter à Notre-Dame.
00:59C'est visiblement Donald Trump qui aurait imposé justement l'avis d'Elon Musk.