Annie Genevard, ministre de l'Agriculture, était l'invitée du 20h BFM ce lundi 6 janvier. Elle a notamment été interrogée sur la colère agricole.
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00:00Alors, nous avons dit très clairement que manifester, c'est un droit, exprimer sa détresse, sa colère, ses attentes, ses revendications, c'est quelque chose qu'il faut entendre, c'est ce que je fais depuis quatre mois, en permanence.
00:13J'ai délivré un certain nombre de mesures, les aides de soutien à la trésorerie, le fonds d'urgence pour l'indemnisation des animaux malades, et j'ai mis en place des mesures de simplification.
00:26C'est presque un demi-milliard d'allègements de charges sociales et fiscales.
00:31Mais là, ils vous disent symboliquement, laissez-nous aller à Paris.
00:33Alors, ils avaient dit, nous voulons bloquer Paris. Non, on ne bloque pas Paris. Le mouvement de la coordination rurale, c'est le seul syndicat qui est aujourd'hui présent, à la fois en Ile-de-France et sur l'agglomération lyonnaise.
00:49Nous avons en France 400 000 agriculteurs. 200 agriculteurs sont aujourd'hui mobilisés. Nous leur avons toujours dit pas de violence, pas de blocage, ne pas s'en prendre ni au bien ni aux personnes.
01:03Mais en revanche, nous vous écoutons, nous vous entendons, nous vous recevons, et c'est ce que fera le premier ministre la semaine prochaine.
01:11La présidente de la coordination rurale, je l'avais au téléphone aujourd'hui, elle m'a soumis le cas particulier d'un agriculteur qui était particulièrement dans la détresse, auquel nous avons apporté une réponse.
01:23Voilà, c'est apporter des réponses concrètes, c'est être à leur écoute. Mais pas de blocage, pas de violence, pas s'en prendre au bien aux personnes et pas bloquer.
01:32Aujourd'hui, c'est jour de rentrée scolaire.
01:34Vous ne dites pas aujourd'hui. Vous ne dites pas aujourd'hui. Pas de blocage aujourd'hui.
01:38Pas de blocage aujourd'hui, pas de blocage. Je ne suis pas certaine que les agriculteurs se rendent plus populaires auprès des Français s'ils les empêchent d'aller travailler ou s'ils les empêchent de circuler librement.