• avant-hier
[#LeCanapéRouge] Joachim Mbatchi Pambou, président du Forum de défense pour la République

📱066441717 📞 011775663

̂ :

🔗 https://lc.cx/9dgPhl


#GMT
#GMTtv
#Gabon

Category

📺
TV
Transcription
00:00Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, Bienvenue sur le canapé rouge de Gabon Mediatime, votre
00:18rendez-vous du lundi soir.
00:20Aujourd'hui, nous avons l'honneur d'accueillir Joachim Bachipambou, président du Forum pour
00:26la Défense de la République FDR, acteur de l'avis public, il a participé au dialogue
00:33national inclusif en tant que commissaire et est également le leader de la plateforme
00:38des partis politiques membres de l'appel d'Angangé.
00:41A l'aube de 2025, M. Bachipambou nous partagera son analyse des avancées, défis et perspectives
00:47de la transition en cours sous l'égide du Comité pour la transition et la restauration
00:52des institutions CTRI.
00:55Il reviendra également sur les insuffisances qu'il déplore dans cette période cruciale,
01:00notamment sur les enjeux liés à la démocratie participative, la justice sociale et les droits humains.
01:06M. Bachipambou, merci d'avoir accepté l'invitation.
01:09C'est moi qui vous le remercie.
01:11Comme il est de coutume sur le canapé rouge de Gabon Mediatime, la première question que
01:17je vais vous poser est celle de savoir comment vous portez en ce début d'année 2025.
01:23Je voudrais, avant que de me plier à l'exercice par vous voulu, commencer par remercier la
01:29direction du programme de Gabon Mediatime et vous-même singulièrement pour la marque
01:34d'amitié et de sympathie par vous-faites à ma modeste personne en me donnant l'opportunité
01:40d'échanger avec vous sur des questions d'intérêt national, mais aussi de profiter
01:46de la présente circonstance pour réitérer les meilleurs en l'adresse du peuple gabonais,
01:52mais aussi des citoyens du monde qui nous suivent partout où ils se trouvent.
01:56Cela dit, M. Léca, je me porte bien comme vous pouvez le constater.
02:03Je prie le bon Dieu pour qu'il en soit ainsi tout au long de cette année 2025.
02:08Allons-y dans le vif du sujet.
02:12Pour commencer, M. Bachipambou, l'année 2024 a été marquée par des réformes politiques
02:19et économiques importantes.
02:21Quel bilan faites-vous de cette année sur les plans politiques, sociaux et économiques?
02:26Je ne peux dire sans circonvolution aucune que c'est un bilan mitigé, toutefois il
02:34a fallu de reconnaître ici que plusieurs efforts ont été consentis dans les domaines
02:42que vous venez de citer par le CTI, sur le plan politique par exemple.
02:49L'année 2024 a été rythmée par l'articulation de la mise en route, par l'articulation permettez-moi,
03:03de la feuille de route du CTI qui s'est matérialisée par l'organisation du dialogue
03:12national inclusif, la tenue du référendum constitutionnel qui a vu une large victoire
03:20écrasante du oui sur le non et la mise en place tout naturellement du comité de rédaction du
03:31code électoral. Sur le plan économique plusieurs efforts ont été consentis pour
03:40dans le sens d'ailleurs dépurer la dette publique de l'état. On témoigne la mobilisation de 739
03:52milliards de francs CFA au cours du forum France-Gabon, le remboursement de la dette
03:58publique de l'ordre de 884 milliards de nos francs et le rachat anticipé de l'eurobond 2025
04:10estimé à 180 milliards de nos francs. Sur le plan social là aussi plusieurs efforts ont été
04:19consentis par le CTI pour alléger les conditions de vie des agents publics de l'état avec tout
04:29naturellement la révalorisation des indemnités des personnels des auxiliaires de commandement,
04:38l'octroi de 1200 postes budgétaires pour les personnels de santé, la création de 1000
04:48postes budgétaires pour les enseignants et 500 autres pour le ministère de la communication.
04:55Ce ne sont là que des exemples assez apparents et significatifs. Vous avez salué certaines actions
05:03du CTI dans vos vœux à la nation mais également souligné les insuffisances notamment en matière
05:09de lutte contre la vie chère et l'insécurité. Quels sont selon vous les domaines prioritaires
05:14à corriger pour que la transition reponde réellement aux aspirations du peuple gabonais ?
05:20Le premier domaine par vous évoquer notamment la vie chère reste une épine de démocratie. Les
05:31populations gabonaises sont en plus nombreuses, ce qui peine à manger trois fois par jour. Les
05:38conditions de vie et d'existence de nos compatriotes deviennent de plus en plus précaires. La vie au
05:44Gabon s'obscurcit de jour en jour. La demande sociale est tellement forte qu'il faille mettre
05:50un accent particulier dans la résolution des problèmes sociaux. En tant que leader de la
06:00plateforme des partis politiques de la paix et d'engager, quel rôle votre coalition a-t-elle
06:05joué dans l'accompagnement de la transition et la préparation des futures échéances électorales ?
06:12Le FDI, tout comme l'ensemble des partis politiques membres de la paix et d'engager, c'était dès l'entame
06:20du dialogue national inclusif, assigné par devoir citoyen et patriotique le rôle de centinaire des
06:32actes de la transition. Nous avons donc à cet effet joué le rôle d'alerteur, non seulement pour
06:42informer nos collègues responsables des partis politiques qui avaient été empêchés de prendre
06:52une part active en présentiel, mais aussi l'opinion nationale et internationale pour que
06:58ce dialogue soit un succès. Je pense que nous avons formidablement joué notre rôle parce que
07:06certaines décisions ont été revues grâce au rôle éminent que nous avons joué à cette occasion.
07:15Justement, dans quelle mesure les résolutions issues de ce dialogue ont-elles influencé les
07:22décisions politiques de la transition ? Il faut dire que les résolutions du dialogue
07:33national inclusif sont l'émanation de la volonté populaire. Ce sont les Gabonais de divers horizons
07:42qui, par le biais de leurs propositions, ont joué un rôle important. 38 000 propositions
07:54ont été faites. Il est donc tout à fait normal que le CETERI ait tenu compte. Le contraire aurait
08:02été catastrophique. Voilà la vérité. D'accord. Le FDR dont vous êtes le président est membre du
08:10conflit national à la démocratie qui est aujourd'hui, depuis plusieurs années, en poids à une crise
08:17institutionnelle. En un terme, beaucoup contestent de plus en plus le maintien de M. Serafin Dao à la
08:24tête de cette institution. Quelle est la position du FDR sur cette situation ? Je voudrais vous
08:31inviter à reconsidérer votre question en ce qui concerne le conseil national de la démocratie.
08:41Oui, le conseil national de la démocratie est en poids à une crise institutionnelle, certes. Mais,
08:49je voudrais, avant de continuer le développement de ma pensée, profiter de cette occasion pour
08:57rendre un vibrant hommage à l'actuel président du conseil national de la démocratie, M. Serafin Dao,
09:03grâce à qui le conseil a une âme au jour d'aujourd'hui. C'est grâce à son entregeant,
09:13son dynamisme et sa clairvoyance qu'on peut parler véritablement du conseil national de la démocratie
09:23comme étant une institution qui compte au Gabon. Il se trouve simplement que le conseil national
09:31n'a plus de manière officielle de bureau. Parce qu'en 2017, après le dialogue d'Angonjé, le président
09:45de l'époque, Ali Gongo, avait nommé le président Dao. En fait, il l'avait reconduit à la tête de
09:54l'institution sans que l'on ne renouvelle l'ensemble du bureau du conseil. Et il se trouve que le
10:08premier ministre, saisi de cette situation, a pris attache avec la Cour constitutionnelle de
10:17transition pour lui faire remarquer cette carence. Le président Dao a été notifié par la Cour, lui
10:26en joignant toute cessation d'activité en qualité de président du conseil national de la démocratie.
10:33Ce qui fait qu'aujourd'hui, le Seine est à l'image d'un bateau ivre qui n'a plus de commandant ou
10:42d'équipage. Ma position sur la question est qu'il faut impérativement, sinon nécessairement,
10:48que le président de la République, à qui il incombe la responsabilité de nommer le président
10:55de l'institution, puisque maintenant c'est le président de la République qui nomme,
11:00afin de lui donner la plénitude de ses moyens pour que le Seine remplisse le rôle de promoteur
11:07et de régulateur de la démocratie dans notre pays. Évoquons maintenant les enjeux démocratiques et
11:15votre appel anticipé à la présidentielle en excluant une partie de la classe politique dans
11:23la révision du code électoral. La version finale de ce document ne risque-t-elle pas
11:29de créer des tensions à l'avenir ? Je ne vous le fais pas dire, mais tout porte à le croire. Il
11:36aurait été de bonne alloi que cette question de révision du code électoral soit soumise à
11:47l'attention des politiques eux-mêmes. Des politiques, j'entends parler, des responsables
11:54des partis politiques. Pourquoi pas ? Ça aurait pu se faire même au sein du conseil national de
11:59la démocratie, où tous les partis politiques légalement constitués sont parties prenantes.
12:06Ça aurait eu l'effet de ce que les politiques eux-mêmes revisitent tout le dispositif du code
12:22électoral. D'ailleurs, c'est un travail qui a été fait au sein même du conseil national de la
12:26démocratie. Les conclusions de ce travail ont été révises par Mme la ministre de la réforme des
12:35institutions, qui malheureusement, je ne sais pour quelle raison, n'en a pas tenu compte. Donc,
12:43tout porte à croire qu'en fin de compte, oui, ça va poser problème, si du moins la majorité des
12:49acteurs politiques ne se retrouvent pas dans l'articulation et toutes les résolutions ou
13:00recommandations qui vont en découler. Vous parlez de réforme ou de révision unilatérale par le
13:07ministère de l'Intérieur. Est-ce que vous présagez déjà un impact sur la crédibilité des futurs
13:14échéances électorales ? Tout à fait, parce que le ministère ne peut pas être à la fois juge et
13:23parti. Là aussi, le ministre aurait dû attendre les conclusions des travaux du comité en charge
13:37de la rédaction du nouveau code électoral. Parce que, à la vérité, qu'est-ce qui va se passer
13:45une fois les travaux de celui-ci terminés, qui certainement apporteront certaines innovations
13:56qui ne cadrent pas avec la démarche actuelle ? Ce sera un gâchis, non seulement financier,
14:03mais aussi important en temps, qui aura forcément la conséquence de remettre in fine le processus
14:12en cours. Est-ce que le FDR ou alors la coalition à laquelle vous appartenez a entrepris des mesures
14:18judiciaires pour tenter d'annuler cette révision électorale ? Pour le moment, nous observons,
14:29comme tous les gabonaises, ce qui se passe. Nous attendons de voir les conclusions aussi du
14:37comité en charge de l'élaboration du nouveau code électoral pour dégager une position
14:43laquelle pourrait nous conduire à rester contre le ministère de l'Intérieur. Sur la question du
14:51rédécoupage électoral, quelle est la position de votre formation politique ? Nous sommes pour
14:57la refonte de l'ensemble des circonscriptions électorales parce qu'il y a des députés,
15:08vous conviendrez avec moi, qui sont élus avec un échantillonnage de population, parfois de
15:16500 personnes, alors qu'à côté il y a un député élu par 3 000, 5 000. Il y a des provinces aussi
15:25où il y a tellement de sièges à convoiter qu'on ne comprend pas par rapport à l'étendue du
15:42territoire. Il y a tellement d'injustices aussi à ce niveau, beaucoup d'échecs, qu'il va falloir
15:47nécessairement gommer. Selon vous, il fallait joindre les hommes politiques à cette réforme-là
15:55pour justement plus de crédibilité, plus de démocratie participative dans l'élaboration ?
16:04Effectivement, la logique aurait voulu que les politiques soient associés à ce processus parce
16:15que c'est une question qui les intéresse au plus haut point, dans la mesure où ce sont eux qui
16:20participent au concours au suffrage universel, donc qui ont une parfaite connaissance de toutes
16:26ces questions que vous évoquez présentement. Vous appelez à une anticipation de l'élection
16:33présidentielle. Pourquoi pensez-vous que cela est nécessaire pour garantir la stabilité et la
16:39confiance des citoyens dans le processus démocratique ? Surtout que le chronogramme
16:44du CTI fixe ou fixait l'échéance à août 2025. Quelle urgence y a-t-il à rapprocher cette élection-là ?
16:56Je suis dans mon rôle d'adapteur politique. La transition en cours n'a pas vocation à
17:04s'éterniser dans le temps et dans l'espace parce qu'elle est considérée par les barrières de fonds
17:15internationaux comme étant une période d'instabilité. Le Gabon a besoin de retrouver sa place dans le
17:24concert des nations et la confiance des barrières de fonds pour lui permettre d'amorcer un nouveau
17:31décollage économique. D'ailleurs, je ne suis pas le seul à penser ainsi. Plusieurs autres acteurs
17:38politiques, autres que moi, pensent la même chose. J'ai souvenance dans un passé récent que le
17:44président de la transition, le président de la République, évoquait lui aussi cette question au
17:48cours de son périple dans le Haute-Rouée où il pensait qu'il fallait aller vite, qu'il était
17:56important pour nous de passer à autre chose que cette séquence transitionnelle. Alors oui, ça peut
18:07paraître un peu précipité de ma part, mais vous voyez les raisons évoquées sont tellement
18:13pertinentes qu'il est important pour nous d'aller à l'essentiel. L'essentiel ici, c'est de
18:20retrouver un ordre constitutionnel normal le plus rapidement possible pour pouvoir nous
18:27occuper de manière urgente sur les questions sociales, la relance économique, parce que comme
18:36je le disais tantôt, nos compatriotes peinent. Notre quotidien s'obscurcit de jour en jour. Donc,
18:44il est important que cette élection présidentielle, pourquoi pas, soit anticipée. L'année 2024 a été
18:55marquée, notamment vers sa fin, par des exactions, des violations des droits de l'homme, notamment
19:02avec la torture qu'ont subi certains compatriotes à qui on a utilisé des rasoirs parce qu'ils
19:12avaient violé l'ordre de conflit ou encore les violences perpétrées contre un jeune marin,
19:18Yoann Bouna. Quelle est la position du parti ? Est-ce que vous vous appelez comme d'autres à
19:23ce que la lumière soit rapidement faite sur ce dossier ? Mais le FDL s'est prononcé dans un passé
19:32récent sur cette question. Le rôle des agents de la force de l'ordre est de sécuriser les personnes
19:44et les biens, mais aussi la défense de notre territoire. Ce n'est pas parce qu'on est policiers,
19:51gendarmes, militaires, qu'on doit outrepasser certaines mesures. Voyez-vous, j'étais choqué
20:01lorsque j'ai suivi par le canal des réseaux sociaux les exactions de ces hommes en qui nous
20:09avons confiance, rasant des centaines de compatriotes avec une seule lame gilette. Imaginez
20:18les conséquences du point de vue sanitaire. Si cette lame essuyait, elle contaminerait les autres
20:25compatriotes. Donc oui, je me suis déjà prononcé sur la question et je demande à ce qu'une enquête
20:36indépendante soit faite pour dégager les responsabilités des uns et des autres sur les
20:45mêmes conditions qui ont conduit à la mort de Monsieur Yoann Bouna, un jeune homme qui avait
20:52la vie devant lui. Ce qui n'est pas normal. Et tout ça pour quoi ? Pour une modique somme de 13
21:01millions de francs CFA. Ce qui n'est pas normal. La vie d'un être humain coûte plus cher que
21:08ces fameux 13 millions pour lesquels il a été, j'allais dire, injustement envoyé à Patras.
21:17Est-ce que vous avez le sentiment que votre appel est écouté, que l'enquête est faite ? Est-ce que
21:24vous avez des reponses de la part du gouvernement ou des autorités judiciaires sur la question ?
21:28Parce que souvent au Gabon, on a l'impression qu'on dénonce, qu'on interpelle, mais que cela finisse
21:34ensuite. Je vais dire qu'il n'y a que 2-3 jours que cette demande ou appel a été faite. Nous allons,
21:45dans un prochain laps de temps, nous battre pour que des éléments de réponse nous soient donnés
21:58de la part du ministère, à la fois de la Défense et de l'Intérieur si nécessaire. À l'aube de 2025,
22:06quels sont selon vous les trois chantiers prioritaires pour que la transition aboutisse
22:11à une véritable refondation politique et sociale du Gabon ? L'instauration d'un véritable état de
22:19droit, la lutte contre le chômage et la répartition équitable des revenus du sous-sol à tous les
22:33compatriotes gabonais. Cela pourrait se faire dans le cadre de ce que j'appelais dans mon projet de
22:38société Gabon d'abord, pour un Gabon juste et prospère pour tous, par le mécanisme du RUG,
22:46qui est le Revenu Universel Garanti, qui serait une allocation allouée à tous les compatriotes
22:54de toutes les couches sociales pour renforcer leur sentiment et leur fierté d'appartenir à
23:01la citoyenneté gabonaise. Vous appelez à une élection anticipée. Est-ce qu'on espère voir
23:10Joachim Bachi pour candidat ? Cette fois-ci peut-être pour une revanche ? Écoutez, en toute
23:20vérité, cette question n'est pas inscrite à l'ordre du jour. Toutefois, je ne puis m'empêcher
23:29de rêver à nouveau un destin national. L'avenir nous le dira. Quel message souhaiterez-vous
23:39adresser aux Gabonaises et aux Gabonais pour les mobiliser autour des enjeux démocratiques et des
23:45valeurs de justice sociale que vous défendez ? Je voudrais simplement les appeler à être maître
23:50de leur destin, à être actif, à s'éliger en sentinelle de la République, parce que les
23:57errements et atternoiements du passé ne doivent plus se reproduire à l'ère de la transition. La
24:06transition a été vécue pour des gens comme nous, comme une occasion historique de nous réinventer,
24:13de gommer les erreurs du passé pour partir sur de nouvelles bases avec l'espoir d'une réelle
24:21inclusion de toutes les couches sociales dans le processus démocratique de notre pays et même dans
24:30la gestion de la chose publique. Le constat que nous ferons aujourd'hui, c'est que les Gabonais,
24:37les jeunes de plus en plus, sont hermétiques aux questions politiques. On en voit pour preuve le
24:43faible taux de participation lors du référendum constitutionnel. Quel message à l'endroit de
24:49celles et ceux qui n'y croient plus, qui pensent que toutes les échéances électorales sont pipées
24:55et souvent les vainqueurs sont connus d'avance ? Il faut simplement amener les Gabonais à se
25:02réconcilier avec la politique, d'où l'appel puissant que je viens de faire en demandant à
25:11chaque Gabonais d'être des centinaires, de s'ériger en centinaires de la République parce qu'il en va
25:19de l'avenir de notre destin commun. D'accord, nous arrivons au terme de cette interview. Est-ce que
25:27vous avez un mot de fin à l'endroit de celles et ceux qui nous en regardent ? Je voudrais s'en
25:33parler aux Gabonais qui ne croient plus en notre capacité à nous réinventer et de croire en la
25:43possibilité d'un Gabon juste et d'un Gabon juste et équitable pour tous, de ne pas désespérer.
25:58De ne pas désespérer parce qu'il nous revient à nous, comme patriotes, de poser des actes qui
26:06permettent le développement tout à suite de notre pays. L'État, la présidence ne doit pas,
26:15sinon ne doit plus exister à chacun de devenir maître de son destin et de se battre pour l'avenir
26:23du pays. Monsieur Mbatchi Tambou, nous vous remercions pour cet échange. Nous espérons
26:30que vos appels en faveur d'un Gabon plus juste, plus démocratique et plus prospère trouveront
26:36un écho auprès des autorités et des citoyens. Bonne continuation à vous et à votre parti,
26:41le Forum pour la Défense de la République, dans vos engagements pour le pays. Mesdames,
26:46Messieurs, merci de nous avoir suivis. Nous revenons lundi prochain, même heure, même plateforme.
26:53Sous-titrage Société Radio-Canada

Recommandations