Officiellement débutent aujourd’hui à Bercy des discussions entre le nouveau ministre de l’Économie et des Finances, Eric Lombard, et les chefs de partis politiques pour trouver les voies et moyens de doter la France d'un budget.
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00:00Nous, nous sommes pragmatiques, c'est-à-dire que notre boussole, ce sera la défense des intérêts des Français et notamment de leur pouvoir d'achat.
00:06Donc quand on ne vous dit pas de hausse d'impôts, c'est bon ?
00:08Nos lignes rouges, elles sont connues, elles avaient été rappelées à M. Barnier, elles ont été formulées à M. Bayrou.
00:16On va voir si M. Bayrou change de méthode, de logiciel, s'il écoute.
00:20Là, il reçoit tout le monde.
00:21Non, mais recevoir, c'est très bien. Ensuite, il faut voir où vont les discussions, si elles aboutissent, si elles sont constructives.
00:29Encore une fois, le paysage de l'Assemblée nationale n'a pas bougé.
00:34L'Assemblée nationale reste le premier groupe du Parlement.
00:38Nous représentons 11 millions de Français qui ont envie d'être entendus, qui ont envie que leurs propositions et leurs préoccupations soient reprises.
00:46Je pense effectivement à l'allègement des charges sur les entreprises.
00:50Je pense à la restauration du pouvoir d'achat pour les ménages.
00:54Je pense aussi à des réductions en matière de train de vie de l'État, de lutte contre les gaspillages, parce que les marges de manœuvre, elles sont énormes.
01:01On n'en parle jamais ou nous sommes les seuls à en parler.
01:04Les gaspillages faramineux dans la fraude sociale, dans l'immigration, dans la solidarité internationale où nous déversons de l'argent aux quatre coins du monde,
01:12alors même qu'on demande aux Français toujours plus d'effort.
01:15Très clairement, il y a des marges de manœuvre.
01:16Il va falloir que ce gouvernement change sa méthode, change justement ses préoccupations.
01:21Et ce sera la condition, j'allais dire de sa survie, en tout cas de sa pérennité.