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00:00Et 7h45, France Bleu Roussillon, c'est fini !
00:03Vive ICI Roussillon, vous le savez aujourd'hui, votre radio change de nom
00:07et on en parle avec notre invitée Simon Colbeck, c'est notre patronne.
00:10Bonjour Christine Arribas, vous êtes la directrice d'ICI Roussillon.
00:13Alors pourquoi est-ce qu'on change de nom ce matin ?
00:16Est-ce que le bleu n'est plus à la mode ?
00:18Alors si je regarde ce qu'il y a sur nos micros là en ce moment,
00:21j'ai l'impression que c'est encore bleu et que le bleu est toujours à la mode.
00:24Et le bleu c'est une couleur qu'on a beaucoup aimée.
00:26Le réseau des locales de France Bleu existe depuis 2000,
00:30ça veut dire que ça fait 25 ans que nous nous appelons France Bleu,
00:33donc on ne quitte pas cette marque comme ça d'un claquement de doigt
00:37et on est toujours très attaché à cette marque.
00:39Mais pourquoi passer du nom France Bleu au nom ICI ?
00:42Et bien c'est parce que nous travaillons avec France 3,
00:45les locales de France 3 en région, depuis quelques années déjà.
00:49On travaille sur le même territoire,
00:51nous appartenons tous les deux à l'audiovisuel public,
00:55nous avons les mêmes valeurs, nous certifions l'information
01:00et depuis quelques années nous avons des collaborations qui sont en place
01:04et notamment ces matinales ICI Matin qui depuis 2019 se sont développées.
01:11Ici, France Bleu Roussillon est passé à diffuser ses matinales sur France 3
01:18à partir de janvier 2022, me semble-t-il.
01:21Donc, ça allait dans le bon sens de se dire qu'on allait se réunir sous la même marque,
01:28s'appeler de la même manière
01:30et je vais vous donner un petit exemple de choses qui commencent à se mettre en place et qui apparaissent.
01:35Ici, c'est peut-être la marque aussi que nous allons utiliser pour des partenariats
01:40et là en l'occurrence nous travaillons sur le partenariat avec le festival Bacchus
01:44qui est un festival important que nous aimons beaucoup
01:48et l'ancien France 3, nouveau ICI, sera aussi partenaire de cet événement
01:54donc ça veut dire qu'il y aura la télévision, la radio et le numérique
01:58qui vont pouvoir traiter cet événement.
02:01On va reparler de ce rapprochement avec nos confrères de France 3
02:05mais d'abord, changer de nom pour une radio, ce n'est absolument pas anodin.
02:08Vous le disiez, ça fait 25 ans que la marque France Bleu existait.
02:12Il y a certains de nos concurrents qui n'ont jamais changé de nom,
02:15je pense à RTL par exemple, qui n'ont jamais changé de jingle,
02:18c'est la stabilité absolue du côté de RTL.
02:20Pourquoi est-ce que nous on change de nom ?
02:22Est-ce qu'il n'y a pas un risque de déboussoler nos auditeurs derrière tout ça ?
02:25Une toute petite remarque puisque vous citez RTL qui n'a jamais changé de nom,
02:30il se trouve qu'RTL depuis quelque temps perd des auditeurs.
02:33Voilà, juste je dis ça.
02:37Pardon, rappelez-moi votre question.
02:38Est-ce qu'il n'y a pas un risque de perdre des auditeurs, de les déboussoler ?
02:41C'est possible.
02:43Maintenant, ce que je me dis, c'est que nos auditeurs qui nous aiment et nous connaissent et nous écoutent
02:47vont entendre la même radio qu'avant.
02:49On a toujours les mêmes animateurs, les mêmes journalistes, les mêmes techniciens que je salue
02:53parce qu'ils ont beaucoup travaillé sur ce changement de marque.
02:56Donc oui, évidemment, ça peut effrayer, un petit peu déstabiliser,
03:04mais nos programmes ne changent pas, c'est juste le nom qui change.
03:07Et j'ajoute que ça peut nous donner l'opportunité d'aller capter de nouveaux publics,
03:12de nouveaux auditeurs, parce que vous voyez, France Bleue, les gens nous connaissent,
03:16on a un taux de notoriété important, notamment ici dans les Pyrénées-Orientales
03:20où nous sommes la première radio, mais il y a encore des gens qui ne nous connaissent pas
03:24et ce changement de marque va s'accompagner d'une campagne de communication considérable
03:29puisqu'elle va être portée par les chaînes de France Télé et de Radio France.
03:34Ça veut dire que France Inter, la première radio de France, va communiquer sur ce changement de marque.
03:38Ça ne vous a pas échappé qu'on est dans une période où les finances publiques se font rares,
03:42nous sommes du service public.
03:44La CGT, par exemple, dit ce matin, CGT Radio France explique ce matin,
03:47que ça va coûter beaucoup d'argent si ce changement de nom, quasiment 4 millions d'euros.
03:51Alors moi, je n'ai pas ces informations, je ne connais pas le coût de cette opération.
03:56Ce que je sais, c'est que nous travaillons dans un service public, avec un budget que nous ne dépassons pas.
04:03Et que quand nous décidons de mettre des moyens sur une opération, un développement,
04:08ce sont des moyens qui ne seront pas développés ailleurs, on reste dans des budgets équilibrés.
04:12Donc oui, bien sûr, ça a un coût, c'est une question de priorité et de choix.
04:16On a considéré qu'il était important de le faire.
04:18Il est 7h49, dans Ici Matin, on parle du changement de nom de votre radio.
04:22On passe de France Bleu Roussillon à Ici Roussillon.
04:24Et notre invitée, c'est la directrice de notre radio, Christine Arribas.
04:28Et le mot France qui disparaît de notre nom, Christine Arribas, ce n'est pas rien le mot France,
04:32parce que c'est le mot qui rassemble toutes les radios du groupe Radio France.
04:36France Info, France Inter, France Culture.
04:38Le fait qu'ils disparaissent chez nous, est-ce que ce n'est pas pour nous éloigner de la maison mère,
04:42avant le rapprochement avec France 3 ?
04:44Alors, je n'ai pas été informée de ce genre d'intention.
04:46Je peux comprendre que pour des personnels qui travaillent à Radio France,
04:50ce mot France qui s'en va, ça puisse poser problème et poser des questions.
04:58En ce qui me concerne, moi je travaille à Radio France depuis très très longtemps.
05:02Et j'ai connu le changement de marque précédent, quand on s'est appelé France Bleu.
05:06Et toute l'incompréhension qui a accompagné aussi ce changement de marque.
05:10Parce qu'à l'époque, on se demandait ce que ça signifiait, bleu, ce que ça disait de nous, bleu.
05:16Ça ne disait pas ce que nous étions.
05:18Et moi ce que je vois ici, moi je suis très convaincue par ce changement de marque et ce nouveau nom,
05:22parce que je trouve que, ici, ça dit très exactement ce que l'on est, ce que l'on fait.
05:28C'est-à-dire que quelqu'un qui n'aurait jamais entendu parler de nous,
05:32et qui se balade sur une bande FM ou sur une télévision et qui voit ici,
05:36c'est tout de suite de quoi ça parle.
05:38Ça parle de chez lui, ça parle de chez nous.
05:40Il sait que c'est sa radio locale.
05:42C'est un nom que je trouve très dans l'air du temps, très moderne.
05:44Et j'ajoute qu'il existait sur nos antennes depuis longtemps.
05:48Ici, on parle d'ici, etc.
05:50Le rapprochement avec France 3, jusqu'où il va aller ? Est-ce qu'il va aller jusqu'à une fusion ?
05:54Alors, c'est très compliqué de répondre à cette question,
05:57car ça ne vous a pas échappé que nous changeons de ministre.
06:01Une décision aussi qui est politique.
06:03C'est-à-dire que, depuis quelque temps, nous avons besoin d'une directive de notre ministère de tutelle,
06:09c'est le ministère de la Culture, c'est en l'occurrence Rachida Dati,
06:14qui a été notre ministre, puis qui ensuite ne l'a plus été avec la dissolution,
06:19puis qui est revenu dans le gouvernement Barnier, puis qui est reparti et qui revient.
06:24Donc, il faut une loi individuelle pour savoir à quelle sauce nous allons être mangés.
06:28Ce qui va se passer, elle n'existe pas. Pour l'instant, on ne l'a pas.
06:30Donc, oui, il a été question à un moment donné de fusion du groupe Radio France et de France Télévision.
06:35Il a été question d'une holding, c'est-à-dire d'une structure qui chapeauterait l'ensemble.
06:40Mais pour l'instant, on en est là.
06:42Donc, je ne sais pas ce qui va se passer.
06:45On reste quand même une radio ?
06:47Bien sûr, bien sûr.
06:49Combien d'auditeurs sur les Pyrénées-Orientales aujourd'hui ?
06:51On a presque 60 000 auditeurs.
06:54C'est important ce que vous dites, parce que vous savez que nous sommes sondés.
06:59Nous avons des chiffres d'audience une fois par an,
07:02qui nous permettent de savoir si on fait bien notre travail et si les auditeurs sont satisfaits de nous.
07:07Il est bon de savoir que pendant trois ans,
07:10les auditeurs qui seront sondés et qui répondront France Bleu et pas ici,
07:15seront comptabilisés pour ici.
07:17On a trois ans pour transformer l'essai et pour qu'ensuite, d'ici trois ans,
07:21tout le monde dise bien ici, comme le font nos auditeurs.
07:25D'ailleurs, je salue nos chargés d'accueil qui leur expliquent que nous sommes ici Roussillon
07:29et qu'il faut le dire, c'est important.
07:31Merci Christine Arribas, directrice d'ici Roussillon,
07:35qui reste la première radio, évidemment, en pays catalan.
07:39Bonne journée.
07:40Merci.
07:41Ici Roussillon. Actu locale, musique et bonne humeur.
07:45Ici Matin.
07:467h53 avec Ici Roussillon, la météo locale dans les Pyrénées-Orientales,
07:51grâce à vous sur la page Facebook Ici Roussillon également,
07:54par message privé.
07:56C'est nouveau, vous pouvez envoyer vos messages sur le WhatsApp au 04 68 35 5000.
08:0110 degrés à Amélie Lévin-Palalda, c'est Paulette qui nous le dit.
08:04Didier Largelès, 10 aussi.
08:06Il y a Marlène et Jean avec nous.
08:08Est-ce qu'il fait 10 à Saint-Cyprien-Village ?
08:10Eh bien non, il fait 8 ce matin.
08:11Et près de chez vous, n'hésitez pas à nous le dire,
08:13notamment par le Facebook.
08:15Et on parle régulièrement.
08:16Météo, grâce à vous.
08:17Dans un petit instant, ça ne change pas.
08:19Actu locale, musique et bonne humeur.
08:21Dans 6-7 minutes, les infos locales avec Simon Colbeau.
08:25Et ce qui ne change pas, c'est l'arrivée du marché.
08:27Direction Riveaux Alpes, juste après la musique.
08:30Blondie et Call Me.
08:40Call Me.
09:10Call Me.

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