Sur CNEWS lundi 6 janvier, Vincent Hervouët réagit au procès de Nicolas Sarkozy dans l'affaire du financement libyen de sa campagne de 2007 : «Personne ne retrouvera le dernier mot de la vérité».
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Je veux dire, Tripoli a été bombardée, les arsenaux ont été ouverts,
00:07tous les protagonistes de ce régime qui était un peu dingue se sont dispersés,
00:12tous les services secrets ont enquêté, piétiné les scènes de crimes
00:16et personne ne retrouvera jamais le dernier mot de la vérité.
00:22Même l'ambassade de France a été cambriolée, vous savez,
00:24par les services secrets français d'ailleurs,
00:26parce que le dernier ambassadeur à s'enfuir, à partir,
00:29avait laissé derrière lui...
00:31Mais quand je dis qu'il n'y a pas de preuves tangibles dans ce dossier,
00:35est-ce que j'ai raison ?
00:36Ah non, mais c'est ça qui est extraordinaire dans le dossier Sarkozy,
00:38ce qui est fascinant dans le dossier Libyen,
00:40c'est que les principaux protagonistes,
00:43donc les témoins de l'accusation, sont tous des témoins,
00:47mais vraiment sans aucune moralité,
00:50et ce n'est pas insulter de dire que M. Takyédine a une vision de la vérité
00:57qui est fluctuante.
00:59Vous avez vu le document à partir duquel Mediapart lance la campagne
01:04et sur lequel se repose l'accusation au départ,
01:08qui enclenche l'enquête,
01:10puisqu'il publie un document qui accable Nicolas Sarkozy.
01:13Vous regardez le document, c'est une feuille de papier comme ça,
01:17avec le tour, elle est bordée aux couleurs de la Jamaria Libyenne,
01:23donc de la République Libyenne, en vert, jaune.
01:25Sauf que le tour est totalement décoloré,
01:28alors que le texte au centre est parfaitement intègre,
01:34noir sur blanc, ça se lit très bien.
01:36Donc on comprend que le papier qui a servi
01:39a été à de multiples reprises photocopié.