Le deuxième syndicat agricole français a prévu plusieurs points de rencontre en région parisienne pour les manifestants reconnaissables à leur bonnet jaune, sur les itinéraires convergeant de l'ouest, du nord, de l'est et du sud vers Paris.
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00:00Les agriculteurs de la coordination rurale qui sont mobilisés depuis hier après-midi vont-ils entrer dans Paris ou être tenus aux portes de la capitale ?
00:07Alors pour l'instant, les agriculteurs sont en train de converger vers Paris. Combien sont-ils ?
00:12Le convoi le plus important se trouve en Essonne du côté d'Orvaux où vous êtes, Marie-Jean Trick. Combien d'agriculteurs derrière vous ? Et que veulent-ils ?
00:20Alors derrière moi, il y a plusieurs dizaines d'agriculteurs. Mais en tout, il y a à peu près 150 agriculteurs qui sont regroupés dans un hangar un petit peu plus loin.
00:29Mais pour l'instant, ils ne peuvent pas bouger parce que, regardez, il y a des blindés qui ont été déployés par les forces de l'ordre.
00:35Donc impossible pour les agriculteurs d'avancer davantage. Quel est le plan, là, du coup, pour la matinée ? Pour l'instant, vous ne pouvez plus bouger.
00:42Le plan pour la matinée, nos leaders nationaux doivent faire des annonces. Là, il y a deux possibilités parce qu'on n'a même pas le droit de bouger avec les véhicules légers.
00:53Pour rappel, quand même, depuis hier, on n'a strictement rien fait. On n'a même pas pu sortir de la propriété privée dans laquelle elle est.
01:00Alors qu'on appelle à une manifestation sans heurts, sans violence, dans le respect des forces de l'ordre. Il n'y a pas eu un mot plus haut que l'autre avec eux.
01:06Du coup, quelle est la suite pour la matinée ? La suite, c'est que le National va parler au gouvernement et avec des avocats parce que ce qu'ils nous font, je pense qu'ils bafouent tous nos droits.
01:17Et puis, à un moment donné, on n'est pas venu ici pour compter les cailloux. Donc, à un moment donné, si on doit aller au clash, on ira au clash.
01:22On ne veut surtout pas blesser ou s'en prendre aux forces de l'ordre. Mais si on doit tenter une percée, on la tentera.
01:29Merci. C'est ce que nous disent donc les agriculteurs ce matin. Ils veulent passer les blindés, passer les forces de l'ordre.
01:35On en saura un petit peu plus dans les heures à venir avec les annonces qui vont être faites au niveau national.
01:39Mais sans heurts et sans violence. Voilà, c'est ce que dit cet agriculteur. Passer les forces de l'ordre sans heurts et sans violence.
01:44D'autres convois moins nombreux ont été localisés dans les Yvelines, en Seine-et-Marne et dans Lyon. À chaque fois, on parlait d'une vingtaine de véhicules, tout au plus, hier soir.
01:54Mais il n'est pas impossible, évidemment, qu'il y ait des regroupements.
01:57Images en direct d'un autre convoi qui, cette fois, converge en ce moment vers Lyon. Images du reporter de première édition, Cédric Fech.
02:03Un convoi, là aussi, d'une dizaine de tracteurs qui prévoient de bloquer les entrées de la ville de Lyon aux alentours de 7h00, tout à l'heure.
02:12Mathieu Croissando, la coordination aura rendez-vous à Matignon la semaine prochaine, comme les trois autres syndicats agricoles.
02:17Pourquoi cette mobilisation aujourd'hui ? Ils ne pouvaient plus attendre ?
02:22Il faut savoir qu'à la fois la dissolution et la censure ont retardé le projet de loi d'orientation sur la souveraineté agricole.
02:29Il y a des mesures qui étaient annoncées par le gouvernement et qui ne se sont pas encore traduites dans les cours de ferme.
02:33Ça, c'est une chose. Donc la colère, elle est là. Il ne faut pas oublier non plus qu'il y a des élections, ce mois-ci, dans les chambres d'agriculture.
02:38Et pour les syndicats, c'est aussi un moyen d'exister et de faire campagne.
02:41Elles commencent le 15 janvier, ces élections. Merci, Mathieu.