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00:00D'abord, moi, je partage une inquiétude, c'est que pour le moment, avant même de
00:07parler du budget outre-mer, il n'y a pas de budget de la nation.
00:10Donc j'espère que très vite, au Parlement, nous pourrons trouver la voie d'un accord.
00:18Ça ne m'appartient pas, ça appartient à chacun.
00:21Je crois que cette stabilité à laquelle le Président faisait allusion, cette stabilité
00:27est souhaitée pour tout le monde, pour notre pays et pour sa capacité à affronter beaucoup
00:32de défis au cours de cette année 2025.
00:35Je sais la préoccupation qui existait déjà sur le budget des outre-mer.
00:41Un ministère d'État, l'outre-mer placée à ce niveau de la hiérarchie gouvernementale
00:47doit avoir les moyens, non seulement de répondre aux crises, à Lyon, à la Nouvelle-Calédonie,
00:53la Vichère, mais aussi à toutes les attentes.
00:55Il y a une attente très forte dans les outre-mer, très très forte, bien sûr, une attente
01:03de dignité, de considération, mais aussi une réponse qui, au-delà des discours, soit
01:08concrète.
01:09Donc je viens d'arriver, nous sommes dans la phase de préparation, je l'espère, du
01:14budget et donc au-delà de ces urgences, je veux faire en sorte qu'on puisse y répondre.
01:18Mais là, il faut le laisser encore quelques jours parce que je suis aussi conscient des
01:22difficultés financières de l'État.
01:24Et je rencontrerai évidemment très vite tous les parlementaires ultramarins.

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