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Des responsables syndicaux de la Fonderie de Bretagne appellent Emmanuel Macron à intervenir auprès de Renault pour que le constructeur s’engage à maintenir des commandes jusqu’en 2028

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Transcription
00:00La Fonderie de Bretagne est-elle en train de vivre ses dernières heures ?
00:04Hier soir, le directeur du site a envoyé une lettre aux salariés
00:08pour leur dire que Renault refusait de financer le projet porté par les Allemands de Private Assets
00:13condamnant ainsi l'entreprise à très court terme.
00:17Un coup dur pour les salariés qui attendent toutefois une confirmation officielle de la part du groupe Renault.
00:22Renault n'a toujours pas dit officiellement sa position sur Fonderie de Bretagne.
00:26On ne sait pas à quoi ils jouent. On pense qu'ils essayent de se défausser,
00:31de mettre la responsabilité soit sur notre directeur, soit sur le futur potentiel repreneur.
00:36C'est ce qu'on voit. Mais le seul responsable de la situation, c'est Renault.
00:40Il y a un deuxième responsable aussi qui s'appelle l'État, qui a mis trop de temps à rentrer dans la discussion.
00:44Ils interviennent trop tard. Beaucoup trop tard.
00:46L'État qui s'est pourtant engagé à apporter 14 millions d'euros à la Fonderie sous forme de prêts
00:51pour permettre aux repreneurs de financer son projet.
00:54Insuffisant aux yeux de Renault qui, depuis longtemps déjà, cherche à se séparer de la Fonderie.

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