Le tragique accident d’un avion, survenu en Corée du Sud le 29 décembre et ayant entraîné la mort de 179 personnes, pourrait avoir été lié à une collision avec des oiseaux. C'est un problème que rencontrent fréquemment les pilotes. Alors, quelles sont les méthodes employées par les aéroports pour éloigner les oiseaux des pistes ?
## Techniques d'effarouchement
À Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, France Télévisions a rencontré Alexandre Granchamp, un chasseur d'un genre particulier dont la mission est de faire fuir les oiseaux. "Nous utilisons des techniques d'effarouchement acoustique avec divers sons", explique-t-il. En Corrèze, les incidents entre avions et oiseaux sont peu fréquents, se chiffrant à une ou deux occurrences par an. Cependant, à l’échelle de la France, environ 1 400 collisions sont rapportées chaque année, dont 6 % sont considérées comme sérieuses et potentiellement dangereuses.
## Un voisinage animal diversifié
À chaque décollage et atterrissage, périodes où le risque est le plus élevé, Alexandre Granchamp se tient prêt. Si les bruits dissipateurs ne suffisent pas, il a à sa disposition une petite valise contenant un 9 mm. "Je précise qu’il n’y a aucune munition ou fusée qui pourrait blesser un oiseau", insiste-t-il. Aux abords des aéroports, une grande variété d'oiseaux peut être aperçue. Les rapaces représentent 35 % des collisions, suivis par les passereaux (également 35 %), et enfin les laridés comme les mouettes, qui constituent 10 % des incidents.
## Techniques d'effarouchement
À Brive-la-Gaillarde, en Corrèze, France Télévisions a rencontré Alexandre Granchamp, un chasseur d'un genre particulier dont la mission est de faire fuir les oiseaux. "Nous utilisons des techniques d'effarouchement acoustique avec divers sons", explique-t-il. En Corrèze, les incidents entre avions et oiseaux sont peu fréquents, se chiffrant à une ou deux occurrences par an. Cependant, à l’échelle de la France, environ 1 400 collisions sont rapportées chaque année, dont 6 % sont considérées comme sérieuses et potentiellement dangereuses.
## Un voisinage animal diversifié
À chaque décollage et atterrissage, périodes où le risque est le plus élevé, Alexandre Granchamp se tient prêt. Si les bruits dissipateurs ne suffisent pas, il a à sa disposition une petite valise contenant un 9 mm. "Je précise qu’il n’y a aucune munition ou fusée qui pourrait blesser un oiseau", insiste-t-il. Aux abords des aéroports, une grande variété d'oiseaux peut être aperçue. Les rapaces représentent 35 % des collisions, suivis par les passereaux (également 35 %), et enfin les laridés comme les mouettes, qui constituent 10 % des incidents.
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00:00Le tragique accident d'un avion, survenu en Corée du Sud le 29 décembre ayant entraîné la mort de 179 personnes, pourrait avoir été lié à une collision avec des oiseaux.
00:10C'est un problème que rencontrent fréquemment les pilotes.
00:13Alors, quelles sont les méthodes employées par les aéroports pour éloigner les oiseaux des pistes, abrive la Gaillarde.
00:18En Corrèze, France Télévisions a rencontré Alexandre Grandchamp, un chasseur d'un genre particulier, dont la mission est de faire fuir les oiseaux.
00:26« Nous utilisons des techniques d'effarouchement acoustique avec divers sons », explique-t-il.
00:30En Corrèze, les incidents entre avions et oiseaux sont peu fréquents, se chiffrant à une ou deux occurrences par an.
00:36Cependant, à l'échelle de la France, environ un 400 collisions sont rapportées chaque année, dont 6% sont considérées comme sérieuses et potentiellement dangereuses,
00:45à chaque décollage et atterrissage, période où le risque est le plus élevé.
00:49Alexandre Grandchamp se tient prêt, si les bruits dissipateurs ne suffisent pas.
00:53Il a à sa disposition une petite valise contenant un 9mm.
00:56« Je précise qu'il n'y a aucune munition ou fusée qui pourrait blesser un oiseau », assistait-il.
01:01Aux abords des aéroports, une grande variété d'oiseaux peut être aperçue.
01:04Les rapaces représentent 35% des collisions, suivi par les passereaux également 35%.
01:10Et enfin les laridés comme les mouettes, qui constituent 10% des incidents.
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