"Ce qu'on fait, ça va leur rendre service pour toute la vie."
Au mois d'octobre, Brut a pu accompagner des médecins bénévoles de l'ONG La Chaîne de l'Espoir lors d'une mission en Jordanie qui a permis d'opérer une vingtaine d'enfants. Parmi eux, Bodour, 6 ans, atteinte d'une luxation congénitale de hanche. On l'a suivie elle et sa famille le jour de l'opération.
Au mois d'octobre, Brut a pu accompagner des médecins bénévoles de l'ONG La Chaîne de l'Espoir lors d'une mission en Jordanie qui a permis d'opérer une vingtaine d'enfants. Parmi eux, Bodour, 6 ans, atteinte d'une luxation congénitale de hanche. On l'a suivie elle et sa famille le jour de l'opération.
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00:00Combien d'enfants est-ce que vous allez voir aujourd'hui ?
00:02Là, on en a 77 de prévus.
00:04Six mois, il y a...
00:05Hello.
00:06Hello.
00:07Ok.
00:08Perfect.
00:09Ok.
00:10Ok.
00:11After that, you will be able to work again ?
00:13Wallahi, serahata, ana kabel ma kan andi amel.
00:15T'arafi anna Boudour rahti amel ameliyye ?
00:17Ha.
00:18Chou shououray ?
00:19Chou shououray.
00:20Là, c'est le côté qui est atteint, donc il y a eu une...
00:23Donc ça, c'est encore une telle dehors.
00:25On va s'occuper de Boudour, maintenant.
00:27Elle est endormie, là ?
00:28Oui, on est en train d'endormir.
00:29Everything is good ?
00:30Yeah.
00:31Let's go.
00:43Nous sommes à Amman, capitale de la Jordanie.
00:45Une équipe de médecins bénévoles français vient d'arriver de Lyon en mission humanitaire pour la Chaîne de l'Espoir.
00:50La Chaîne de l'Espoir, c'est une ONG spécifiquement dédiée à la santé des enfants.
00:54Créée en 1994, elle intervient dans près de 30 pays dans le monde auprès des plus vulnérables.
00:59Aujourd'hui, on a beaucoup d'enfants à avoir.
01:01On va regarder d'abord si, en faisant une chirurgie pas trop compliquée et en opérant une seule fois, on peut vraiment leur rendre service.
01:09Avec des soins post-opératoires qui sont pas trop compliqués.
01:13C'est one shot, good shot, la devise en chirurgie humanitaire.
01:17Douleur, c'est Alham ?
01:18Alham, oui.
01:19Alham.
01:20Alham, bon.
01:22Ah oui, tu t'es fait des ortisèges sur le bras, quoi.
01:24Bah oui, c'est ça.
01:25C'est l'endroit où je vais pas...
01:27Où tu vas regarder toi.
01:33Combien d'enfants est-ce que vous allez voir aujourd'hui ?
01:35Là, on en a 77 de prévu.
01:37Souvent, ils en rajoutent quelques-uns.
01:38On peut opérer 20 enfants par mission.
01:41C'est l'objectif.
01:42Il y a des familles déçues, on le sait.
01:45Après, c'est pas parce qu'ils sont pas opérés à cette mission-ci qu'ils vont pas être opérés à la mission d'après.
01:49Parce qu'il y a 3 ou 4 missions dans l'année.
01:51Et donc, on a d'autres collègues qui vont prendre le relais et qui vont pouvoir assurer la suite.
01:56Tout le monde va bien, je te jure.
01:57Quelqu'un nous manque ?
01:59Et en France, c'est pas du tout la même chose qu'en France.
02:02Ça, pour moi, c'est vraiment...
02:03Ça a été vraiment difficile au début.
02:05Parce que j'ai l'habitude de faire un examen clinique global, général, de l'enfant.
02:08De comprendre comment l'enfant vit dans sa famille.
02:10Quelles sont les besoins de l'enfant.
02:11Mais ici, on a...
02:12C'est vrai aussi qu'on a pas le temps.
02:13Il faut faire des choses simples.
02:14Mais il y a une partie du travail qui a déjà été faite par l'équipe locale.
02:17Donc, je vais savoir dans quelles conditions il vit.
02:20Je vais pouvoir leur demander.
02:21Ils vont me le dire tout de suite.
02:39Après ça, il va pouvoir marcher de nouveau.
02:41Cette opération est très bonne pour l'avenir.
02:43C'est très bon pour l'avenir.
02:46Pour avoir de bons enfants sans...
02:48Afropathie.
02:50Afrodésiste.
02:55Parfait.
02:56On va le faire.
02:57On va le faire.
02:58Ok.
02:59Donc, on va le faire.
03:00Très bien.
03:14Le sentiment...
03:15C'était un peu difficile.
03:16Mais en même temps, j'avais un bon sentiment.
03:20Honnêtement, je n'avais pas l'espoir avant.
03:24Mais quand ils sont venus, ils ont parlé avec nous.
03:27Bonne santé à eux.
03:29Merci à eux.
03:31J'ai donc l'espoir qu'ils seront en meilleure santé.
03:43Comme de nombreux patients de la chaîne de l'espoir en Jordanie,
03:46Boudour et sa famille sont des réfugiés syriens.
03:48Ils seraient près d'1,3 million dans le pays,
03:50presque 12% de la population.
04:14C'est vrai qu'il y a des difficultés.
04:16Mais, Dieu merci, tout se passe bien.
04:19En Syrie, on avait une voiture.
04:22On travaillait sur elle.
04:24On vendait du pain.
04:25Maintenant, je n'y travaille pas.
04:27J'ai un emploi libre.
04:30J'ai un emploi qui m'aide.
04:36L'endroit est très joli.
04:38Les voisins sont très gentils.
04:41On est arrivé ici.
04:44On a pris la voiture.
04:46On l'a pris par an.
04:48900 dinars par an.
04:51On paye par mois.
04:53On s'est amusés ici.
04:56On a fait de l'agriculture ici.
04:59C'est ce qui nous a permis d'être ici.
05:03Est-ce difficile pour toi d'habiter ici avec 4 enfants?
05:07C'est difficile pour moi.
05:08Mais les circonstances font la différence.
05:10C'est difficile pour moi.
05:12La voiture a disparu.
05:15On l'a vue un an après qu'elle ne marchait plus.
05:18On l'a vue tomber.
05:20On a dit que c'était un problème simple.
05:23On l'a emmenée à un médecin.
05:26Elle a commencé à aller à la médecine.
05:31Elle a eu des enfants.
05:33Les enfants sont bien.
05:36Il n'y a que Bédour qui souffre de ce problème.
05:39Les soignants de Bédour ne pouvaient qu'appeler la France.
05:47Pour qu'on puisse faire ceci.
05:50J'espère qu'elle sera en bonne santé.
05:57C'est ce que je veux.
05:59Je veux que mes enfants soient en bonne santé.
06:03J'espère qu'elle sera en bonne santé.
06:06Elle veut qu'ils aient beaucoup d'enfants.
06:09Elle veut qu'elles soient en forme.
06:12Elle veut être les plus belles d'Europe.
06:15Elle veut être comme les adorables.
06:20Tu connais que Bédour va faire sa dernière opération?
06:23Oui.
06:24Quels sont les sentiments?
06:26J'ai peur.
06:27Donc, combien de patients ont-ils eu aujourd'hui ?
06:295 !
06:31A l'époque ce sont 5 patients.
06:33Après c'était la radio.
06:35Nous avons ici la radio de Bodour.
06:37Là c'est le côté qui est atteint,
06:39donc il y a eu une fixation
06:41contre une telle de hanche.
06:47C'est hyper impressionnant pour eux quand même.
06:49Bah carrément.
06:51Comment vont passer les enfants ?
06:53Bien sûr.
06:55Quand on est en France, on essaie de les distraire, de leur faire chanter une chanson, de jouer avec eux.
07:02Ici, c'est plus compliqué et en fait, on accélère un peu la procédure pour les endormir rapidement.
07:10Elle est endormie là ?
07:11Oui, on est en train d'endormir.
07:16Moi, c'est ma première mission humanitaire, découvrir d'autres façons de faire,
07:22puis d'aider les gens qui en ont besoin.
07:25Oui, ça me donnait envie et franchement, je ne suis pas déçue.
07:28C'est hyper gratifiant, je trouve.
07:30Vous avez le sentiment d'être plus utile ici qu'ailleurs ?
07:32Pas forcément plus utile, mais ça c'est important dans votre mission.
07:38Est-ce que les conditions pour opérer, c'est les mêmes qu'en France ?
07:40Ah non, pas tout à fait.
07:42Mais on est quand même très, très bien reçus.
07:44Les équipes font tout pour nous aider, pour trouver le matériel qu'il nous faut.
07:48Mais bon, il faut s'adapter aux conditions locales.
07:51On n'a pas tous les outils, toutes les tailles qu'il nous faut.
07:54Il faut parfois inventer des plans B.
07:58Allez, on y va !
08:01On va s'occuper de Baudour maintenant.
08:04Ce que nous, on fait, ça va leur rendre service pour toute la vie en Jordanie.
08:08C'est très important.
08:09C'est bien traité du luxation de hanches.
08:12Le signe extérieur du luxation de hanches, c'est la boîterie.
08:16Et quand on est un homme qui boite et qu'on a accès à des métiers manuels,
08:21on n'a pas de boulot.
08:23Si on n'a pas de travail, on ne peut pas se marier.
08:25On ne peut pas fonder une famille.
08:26Et si on est une demoiselle qui boite, on va avoir beaucoup de mal à trouver un mari.
08:31On va peut-être penser, associer ça à une difficulté de fonder une famille.
08:38En Jordanie, c'est un enjeu particulier, le luxation de hanches.
08:42Il y en a beaucoup.
08:43C'est bon ?
08:44Allons-y !
08:46Le luxation de hanches !
09:16C'est un enjeu particulier, le luxation de hanches.
09:18C'est bon ?
09:19Allons-y !
09:20Le luxation de hanches !
09:21C'est bon ?
09:22Allons-y !
09:23C'est bon ?
09:24Allons-y !
09:25C'est bon ?
09:26Allons-y !
09:27C'est bon ?
09:28Allons-y !
09:29C'est bon ?
09:30Allons-y !
09:31C'est bon ?
09:32Allons-y !
09:33C'est bon ?
09:34Allons-y !
09:35C'est bon ?
09:36Allons-y !
09:37C'est bon ?
09:38Allons-y !
09:39C'est bon ?
09:40Allons-y !
09:41C'est bon ?
09:42Allons-y !
09:43C'est bon ?
09:44Allons-y !
09:45C'est bon ?
09:46Allons-y !
09:47C'est bon ?
09:48Allons-y !
09:49C'est bon ?
09:50Allons-y !
09:51C'est bon ?
09:52Allons-y !
09:53C'est bon ?
09:54Allons-y !
09:55C'est bon ?
09:56Allons-y !
09:57C'est bon ?
09:58Allons-y !
09:59C'est bon ?
10:00Allons-y !
10:01C'est bon ?
10:02Allons-y !
10:03C'est bon ?
10:04Allons-y !
10:05C'est bon ?
10:06Allons-y !
10:07C'est bon ?
10:08Allons-y !
10:09C'est bon ?
10:10Allons-y !
10:11C'est bon ?
10:12Allons-y !
10:13C'est bon ?
10:14Allons-y !
10:15C'est bon ?
10:16Allons-y !
10:17C'est bon ?
10:18Allons-y !
10:19C'est bon ?
10:20Allons-y !
10:21C'est bon ?
10:22Allons-y !
10:23C'est bon ?
10:24Allons-y !
10:25C'est bon ?
10:26Allons-y !
10:27C'est bon ?
10:28Allons-y !
10:29C'est bon ?
10:30Allons-y !
10:31C'est bon ?
10:32Allons-y !
10:33C'est bon ?
10:34Allons-y !
10:35C'est bon ?
10:36Allons-y !
10:37C'est bon ?
10:38Allons-y !
10:39C'est bon ?
10:40Allons-y !
10:41C'est bon ?
10:42Allons-y !
10:43Les enfants se délarnent beaucoup mieux que les adultes.
10:45Je pense que les parents ici, ils sont beaucoup plus tolérants à ce type d'immeubilisation
10:48que certains...
10:49impulses qu'en France.
10:50C'est sûr que c'est la chance pour leur enfant de récupérer une bonne fonction, d'avoir
10:53une vie meilleure.
10:54Parce que...
10:55Pourquoi ?
10:56Parce qu'en France, les parents en ruler parce qu'il trouve ça trop contraignant ?
10:57Ben...
10:58Oui.
10:59On courbe !
11:00Bonjour !
11:01OK, on ne touche plus.
11:02Sur la rèse.
11:03Comment est-ce qu'ils vivent le réveil, en général, les enfants ?
11:05Comment est-ce qu'ils vivent le réveil en général, les enfants ?
11:09S'ils n'ont pas mal, ils le vivent bien.
11:12L'important c'est d'avoir pris en charge de façon préventive la douleur
11:17pour qu'ils puissent avoir un réveil tranquille.
11:20Notre présence ne les rassure pas forcément.
11:23Donc ça c'est une différence par rapport à la France.
11:26Donc ils peuvent avoir peur et la peur accentue la douleur.
11:35C'est important de savoir comment protéger la personne de leurs anneaux.
11:39Et ça va nous aider à diminuer les risques de malheurs.
11:42Toutes les médecines et tous les soignants sont en mesure d'être au courant
11:47d'un grand nombre de cas de douleur.
11:49Donc c'est important de savoir pouvoir les aider.
11:53C'est l'émotion qui est le plus important.
11:56C'est la doute et la douleur.
11:59C'est la rien.
12:01Je veux que vous preniez un petit massage.
12:03Un petit massage.
12:13Au revoir.
12:23C'est le moment de convivialité avec toute l'équipe de la chaîne de l'espoir.
12:27On va faire une mission comme ça.
12:29Il ne faut pas être chirurgien, il ne faut pas anesthésiste.
12:31Il faut plein de personnes.
12:33C'est vraiment travail d'équipe.
12:35C'est chouette qu'on puisse le vivre ensemble.
12:55Comment ça se passe Alice la formation ?
12:57Ça se passe super bien.
12:59On a de la chance cette année de pouvoir avoir l'équipe complète pour faire la formation de plat.
13:01Jusqu'à maintenant on fait des formations théoriques,
13:03mais pour faire des formations pratiques c'est huit fois mieux.
13:05J'espère qu'on pourra réorganiser ça l'année prochaine.
13:07Je pense que les étudiants vont être très contents.
13:09Ils ont certainement appris beaucoup de choses aujourd'hui.
13:21C'est important de les rendre autonomes ?
13:23Bien sûr, parce que des plates bien faites ça fait des fractures mieux traitées.
13:25Et des fractures mieux traitées c'est des fractures qui n'ont pas besoin d'être réopérées après.
13:37Le plâtre c'est vraiment une technique qui peut vraiment être appris aux infirmiers.
13:39C'est une aide extraordinaire pour les médecins après quand on a des infirmiers fiables.
13:41C'est vraiment sympa de pouvoir transmettre,
13:43même si c'est dans un court moment,
13:45qu'ils puissent pratiquer.
13:47On voit le plaisir qu'ils ont à ça et c'est génial.