En 1988, en Nouvelle-Calédonie, trente gendarmes sont retenus en otages par un groupe d'indépendantistes kanaks. Pour rétablir l'ordre, 300 militaires et un véritable arsenal de guerre sont envoyés depuis de la France. Dans cette crise, deux hommes s'affrontent : Philippe Legorjus, capitaine du GIGN, et Alphonse Dianou, chef des preneurs d'otages. Les deux hommes essaient de nouer le dialogue, et Philippe Legorjus passe dix jours à tenter de négocier avec les indépendantistes. Mais les enjeux politiques liés à la campagne présidentielle, qui oppose François Mitterrand et son Premier ministre Jacques Chirac, l'emportent sur la morale...
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00:00Toute lutte à ses victimes. Et ses morts en font partie.
00:18Vous n'avez pas l'intention de tuer ?
00:20On n'a pas affaire à des fous furieux, juste à des mecs qui se sont mis dans la merde.
00:23Et les Gaddaks, qu'est-ce qu'ils plombent ?
00:25Leur indépendance.
00:28Le gouvernement n'a pas l'intention de se laisser commander par une bande de forcenés.
00:36On a parlé, enculé ! On fait pas ça, nous ! On tombe pas dans le piège !
00:42Je vois personne essayer de trouver des solutions pacifiques.
00:44A toi de trouver des solutions sur le terrain, mon vieux. Tu peux compter que sur toi-même.
00:47Ne nous laisse pas tomber.
00:52Tu sais quoi que tu fasses, tu pourras plus revenir en arrière.
00:55Je suis bien, mon amour.
01:00Tu devrais pas l'écouter. Il va nous trahir.
01:02En cas de problème, c'est vous qui en assumerez les responsabilités.
01:10En acceptant d'être officier, vous acceptez d'obéir aux ordres.
01:13Même s'ils vont à l'encontre de votre morale personnelle.
01:15Si ça est un vrai soldat.