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Le passage de Chido transforme le paysage de l’île aux Parfums en une vision de désolation. Ces habitants reconstruisent déjà de leurs propres moyens les bâtisses, tandis que sous les décombres, on retrouve parfois des corps. Loin du dernier bilan officiel recensant les victimes déjà trop nombreuses, un natif de l’île témoigne.

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Transcription
00:00C'est un quartier qui a vraiment été touché par l'ouragan et il y a eu beaucoup de morts dans ce quartier.
00:19Surtout des enfants qu'on a découverts sur l'école. Je ne sais pas s'ils ont été déclarés morts ou pas, pour l'instant on n'en sait rien.
00:35Sur les morts déclarées ou non, ce qu'on entend en métropole, on en a dit 22, il y en a 31 morts.
00:40Là, honnêtement c'est ça, rien qu'ici dans ce quartier, j'ai entendu dire, on entend toujours des échos, mais c'est des frères et soeurs qui habitaient ici,
00:57qu'ils ont découvert déjà 4 à 5 enfants morts sous le béton.
01:05Jusqu'à présent on ne ressent rien, on n'a pas senti que les vrais aides sont là.
01:09Parce que regardez comme vous voyez, les gens sont là, ils sont en train de soulever des tôles, taper des tôles,
01:19jusqu'à tard le soir il y a des gens qui vont être là à taper que sur des tôles, juste pour refaire des ghettos.
01:26Que l'Etat a voulu détruire.
01:30L'Etat va loger où ces gens ? C'est la vraie question.
01:36L'Etat va loger où ces gens qui n'ont plus de maison ?

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