Une voiture a percuté la foule rassemblée sur le marché de Noël de Magdebourg ce vendredi 20 décembre. Le dernier bilan fait état d'au moins deux morts, selon Reiner Haseloff, le ministre-président de la région de Saxe-Anhalt.
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00:00des attentats dits de masse, comme c'était le cas hier soir en Allemagne avec un véhicule utilisé comme une arme.
00:09On sait, et malheureusement en France on l'a vécu avec Nice, que le bilan peut être beaucoup plus lourd.
00:16Evidemment on ne va jamais se réjouir, mais si ça en reste là, finalement ce ne serait pas aussi dur que ce qu'on aurait pu penser au début.
00:28On parle d'un 4x4 qui fonce à toute vitesse dans la foule, avec des blessures très graves dans ces cas-là.
00:36Je n'ai pas entendu.
00:38Quel type de blessure ? On se retrouve face à quoi quand c'est comme ça, un 4x4 contre des gens, agglutinés contre une foule ?
00:46Malheureusement on connaît ça dans les accidents de la route, c'est quelque chose que les équipes de secours, que les urgentistes connaissent parfaitement.
00:55Des polytraumatisés, principalement là, ils étaient probablement tous debout.
01:01Le problème des jeunes enfants c'est qu'ils sont de petite taille, donc on imagine bien quel est l'impact que peut avoir un SUV.
01:10Mais c'est du polytraumatisme avec des lésions, pour les adultes en tout cas, surtout sur les membres inférieurs, le bassin.
01:19Des lésions hémorragiques pour lesquelles il faut rapidement pouvoir les conduire dans des structures hospitalières, des trauma centers, le plus rapidement possible.
01:29Et c'est ce qui a été fait hier soir.
01:31Alors à la fois il faut aller vite Mathieu Langlois, et en même temps on imagine que l'intervention sur les lieux d'une attaque comme ça,
01:37ça se fait dans des conditions de prudence et de sécurité assez particulières, non ? Parce qu'on ne sait pas ce qui va se passer ensuite.
01:45Vous avez tout à fait raison, ce qu'on a vraiment mis en avant, en particulier en France, après les attentats,
01:52alors chaque attentat, chaque scénario est évidemment différent,
01:56mais maintenant tout le monde sait qu'il y a à la fois un problème de sécurité et évidemment un problème de secours.
02:04Et il faut aller vite dans les deux cas, mais il faut des règles d'engagement.
02:10Et c'est la sécurité, donc c'est les policiers, les gendarmes, qui ont le lead sur l'opération de secours.
02:19Ce qui est pour être un peu au cœur de ça, au début c'était un bouleversement, en particulier pour les pompiers,
02:27qui sont évidemment intervenus en étant les menants.
02:32Donc il faut, sur toutes les scènes d'agression, ça peut être une agression par un forcené,
02:43vous en décrivez souvent sur vos chaînes, mais évidemment dans le cas d'un attentat, on va prendre plus de précautions.
02:52Et là, en l'occurrence, il faut s'assurer que le véhicule n'est pas piégé, qu'il n'y ait de risque de sur-attentat.
03:01Après, pour être honnête avec vous, ça se fait dans des conditions qui sont particulièrement difficiles,
03:06et c'est le terrain qui commande.
03:09Moi, j'avais rencontré la commissaire qui était intervenue à Nice, qui était la première intervenante,
03:15et on l'avait formée avant avec le Red sur, justement, ces tueries de masse.
03:21Elle me disait, je me souviens de vos formations.
03:25Après, c'est le terrain, c'est la réalité, c'est les émotions qui nous guident.
03:30Mais encore une fois, ça permet d'avoir des réflexes pour engager les secours,
03:35mais de façon un petit peu coordonnée avec les services de police.