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00:0016h18, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:06On marche sur la tête, il y a Thierry Breton, ancien commissaire européen au marché intérieur
00:10et au marché de Rungis aussi, qui était l'invité de Sonia Mabrouk ce matin sur C'est
00:14Nous et Europe 1.
00:15Il est revenu sur la situation économique de la France.
00:17Bon, je ne vous cache pas qu'on n'a plus un Copec, on n'a plus un radis, on n'a plus
00:25une flèche.
00:27Si ce n'était que moi qui le disais, ce ne serait sans doute pas grave.
00:31Mais malheureusement maintenant, l'ensemble des acteurs économiques le disent.
00:37Avec Pierre Mouskovici, avec moi-même, vous avez vu que dernièrement, et c'est assez
00:41inédit dans notre histoire, 7-8 syndicats plus les organisations patronales, dans un
00:47texte commun, ont décidé d'alerter les autorités françaises sur la situation économique
00:55et donc sociale de notre pays.
00:57De mémoire d'acteur que je suis, je n'avais jamais vu ça.
01:01L'ensemble des forces sociales disent maintenant, il faut y aller.
01:04On ne peut plus rester comme ça, Sonia Mabrouk, on ne peut plus rester comme ça, les entreprises
01:08sont à l'arrêt.
01:09Alors Thierry Breton, ce n'est pas un chahouche, je vous le dis, il a été PDG de Thomson
01:16de 1997 à 2002, PDG de France Télécom de 2002 à 2005, ministre de l'économie, des
01:21finances et de l'industrie de 2005 à 2007, PDG du groupe Atos, il y avait aussi Aramis,
01:28Portos de 2009 à 2019, non Atos c'est quelque chose, commissaire européen chargé du marché
01:34intérieur de 2019 à 2024, et quand ils nous disent ça, c'est vrai que ça peut faire
01:38flipper un peu.
01:39Là franchement, on ne va pas se mentir, on n'est pas bien bien, Gauthier Lebray.
01:45Non, la note de la France a été dégradée tout récemment, il n'y a pas de budget à
01:50l'heure où on se parle, il n'y a personne qui formule le souhait de faire une économie,
01:55ce qui est quand même la priorité, c'est de fermer les robinets au lieu de vouloir
01:58toujours prélever les Français davantage, de les taper au portefeuille en leur mettant
02:04des taux d'imposition toujours plus élevés.
02:05Donc ce qui est inquiétant, en fait, c'est qu'on n'a personne qui nous propose un plan
02:10pour arrêter d'avoir un déficit et une dette qui s'envolent, c'est très inquiétant.
02:15Et la grande erreur de Michel Barnier quand il est arrivé à Matignon, alors qu'on avait
02:20un premier ministre de droite et que ce n'était pas arrivé depuis Nicolas Sarkozy, le gouvernement
02:24le plus à droite depuis 2012, c'est d'augmenter les impôts.
02:27Non, ce n'est pas du tout ce que doit faire un premier ministre de droite, c'est baisser
02:30les dépenses et personne ne veut baisser les dépenses, on a l'impression que ça n'intéresse
02:34personne.
02:35Alors, il se trouve que François Bayrou parle de la dette et du déficit depuis longtemps.
02:39Il a même fait une campagne présidentielle sur ce thème-là, en disant qu'il fallait
02:43arrêter de laisser s'envoler la dette et le déficit, mais bon, on verra avec le nouveau
02:48gouvernement si on arrive à en avoir un avant Noël et il faut mettre un plan en place très
02:52rapidement dans ce sens-là.
02:53C'est sûr.
02:54Oui, Dartigold.
02:55Vous êtes bon en économie vous, Dartigold ?
02:58Non.
02:59C'est bien ce que je pensais.
03:00Non, mais la question est de savoir sur le projet de loi de financement de la sécurité
03:04sociale et sur le projet de loi de finances 2025, on voyait à peu près ce qu'on appelait
03:09les lignes rouges des uns et des autres.
03:11Donc, ce qui sera très passionnant à suivre, c'est la manière dont, on ne va pas réinscrire
03:17tout le débat sur ce qui a fait débat.
03:19Ce sera les arbitrages qui seront rendus.
03:21On connaît les demandes des uns et des autres sur l'indexation des retraites, sur des
03:26impositions sur les plus revenus, etc.
03:30Donc, c'est fait par la loi spéciale, mais après, il faudra donc voir ce qui est décidé
03:35pour la suite.
03:36Donc, il y aura des arbitrages à rendre.
03:40On connaît bien les lignes du Rassemblement National, de LR, du Parti Socialiste, donc
03:46on verra, je pense aujourd'hui, que ça va pencher à droite.
03:50C'est sûr, puisque les socialistes ont dit qu'ils allaient censurer François Béroud
03:54à la sortie de La Réunion ce soir.
03:57C'est la preuve qu'on a perdu un temps de dingue à vouloir faire la danse du ventre
04:02devant les socialistes.
04:03Mais Emmanuel Macron lui-même, il était obsédé par le pouvoir de censure de Marine
04:06Le Pen, son pouvoir de vie ou de mort, après ce qu'elle a fait à Michel Barnier.
04:09On peut le comprendre.
04:10Donc, il s'est dit qu'il faut ouvrir vers la gauche, donc prendre quelqu'un plutôt
04:14au centre de l'échiquier politique.
04:16Et on voit que ça a échoué, puisque à l'instant, Olivier Faure dit que le PS n'a
04:22pas trouvé de raison de ne pas censurer François Béroud.
04:24Donc, ça veut dire qu'ils vont censurer.
04:26Après, il y a plusieurs raisons pour lesquelles c'est catastrophique.
04:28Effectivement, quand Thierry Breton prend la parole ce matin, on se dit que c'est
04:30encore pire que ce qu'on peut imaginer.
04:33En plus, ce que j'aime bien dans ce qu'il dit aussi, c'est qu'en fait, il est
04:35transpartisan, c'est-à-dire qu'il parle de Morsovici, il parle de lui-même, de son
04:39expertise.
04:40En fait, j'ai l'impression que tout le monde s'accorde à dire qu'il faut vraiment
04:43trouver des solutions.
04:44Mais après, il n'y a qu'un faucon, c'est-à-dire que quand M.
04:46Barnier, avant qu'il soit au gouvernement...
04:48Il y avait un faucon ?
04:49Oui, pas un falcon.
04:51Mais avant que M.
04:51Barnier soit au pouvoir, il dit oui, il faut faire des économies, il faut faire des
04:53économies, il faut faire des économies.
04:55Et après, en fait, ils annoncent autre chose.
04:57Et j'ai l'impression qu'en fait, après, ils sont dans une sorte de déni du réel et
04:59ils font exactement le contraire de ce qu'on attendait.
05:02Et il y a un autre truc que j'ai entendu et qui me paraît très intéressant, c'est
05:04que, OK, on a des problèmes économiques, mais en plus, au vu de la situation
05:08aujourd'hui politique de la France, les Français sont très inquiets.
05:11On est en période de Noël et quand même, il y a des pouvoirs d'achat.
05:14Les gens ne dépensent pas d'argent.
05:15C'est-à-dire qu'aujourd'hui, les gens vraiment épargnent.
05:18Il y a un taux d'épargne qui est record.
05:20Exactement. Et ça, c'est catastrophique aussi parce qu'évidemment, il n'y a pas
05:23de croissance, il n'y a pas de dépense.
05:26Certains veulent aller taper l'épargne des Français.
05:28Sandrine Rousseau avait proposé d'aller s'en prendre à l'épargne des Français,
05:30ce qui est une folie totale.
05:33C'est sûr.
05:34Les dépenses, les dépenses...
05:36Sandrine Rousseau, j'ai vu l'extrait sur BFM avec Julien Audoul, c'était incroyable.
05:40Avec Manon Aubry, quand Julien Audoul disait
05:42détendez-vous, prenez un verre d'eau.
05:44Et il y a quand même le gars, le journaliste qui lui dit non, mais attendez,
05:46vous ne pouvez pas parler comme ça.
05:48Non, mais c'était incroyable.
05:51Ça, c'est très drôle.
05:52C'est une petite scène pour moi de comédie humaine.
05:54Il n'y a que des postures dans cette scène.
05:57Ce n'est que de la posture.
05:58Ça n'est que de la posture, exactement.
06:00Mais il faut surtout ne pas être pris pour un sexiste en laissant passer quelque
06:05chose qui ne l'est plus.
06:06Je ne sais pas si les auditeurs l'ont vu, c'était sur BFM, dans une émission inaudible.
06:09Politique.
06:10Inaudible, l'émission.
06:12Grand, Chahut, Bazar...
06:13C'est catastrophique cette émission, c'est la pire émission du BFM actuellement.
06:15C'était pas lisible.
06:16Je ne sais pas si vous l'avez écoutée, si vous l'avez vue cette émission.
06:18J'espère que non, les auditeurs d'Europe 1, vous avez peut-être vu cet extrait passé.
06:22C'est donc Manon Aubry qui s'énerve après Julien Audoul.
06:25C'est elle qui attaque.
06:26C'est elle qui commence à lui gueuler dessus.
06:27Qui lui dit ça suffit.
06:28Exactement.
06:29Et quand même, les deux s'énervent ensemble.
06:30On n'a pas tout de suite à bondir.
06:32Non, mais il ne s'est pas énervé Julien Audoul, il lui a dit calmez-vous, prenez un
06:36verre d'eau.
06:37Et là, il y a le journaliste, Benjamin Duhamel, le stagiaire qui est là et qui dit calmez-vous,
06:46vous ne pouvez pas parler comme ça à une femme, on ne peut pas lui dire détendez-vous,
06:49prenez un verre d'eau.
06:50Non, mais attendez, vous savez dans quel monde on vit et c'est tellement de l'insincérité.
06:54Ça me rend fou.
06:56Ce jeu de dupe, c'est insupportable.
06:59Ce cas de catastrophique, Cyril, notamment au moment de l'affaire Pellicot qui est dans
07:05l'actu, c'est que les violences sexistes et sexuelles sont une réalité dans notre
07:08société.
07:09Elles sont le plus souvent très très graves.
07:11Donc, il ne faut pas jouer avec ce sujet-là.
07:14Or là, demander à quelqu'un de prendre un verre d'eau, ce n'est pas sexiste.
07:17Ce n'est pas une violence sexiste.
07:19Il lui dit, vous ne pouvez pas parler comme ça, il ne pouvait pas parler comme ça, d'autant
07:24plus que ces deux femmes, il lui dit.
07:26C'est le comble du sexisme de dire, on ne va pas parler de la même façon à un homme
07:31ou à une femme, excusez-moi.
07:32Les femmes, on doit les considérer comme des hommes, mais c'est pareil.
07:38Moi, je ne fais pas la distinction et Géraldine est bien placée pour le savoir, je parle
07:43de la même façon à Géraldine qu'à Gilles Verdez et je pense qu'au contraire, si je
07:48vous parlais autrement à Géraldine, je pense qu'il y aurait un problème.
07:51Moi, je ne fais pas la différence entre Géraldine et Gilles Verdez, c'est pareil, mais c'est vrai.
07:56C'est une incite à notre intelligence, à notre répartie, à notre manière de nous
08:00défendre et tout ça.
08:01Je trouve que le mot idéal, c'est celui qu'a utilisé Gauthier, c'est une posture.
08:07C'est une posture pour les plateaux télé.
08:09Je t'aime beaucoup Géraldine, mais c'est vrai, merci.
08:11Posture.
08:12Posture.
08:13Pour faire genre, pour faire bien, pour être dans la bien-pensance, dans l'air du temps.
08:16Quand on dit à une femme, calmez-vous, ou prenez un verre, ça pourrait m'arriver,
08:22moi c'est un débat, dire à une femme, une chroniqueuse comme ça, calme-toi, mais c'est
08:26vécu comme s'il y avait, t'es hystérique, tu ne sais pas tes trucs, donc c'est…
08:30Mais moi, je peux le dire à Gilles Verdez, calme-toi, prends tes médicaments, voilà.
08:34Je le dis, il ne dit pas à son dieu qu'est-ce que tu détestes les hommes.
08:36C'est insupportable.
08:37C'est insupportable.
08:38En fait, les vrais féministes ne devraient pas être sur ce type de sujet.
08:42Mais bien sûr, exactement, bravo, bravo, et il est bon d'articuler.
08:45Mais les vrais féministes, les néo-féministes les plus radicales, elles n'ont été, pour
08:49le coup, pas du tout, rendez-vous de rien.
08:51On est sur Europe 1, bien entendu, avec Géraldine Manier qui fait son arrivée dans l'émission,
08:55puisque j'ai Valérie Dunaim, je vous rappelle que Valérie Dunaim est actuellement au concours
09:00de frisbee.
09:01Elle revient vite, Valérie on l'embrasse, 0 à 80 29 21, vous nous appelez.
09:08Il y a Daniel qui est avec nous en ligne de tour, on embrasse tous les habitants de tour,
09:12les courannes.
09:14C'est ça, c'est du rongeau.
09:19Comment ça va Daniel, merci d'être avec nous sur Europe 1.
09:21Ça va, impeccable, bonjour à toute l'équipe.
09:25Merci Daniel, bien sûr.
09:27Vous avez vu le sondage, il est incroyable le sondage, enfin pas le sondage, le classement
09:31de Marianne, parce que vous avez vu dans les quatre premiers, les gens qui, c'est quoi
09:36c'est ?
09:37L'influence.
09:38L'influence, premier Vincent Bolloré, deuxième Marine Le Pen, troisième, moi je suis très
09:44ma pomme, quatrième Jordan Bardella, incroyable, et cinquième Mélenchon.
09:49Et Pascal, il est sixième, dans septième.
09:52Mélenchon, il n'a pas sa place là.
09:55Je le sentais, je le sentais Daniel.
09:58Vous savez que Daniel, je vous attendais au tournant, je l'ai cité juste pour vous chauffer un peu.
10:03Et j'entendais ce que tout le monde disait tout à l'heure sur Darcelle Mepuce, son nom
10:07qui est passé à BFM là.
10:09Moi je trouve que LFI, on ne devrait même plus les passer à la radio, à la télé,
10:14on devrait les effacer.
10:16Comme ça on ne parle plus d'eux, terminés, ils font ce qu'ils veulent, ils font leur
10:19vie, et puis ils nous laissent tranquilles.
10:21Non mais Daniel, c'est insupportable cette volonté de buzz, cette volonté de bordélisation
10:27du plateau, parce que moi j'ai vu la scène avec Julien Audoul.
10:30Julien Audoul, franchement, il ne lui dit rien, mais c'est juste un débat politique.
10:33Et elle, tout de suite, elle commence à se mettre à gueuler sur le plateau.
10:38Il avait préparé son coup, croyez-moi, ils se sont dit, ça c'est des...
10:42Un peu comme à l'Assemblée Nationale.
10:44Comme un peu partout.
10:45Pareil.
10:46Moi je pense qu'ils devraient faire des contrôles d'alcool ou contrôle de dopage sur cette
10:50dose.
10:51C'est fou.
10:52C'est fou.
10:53C'est fou.
10:54C'est fou.
10:55C'est fou.
10:56On va revenir à M.
10:57Bérou.
10:58Oui allez-y, on va revenir.
10:59J'adore parce que...
11:00Daniel il fait le conducteur de l'émission, allez on va revenir à vous M.
11:03Bérou.
11:04On arrête les conneries.
11:05Je suis le conducteur de l'émission, mais rien que d'entendre les hommes de gauche,
11:08je me rends malade.
11:11Sinon M.
11:12Bérou, je pense qu'il va faire son petit discours le 14 janvier, je crois, puis après
11:16il va retourner à Pau.
11:19S'il est censuré.
11:21Oui, je pense.
11:23Vous pensez que ça durera pas plus longtemps ?
11:26Non, je pense pas.
11:27Et c'est même possible que dimanche, Macron n'accepte pas sa liste.
11:31Ah bah oui.
11:32Ça c'est plus compliqué.
11:34Non, je pense qu'il l'acceptera.
11:35C'est un scénario improbable.
11:36Oui, il l'acceptera.
11:37Moi, je pense qu'il va dire on va se voir pendant les vacances, et puis il va donner
11:42sa liste.
11:43Vous voulez que je vous dise la vérité ? Je suis pas complètement pas d'accord avec
11:47Daniel, moi.
11:48Moi je pense qu'Emmanuel Macron, il a pas du tout apprécié le fait que François Bérou
11:52se nomme lui-même Premier Ministre, donc je peux vous dire qu'il va le faire galérer
11:56bien comme il faut.
11:58Et je suis un peu d'accord avec Daniel, moi, ça m'étonnerait pas qu'Emmanuel Macron
12:02s'il n'avait absolument pas voulu le nommer, il avait la possibilité de le nommer, en
12:08lui disant tes arguments ne pèsent pas, le rapport de force que tu veux établir, je
12:14pense que tu arrives avec une paire de deux dans le jeu, donc non, je ne te nomme pas
12:18et je maintiens mon choix initial.
12:20Pourquoi est-ce qu'il a cédé ? C'est ça qui est intéressant.
12:23Parce qu'il lui a fait un chantage de retirer ses députés.
12:27La puissance que n'avait pas M. Lecornu.
12:32Il n'est pas un groupe, il n'est pas une partie.
12:34Je pense que Macron, il a cédé, c'est pour le voir s'écraser, il va s'écraser.
12:46Il va être content, Macron, derrière.
12:49Et quand il va souhaiter ses voeux, que je ne vais pas regarder, quand il va souhaiter
12:52ses voeux, il va dire que c'est grâce à lui que la France va rebonter.
12:56Mais il est possible que ça s'appelle lever l'hypothèque, c'est-à-dire tu veux y aller,
13:00tu y vas.
13:01On ne t'aide pas, on attend que tu prennes le mur et après on passera à autre chose.
13:04Ce n'est pas bon pour Emmanuel Macron d'avoir des premiers ministres qui tombent comme des
13:08mouches toutes les deux semaines.
13:09Oui, je suis d'accord.
13:10À chaque fois, après la pression revient sur lui.
13:13Et là, il a fait une erreur ce matin, c'est de ne pas prendre Marine Le Pen ce matin.
13:19C'est l'après-midi, quoi.
13:20Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Je n'ai pas compris.
13:22Lundi, lundi, lundi, lundi, et aujourd'hui...
13:26C'était pour former un gouvernement.
13:28C'était tous ceux qui avaient déjà participé à un gouvernement, en tout cas les forces
13:31politiques, en vue de former un gouvernement.
13:33Et puisqu'il a proposé à toute la tablée de participer au gouvernement, il ne pouvait
13:36pas y avoir Marine Le Pen.
13:37Je crois que l'ARN a plutôt ménagé François Bayrou sur les derniers jours.
13:40Plutôt, totalement ménagé.
13:41Marine Le Pen, elle ménage.
13:42D'ailleurs, ce qui fait dire que si François Bayrou passe le gouvernement, réussit à
13:49former un gouvernement.
13:50Je vais aller faire un peu d'optimisme pour terminer cette émission, Olivier.
13:54Donc, il réussit, il enjambe le gouvernement.
13:57Il se met d'accord avec LR.
13:59Demain, les Républicains, top de la main.
14:01La gauche, on l'évacue, c'est bon.
14:02Ils voteront la censure, les écologistes, les socialistes, ce qu'on dit depuis des jours.
14:05Donc, s'il passe cette première épreuve-là et qu'il continue à consulter Marine Le Pen
14:10à la traité, et que Marine Le Pen veut apaiser en se disant, je ne peux pas faire
14:14tomber un gouvernement toutes les deux semaines, tout en ayant aussi l'échéance d'une
14:18présidentielle anticipée dans un coin de sa tête parce qu'elle a son procès, son
14:22futur judiciaire.
14:23Donc, elle ne peut pas non plus laisser François Bayrou dérouler tranquillement pendant 30
14:26mois, mais peut-être qu'elle peut le laisser être présente à Matignon plus que Michel
14:30Barth.
14:31Très bonne analyse.
14:32C'est ce que je dis depuis 10 jours.
14:33Très bonne analyse.
14:35Vous avez entendu, Cyril ?
14:38Très bien entendu.
14:39Est-ce que vous avez entendu Olivier d'Artigolle dire ça depuis 10 jours ?
14:41Non.
14:42Merci.
14:43Jamais.
14:44J'ai l'impression, je vous le dis, qu'Olivier d'Artigolle est en train de devenir complètement
14:47fou.
14:48Je pense que c'est quelques jours de vacances qui va lui faire beaucoup de bien.
14:51Monsieur continue à commenter.
14:53Daniel, moi, je suis danielien.
14:58Je pense que Daniel a raison.
15:01Je suis danieliste.
15:02Merci Daniel.
15:03Est-ce que vous avez autre chose à nous dire, Daniel ?
15:05N'hésitez pas.
15:06L'antenne est à vous.
15:07Je vais vous souhaiter de bonnes fêtes de Noël et puis j'espère vous revoir tous
15:10à la rentrée.
15:11Et Daniel, j'espère que vous avez fait une crèche ?
15:13Une crèche ?
15:14Non, j'en ai pas fait.
15:15Moi, j'en ai fait une.
15:16Pourquoi ?
15:17Parce que j'adore parce que ça emmerde tout le monde quand on fait des crèches.
15:20Tous les wokes sont énervés.
15:23Dès que je peux, je fais une crèche.
15:25Je vais même en faire une dans ma voiture.
15:26J'adore ça.
15:27Je fais des crèches partout, Daniel.
15:31Vous savez qui attaque les crèches ?
15:33C'est la Ligue des Droits de l'Homme.
15:35La Ligue des Droits de l'Homme qui s'en est pris à Gabriel Attal quand il a voulu interdire
15:38les abayas à l'école.
15:39Donc la Ligue des Droits de l'Homme, ils sont favorables aux abayas à l'école mais
15:41ils sont contre les crèches dans les mairies.
15:43Vous avez tout compris.
15:44C'est des tartuffes.
15:45Il y avait la mairie de Perpignan aussi qui fallait qu'il enlève sa crèche.
15:50Il y a Béziers, Brocaire, Perpignan.
15:53C'est pour ça que je suis en train d'en mettre partout.
15:59Je suis en train d'emmerder tout le monde.
16:01Dès que vous arrivez quelque part, vous installez la crèche.
16:04Dès que j'arrive quelque part, j'arrive avec ma crèche.
16:06Je vous fais des gros bisous.
16:07D'accord, ok.
16:08Merci Daniel d'avoir été là.
16:09Un gros bisou à tout le monde.
16:10Et puis à bientôt.
16:11Merci Daniel.
16:12Merci, au revoir.
16:13Bonne fin d'année.
16:14Merci à vous aussi.
16:15Marisol est avec nous.
16:16Touraine ?
16:17Marisol Depeau.
16:18Elle nous a déjà appris, Marisol.
16:19On la connaît.
16:20Bonjour.
16:21Bonjour Marisol.
16:22Comment allez-vous ?
16:23C'est quand que vous venez chez moi à Pau ?
16:24Je viens dès janvier.
16:25Dès qu'on reprend.
16:26Vous me préviendrez.
16:27Bien sûr.
16:28Vous nous direz.
16:29Bon.
16:30Ok.
16:31Moi je vous appelle parce que quelque part j'avais envie de vous dire quelque chose.
16:35Concernant M.
16:36Bayrou.
16:37J'ai entendu qu'on disait qu'il est venu à Pau.
16:40C'est pas bien.
16:41Il a dit qu'il avait dit que le Président et le Premier ministre ne pouvaient pas partir
16:49en même temps du territoire au lieu de dire la métropole et tout.
16:53Je crois qu'il faut élever les débats, Cyril.
16:55Moi je trouve que ça vaut le bas.
16:58Oui c'est vrai.
16:59Tu vois tout à fait.
17:00C'est vrai.
17:01Moi je me dis, est-ce qu'il ne va pas s'en franchir de Macron une bonne fois pour toutes ?
17:06Il a déjà bien commencé.
17:08Parce qu'on dit que M.
17:10Bayrou, bon, il a plus de mal que Macron à s'exprimer peut-être des fois, à dire
17:18ce qu'il a envie de dire.
17:19Mais est-ce que Macron avec tout son blabla et son baratin dans toutes les villes de France,
17:23qu'est-ce qu'il en est sorti ?
17:24A part blablater, il ne fait rien d'autre.
17:27Oui c'est ça.
17:28Oui mais après Bayrou, François Bayrou, excusez-moi, moi je pose une question.
17:34Est-ce que vous préférez quand on avait Michel Barnier ou François Bayrou ?
17:39Est-ce qu'on a bien fait de changer ? Est-ce qu'on a gagné au change ?
17:41C'est la question que je pose.
17:42Oui mais qu'est-ce qu'il a fait Barnier ? Est-ce qu'il s'est imposé lui aussi ?
17:45Ecoutez, s'il est reparti, c'est que quelque part...
17:48Il a fait des erreurs, bien sûr.
17:50C'est sûr qu'on sait très bien, comme le dit Pascal Praud,
17:53c'est cette machinerie administrative, tous ces hommes gris, noirs, tout ça qui bloque.
17:59De toute façon, je vais vous dire, moi je pense que M. Macron, il était content qu'il y ait Bayrou,
18:04parce qu'il s'est dit, ça va être encore du temps de gagner,
18:06parce que le jour où il va sortir de l'Élysée, il va en avoir des comptes à ramener,
18:10je vous l'ai dit moi, sur les sous et sur plein de choses, sur la dette et tout.
18:15Et lui, ce qu'il veut, c'est gagner du temps, c'est tout ce qu'il veut.
18:18Moi j'espère, quelque part, secrètement, parce que Bayrou quand même,
18:22moi je l'ai connu un peu à une époque, il est proche des gens quand même, il n'est pas fou.
18:29Et puis c'est sa seule chance à 70 ballets, de faire quelque chose de sa vie,
18:33de montrer ce qu'il peut faire.
18:35Alors moi je compte sur lui pour essayer de faire quelque chose d'un peu mieux.
18:40Donc vous y croyez, c'est bien que Marisol y croie,
18:44et Marisol nous met un peu de bon moqueur quand même,
18:46parce que c'est vrai que personne n'y croit autour de la table.
18:48Comparatif Barnier-Bayrou, Bayrou n'a pas fait la faute sur le RN qu'a fait Barnier.
18:53Quoi ?
18:54Non mais il a fait une bien fière première semaine.
18:56S'il vous plaît, s'il vous plaît, laissez parler Marisol.
18:57Moi je veux vous dire une chose.
18:59Un homme qui a une femme comme il a, moi je la connais un peu,
19:02et bien moi je vais vous dire, il ne peut pas être mauvais, ce n'est pas possible.
19:05Il fait ce qu'il peut, c'est sûr, il s'en pousse dans le microcosme,
19:10il profite des trucs, des machins,
19:12mais maintenant ils sont tous conscients que c'est la bérésina,
19:15ils savent très bien que maintenant il faut faire quelque chose.
19:19Moi je me dis qu'il n'est pas idiot,
19:21il sait très bien qu'il est en fin de vie, enfin en fin de parcours.
19:24S'il fait bien là, alors là je ne sais plus ce qu'il faut penser.
19:28Ça sent le sapin mais politiquement.
19:29Bien sûr, oui.
19:30Non mais c'est sûr.
19:31Mais Marisol en tout cas, vous connaissez Olivier d'Artigolle, Marisol, ce que vous habitez à Pau,
19:37vous l'avez déjà croisé Olivier d'Artigolle ?
19:39Non, je ne l'ai pas encore croisé.
19:41Parce qu'il était au conseil municipal pendant 15 ans.
19:44Et moi non, non, non, pas pour le moment,
19:46mais si je le croise, je lui dirai qui je suis.
19:48Dites-lui vos 4 vérités quand vous le croisez, ça va lui faire du bien.
19:52Qu'est-ce que je voulais dire ?
19:54Cyril, vous venez faire du Padel à Pau des fois ?
19:57Parce qu'il y a un grand truc de Padel à Pau.
19:59Dès qu'il y a un gros tournoi, je vais venir Marisol.
20:01Dès qu'il y a un gros tournoi, je serai là.
20:03Il n'est venu à Pau que pour un mariage, après il s'est rendu divorcé.
20:06Oui c'est vrai.
20:07Marisol, je viens à Pau le 9 janvier je crois.
20:10Ah je ne sais pas.
20:11Si, si, on organise pour le 9 janvier.
20:13Vous savez ce que vous faites Cyril ?
20:15Oui, dites-moi.
20:16Puisque vous êtes le maître des horloges,
20:18je vous vois avec des paquets cadeaux.
20:21Si vous voyez une PS5, j'ai 5 petits-enfants.
20:24Vous la mettez de côté pour moi.
20:26Très bien, vous savez quoi ? Je m'en occupe.
20:28Allez, je vous embrasse fort.
20:30Salut Marisol, merci d'avoir été avec nous.
20:32Je me suis dit après tout.
20:34Allez, je vous embrasse fort, vous avez bien fait de me le dire.
20:36Le 9 janvier alors ?
20:37Le 9 janvier, je vous embrassera à l'anniversaire de ma mère.
20:39Je vous embrasse fort.
20:40J'embrasse tout le monde.
20:41Allez, salut.
20:42Et puis continuez.
20:43Il y a Laurence Ferrari qui nous attend sur CNews Europe 1.
20:45Merci à tous d'avoir été avec nous.
20:46Il y a Pascal Praud en régie, il nous met une pression.
20:48Il nous regarde.
20:49Il est très beau derrière une vitre.
20:51Il est beau partout.
20:52Allez, à demain les chéris.

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