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"Des inquiétudes ont été soulevées" liées au respect de "l'éthique de publication" de l'éditeur de la revue, à "la conduite appropriée de la recherche impliquant des participants humains, ainsi que des inquiétudes soulevées par trois des auteurs concernant la méthodologie et les conclusions", a expliqué Elsevier, l'éditeur de la revue scientifique.
Didier Raoult désavoué. Après plus de quatre ans de controverses, l'étude fondatrice de l'IHU de Marseille sur l'usage de l'hydroxychloroquine contre le Covid, signée notamment du professeur Didier Raoult, ancien patron de l'IHU, a été officiellement invalidée, a annoncé ce mardi l'éditeur de la revue qui l'avait publiée en mars 2020.

"Des inquiétudes ont été soulevées" liées au respect de "l'éthique de publication" de l'éditeur de la revue, à "la conduite appropriée de la recherche impliquant des participants humains, ainsi que des inquiétudes soulevées par trois des auteurs concernant la méthodologie et les conclusions", a expliqué Elsevier, l'éditeur de la revue scientifique "International journal of antimicrobial agents", dans une longue note justifiant cette rétractation.

En septembre dernier, l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille et la Fondation Méditerranée Infection avaient signalé à l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) une nouvelle publication jugée problématique du professeur Didier Raoult.

Ce signalement faisait suite à la publication dans l'édition d'août 2024 de la revue "Acta Scientific Microbiology" d'un article co-signé par l'ex-patron de l'IHU Méditerranée Infection de Marseille, et un de ses anciens proches collaborateurs, Philippe Brouqui.

Cet article, portant sur les données de 1 276 patients atteints du Covid traités à l'IHU, dont une partie avec de l'hydroxychloroquine, prétendait une nouvelle fois démontrer l'efficacité de ce traitement controversé promu par le professeur Raoult.

Dans leur courrier, l'APHM et la Fondation Méditerranée Infection, qui chapeaute l'IHU, signalaient et se désolidarisaient de cet article dont la méthodologie repose sur "l'utilisation de données de patients et de recherches non-autorisées", a précisé l'APHM.

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