Éric Revel, éditorialiste politique, revient sur la mort d'un adolescent à Paris. «La France Orange mécanique, c’est la France d’aujourd’hui», selon lui.
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00:00— Vous vous rappelez un livre qui a été extrêmement décrié, parce qu'on disait...
00:03— La France orange mécanique ?
00:04— La France orange mécanique de Laurent Bertone. À l'époque, on disait « Non mais attendez, c'est l'extrême droite... »
00:10— Il y a un peu d'extrême droite, quand même, Laurent.
00:12— Mais attendez. D'accord. D'accord. Mais non. Je vous parle du constat. Je vous parle du constat. Je vous parle du constat.
00:18À l'époque, même le constat, c'est pas si... Il n'y a pas si longtemps, il était balayé d'un revers de main, parce qu'on en faisait un sujet politique.
00:24Non ! C'est la France d'aujourd'hui. Et puis vous avez raison de souligner qu'aujourd'hui, c'est le règne des bandes.
00:29Mais quand vous avez des bandes armées qui substituent à l'autorité de la République l'autorité du chef violent, parce qu'il y a des chefs de clan dans ces bandes,
00:37eh bien en fait, vous avez le nouveau symbole d'une régression de la société. C'est-à-dire qu'on a mis des années et des années à unifier ce pays, la France.
00:45Il y avait des hordes barbares qui venaient de l'Est, qui ont fait ce pays. Eh bien aujourd'hui, on fait, me semble-t-il, le match retour.
00:54C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on est en train de céder à l'autorité de ces bandes de barbares, mais bien sûr, et qui sont en train de faire s'effondrer la société, Jean-Marc.