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00:00Bienvenue au journal d'émergence d'Abidjan.net, j'ai profité de l'occasion pour saluer mon ami et frère Mamadou Toc qui est artiste comédien et député à l'Assemblée nationale de la Guinée et au moins ils ont les autorités de la Guinée, au moins du respect des artistes, oui, parce qu'ils prennent des artistes, ils les nomment dans l'Assemblée nationale rien que pour porter la voix des artistes à l'Assemblée nationale, ici ce n'est pas encore le cas.
00:29Peut-être avec l'évolution on verra.
00:31J'aimerais parler un peu de la réunion qui a eu lieu ces derniers temps à Bouja avec les chefs d'État et les relations qui ont lieu actuellement entre la CEDEAO et l'AIES.
00:44Moi j'ai toujours dit quelque chose, les gens de l'AIES là, ils savent ce qu'ils veulent et ils savent où ils vont.
00:52Parce que depuis longtemps l'AIES ils sont tellement clairs, ils disent à partir d'aujourd'hui on ne fait plus partie de la CEDEAO, ils sont clairs, ils sont toujours sur leur position, depuis des années ils n'ont pas changé de position, rien du tout.
01:11C'est vous la CEDEAO, depuis longtemps, chaque fois, on a compris, on arrive, on arrive, écrivez-nous, on vous écrive, non, on vous donne encore des réflexions, vous devez repartir encore.
01:22Bien que l'AIES vous ont dit ce qu'ils veulent et ce qu'ils vont faire, parce qu'ils vont faire, ça ils vont faire, et c'est vous qui dites encore qu'on va donner des réflexions, il y a quel temps ?
01:33Ils sont clairs, ils disent on n'est plus avec vous, mais vous pouvez venir chez nous sans problème, sans condition, on ne va pas vous emmerder.
01:40Il n'y a qu'une sincérité dans ça, c'est des maquerets, ça dit c'est vous l'élite, ça dit l'élite de la CEDEAO et l'élite des pays de l'AIES, c'est vous qui avez problème, mais l'AIES dit que la population ne doit pas de problème,
01:56et ce qu'ils ont pris comme décision c'est entre vous l'élite, mais la population, la population de CEDEAO, la population de l'AIES, chacun libre d'aller là où il veut, faire son commerce comme il veut, il n'y aura rien.
02:07Moi je pense que c'est ce qu'ils ont dit, maintenant quand ils vous ont dit là, vous avez senti ça ? Le Bénin avait parti tout à l'heure, vous avez vu leur position ? Ils sont comme ça, ils ont été clairs, et ils vous ont dit, d'abord ils ne sont même pas partis,
02:22il n'est pas parti à bouge à cette rencontre de la CEDEAO, il a fait partie son ministre, qui vous a dit, le Bénin va s'aligner à la décision de la CEDEAO, mais le Bénin va maintenir tout juste ses rapports avec le pays de l'AIES.
02:40Ils ont été clairs, ça veut dire qu'au niveau de la CEDEAO là, vous n'êtes pas soudés, c'est pour ça qu'on trouve que c'est une structure qui est légère, c'est une structure qui n'a pas sa raison d'être, c'est une structure qui ne pèse pas, c'est pour ça que quand on prend des décisions ça n'aboutit pas, parce que les gens vous connaissent, les gens commencent à vous maîtriser.
03:00L'AIES est clair, vous avez vos gens pour venir chez nous, sans conditions, sans visa, ni rien, ils peuvent faire du commerce, on peut circuler, vous partez pour circuler, les bouteilles de fer peuvent circuler comme ils veulent, il n'y aura pas de problème.
03:15Mais ça veut dire que si vous, les gens de la CEDEAO, vous empêchez les gens de l'AIES, la population de l'AIES, c'est-à-dire du Burkina, du Mali et du Niger, de venir chez vous, et qu'ils ont constaté, ils vont prendre d'autres mesures.
03:31On vous avait dit que les bouteilles de fer là, ils pouvaient venir chez nous sans visa, sans plaque de l'AIES, ils pouvaient faire ce qu'ils veulent, faire leur commerce.
03:43Maintenant quand vous dites que nous on ne doit pas venir chez vous, eux aussi, les gens qui sont comme les bouteilles de fer, c'est-à-dire les gens qui sortent de la CEDEAO là, eux aussi ils ne viennent pas chez nous.
03:53Vous avez ça dans vos gorges, vous l'avez entendu, j'ai fini des paroles, moi je suis là, je suis tranquille dans ma tête.