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00:00Margot de Frouville, notre chef du service santé qui est avec nous, pour nous parler justement de ce qui est mis en place pour secourir ces marmées.
00:06Le ministre l'évoquait avec la sollicitation de la réserve sanitaire. En moins de 24 heures, il y a 350 professionnels de santé, ça peut être des médecins, des infirmiers, des aides-soignants, des logisticiens,
00:17qui se sont proposés et une centaine qui a été choisie parce qu'il n'y a pas des besoins, enfin il y a surtout des contraintes logistiques et d'hébergement sur place qui sont particulières.
00:28Donc une centaine de personnes qui sont mobilisées et qui vont partir dans les heures qui viennent pour renforcer les structures sur place qui sont clairement endommagées.
00:37On parle des services de réanimation, la maternité, etc. qui travaillent dans des conditions très dégradées.
00:43Il reste deux blocs opératoires.
00:44Des hôpitaux de campagne qui vont se monter à la hâte pour essayer de secourir le plus de personnes parce que là aussi il y a quelque chose qui guette, c'est le risque et le prisme des épidémies.
00:52On pense d'abord aux blessés qui affluent et qui vont influer encore dans les structures qui restent avec des conditions encore une fois très dégradées.
01:01Puis il y a tout aussi les patients chroniques qui vont décompenser.
01:05On pense aux patients qui ont besoin d'une dialyse.
01:07On sait qu'il y a sur les quatre centres de dialyse de Mayotte, il y en a un seul qui est encore fonctionnel et qui est dans un état pitoyable.
01:16Pour vous donner une idée, il y a une quinzaine de patients qui ont pu être pris en charge sur les 85 programmés.
01:22Il faut savoir que comme les retards ne pourront pas être compensés par l'ouverture d'autres structures rapidement, il va falloir procéder à des évacuations sanitaires, notamment vers La Réunion.
01:32Et puis, vous l'avez dit Fanny, le risque d'épidémie, on pense particulièrement aux choléras sur cette terre de Mayotte.
01:38Qui avait déjà existé sur l'archipel.
01:40Il a déjà été touché par une épidémie, puisqu'entre le mois de mars et le mois de juillet, il y a plus de 220 cas qui avaient été recensés.
01:47En plus, avec une souche particulièrement résistante aux antibiotiques.
01:51Ce risque est surveillé de près.
01:53Dans le dernier bulletin de Santé publique France consacré à cette épidémie de choléra à Mayotte, on pouvait voir qu'il n'y avait plus aucun cas qui avait été signalé depuis le 12 juillet.
02:01Mais il y a la crainte, évidemment, de voir réapparaître des cas.
02:04Sans compter aussi les maladies vectorielles, les maladies transmises par les moustiques, la dengue, le chikungunya, le paludisme avec les eaux stagnantes.
02:11Merci beaucoup Margot pour toutes ces précisions.
02:14Vous pouvez faire des dons sur les sites des organisations, des associations les plus connues pour éviter les arnaques.
02:20Il y a la Fondation de France.
02:22Avec cette adresse e-mail ou encore lacroixrougefondationdefrance.org.
02:25Et puis, vous verrez pour la Croix-Rouge également, n'hésitez pas à aider sur place.

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