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VIOLENCES SEXUELLES - « Faut voir la violence que c’est d’entendre tous ces mensonges accumulés par un homme qui a agressé sexuellement l’enfant que j’étais. » Ce lundi 16 décembre, Adèle Haenel était au micro de France Inter, où elle est revenue sur le procès de Christophe Ruggia.

« J’ai essayé de me tenir dans la cour, de donner autant que possible des éléments concrets et matériels à la cour. Et lui, il raconte n’importe quoi », rappelle la comédienne, lors d’une interview avec Sonia Devillers. Figure de proue du #MeToo français, elle a perdu patience au deuxième jour, dans une ambiance glaciale et lancé tout haut : « Mais ferme ta gueule » à Christophe Ruggia, avant de quitter en trombes la salle d’audience du tribunal correctionnel de Paris, mardi 10 décembre.

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Transcription
00:00Il faut voir la violence que c'est d'entendre tous ces mensonges en fait.
00:02Cette pile de mensonges accumulées par un homme qui a agressé sexuellement l'enfant que j'étais,
00:07qui l'a fait disparaître, qui l'a assassiné en fait.
00:30C'est dur d'entendre ça, donc moi j'essaie de me tenir dans la cour,
00:40d'essayer de donner autant que possible des éléments concrets, matériels à la cour,
00:45et lui il raconte n'importe quoi. Et là où ça m'a rendu, c'était l'agression de trop,
00:51c'est quand il dit « ah oui c'est moi qui lui ai donné son nom Adèle Haenel », je suis genre
00:54mais c'est pas vrai en fait, c'est pas vrai, c'est faux, c'est un mensonge et c'est une violence de
00:58plus. Et moi ça me renvoie à quand j'étais sur son canapé et où il me dit « ah mais sans moi t'es
01:02rien en fait, c'est moi qui t'ai créé ». C'est la même chose qu'il fait là, c'est sa violence et
01:06son arrogance, c'est ça qui me fait péter un câble. Et j'ai même pas essayé, enfin je sais pas,
01:09c'était genre, j'ai pas pu m'empêcher, j'ai essayé de respecter le protocole et juste là
01:14c'est trop de violence à un moment.
01:28– Sous-titrage Société Radio-Canada

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