[#Journal] Le 19H30 du 14 Décembre 2024
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00:00Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, bonsoir. C'est l'heure du 19h30 sur Gabon Media Time.
00:21Un seul titre dont ce journal en prélude au sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la CEMAC.
00:28Prévu le 16 novembre prochain à Yaoundé, au Cameroun, une rencontre stratégique s'est tenue entre le chef de l'État, Brice Clotaire, Oleg Nguema,
00:37et les représentants de la COBAC et de la BEAC. Plus de détails dans quelques instants.
00:43Première information de cette édition, ce vendredi 13 décembre 2024, le chef de l'État a reçu le secrétaire général de la Commission bancaire de l'Afrique centrale
00:53et le directeur national de la Banque des États de l'Afrique centrale au programme l'évolution des systèmes bancaires,
01:00la stabilité macroéconomique du Gabon et de la sous-région, ainsi que les perspectives de financement pour les projets structurants compte rendu.
01:08Ce vendredi 13 décembre 2024, en prélude au sommet extraordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la CEMAC, prévu le 16 décembre à Yaoundé, au Cameroun,
01:18le président de la transition, le général Brice Clotaire, Oleg Nguema, a tenu une série d'entretiens avec des acteurs clés du secteur financier régional et national.
01:27Au programme, l'évolution des systèmes bancaires, la stabilité macroéconomique du Gabon et de la sous-région, ainsi que les perspectives de financement pour les projets structurants.
01:36Ces rencontres illustrent la volonté du Gabon de renforcer la résilience économique et de mobiliser des mécanismes financiers en faveur du développement.
01:44Le chef de l'État a d'abord reçu Marcel Ondélé, secrétaire général de la Commission bancaire de l'Afrique centrale, et Rodrigue Bicielou, directeur national de la Banque des États de l'Afrique centrale.
01:55Les discussions ont porté sur l'évolution des systèmes bancaires au Gabon et dans la sous-région, avec un focus sur la stabilité macroéconomique,
02:03quelques semaines seulement après le durcissement des mesures de la COBAC portant sur des critères de pondération.
02:09Selon Rodrigue Bicielou, les systèmes bancaires du Gabon et de la sous-région affichent une certaine résilience, mais des points d'alerte subsistent tout de même.
02:18Il a notamment souligné la nécessité de stabiliser les dépenses publiques et de mieux orienter les ressources vers des secteurs clés
02:25tels que le social et le règlement des engagements des États auprès des institutions financières internationales.
02:31Ces recommandations interviennent dans un contexte où les économies de la CEMAC, bien que soutenues par une remontée des cours de matières premières,
02:39restent exposées à des vulnérabilités structurelles. La gestion rigoureuse des ressources publiques et le renforcement des mécanismes de gouvernance financière
02:47apparaissent donc comme une priorité pour maintenir l'équilibre économique.
02:51D'ailleurs, dans un second temps, le président de la transition a accueilli Henri-Claude Ouima, président du groupe BGFI Banque, premier groupe financier de la sous-région.
03:00Cette rencontre a permis de discuter des mécanismes de financement de l'économie nationale et des perspectives stratégiques de BGFI Banque à l'horizon 2025.
03:09Le PDG du groupe bancaire a présenté au chef de l'État les ambitions du groupe, notamment son accompagnement sur des projets structurants
03:16tels que la création d'une banque dédiée à l'entrepreneuriat.
03:20Ces rencontres s'inscrivent dans le cadre des préparatifs du sommet extraordinaire de la CEMAC.
03:25L'objectif est d'harmoniser les actions des différents États membres pour faire face aux défis économiques communs tout en consolidant les acquis macroéconomiques.
03:33Avec ces échanges, le Gabon réaffirme son engagement à travailler en synergie avec les autres pays de la sous-région
03:40pour garantir une croissance inclusive et durable en s'appuyant sur des institutions financières solides et des politiques économiques responsables.
03:48Dans le cadre du plan national de développement pour la transition 2024-2026, le Gabon mise sur la modernisation de son réseau routier.
04:02Ainsi, le coût des projets de réhabilitation et de construction de routes stratégiques sont estimés à 1.333 milliards de francs CFA,
04:10dont 1.117,4 milliards de francs CFA restent encore à mobiliser.
04:17Dans le cadre du plan national de développement pour la transition 2024-2026, le Gabon mise sur la modernisation de son réseau routier
04:25comme un levier essentiel pour soutenir le développement économique et améliorer les conditions de vie des populations.
04:32Les projets de réhabilitation et de construction de routes stratégiques sont estimés à 1.333 milliards de francs CFA,
04:40dont 1.117,4 milliards de francs CFA restent encore à mobiliser.
04:46L'objectif principal de ces investissements est de faciliter les connexions interprovinciales et l'accès aux zones rurales enclavées.
04:54Ce projet s'inscrit dans le pilier 1 du PNDT qui vise à développer les infrastructures stratégiques
05:01pour stimuler l'activité économique et améliorer la mobilité des biens et des personnes.
05:07Parmi les réalisations attendues, la réhabilitation des routes prioritaires pour garantir une meilleure sécurité routière.
05:14Dans le même temps, un fort accent devrait être mis sur le renforcement des infrastructures pour prévenir les dégradations causées par les intempéries.
05:23En toile de fond de ces deux projets phares, l'augmentation des opportunités économiques à travers une meilleure intégration des marchés locaux.
05:32Cependant, un an après sa présentation, le PNDT patine et piétine, faute de financement, d'une gestion rigoureuse des ressources et d'un populisme ambiant.
05:43Bien que ces projets soient ambitieux, ils restent confrontés à un déficit de financement élevé, soit 83,8% du budget total.
05:53La mobilisation des ressources extérieures, notamment via des partenariats publics privés, des financements verts ou des prêts internationaux cruciels pour concrétiser ses ambitions se fait attendre.
06:04Le risque d'un ralentissement dans la mise en œuvre des projets est de plus en plus élevé.
06:10Pourtant, les gouvernants ont fait le choix d'être absents lors du dernier African Investment Forum,
06:16un événement de la Banque africaine de développement qui a permis aux continents de collecter des promesses d'investissement de l'ordre de plus de 18 000 milliards de francs CFA.
06:26Ces choix curieux interrogent sur la réelle volonté des gouvernants d'aller au bout de ces projets et questionnent plus largement sur la dynamique actuelle.
06:37Le projet de loi de finance rectificative 2024 met en lumière une hausse notable des recettes issues de la redevance pétrolière qui passe de 330,7 milliards de francs CFA dans la loi initiale à 402,5 milliards de francs CFA.
06:56Une progression qui illustre l'optimisme des autorités sur les performances du secteur pétrolier malgré un contexte international fluctuant.
07:06Le projet de loi de finance rectificative 2024 met en lumière une hausse notable des recettes issues de la redevance pétrolière qui passe de 330,7 milliards de francs CFA dans la loi initiale à 402,5 milliards de francs CFA.
07:20Une progression qui illustre l'optimisme des autorités sur les performances du secteur pétrolier malgré un contexte international fluctuant.
07:31Sur le plan économique, cette hausse pourrait permettre d'alléger les pressions sur la dette publique et financer des programmes prioritaires, notamment dans les secteurs sociaux et les infrastructures.
07:42Elle devra s'accompagner de mesures visant à s'assurer que ces fonds sont judicieusement alloués pour maximiser leur impact.
07:50Ainsi, bien que prometteuse, cette augmentation des recettes pétrolières de près de 72 milliards de francs CFA nécessite une gestion rigoureuse et une stratégie claire de réinvestissement pour garantir une croissance inclusive et durable.
08:04La loi de finance initiale 2025, qui vient d'être adoptée, devrait renforcer l'augmentation de cette redevance pétrolière, mais à quelle fin ? L'avenir nous le dira.
08:14Le jeudi 5 décembre 2024, Camélien Toutoum-Leclerc, ministre de l'Education nationale, a défendu son budget devant la Commission des finances du budget et des affaires économiques de l'Assemblée nationale.
08:29Le membre du gouvernement a proposé la mise en place d'une incitation financière pour pallier le déficit d'enseignants dans les zones rurales.
08:38Lors de l'examen du projet de loi de finance pour l'exercice 2025, le jeudi 5 décembre 2024, Camélien Toutoum-Leclerc, ministre de l'Education nationale, a défendu son budget devant la Commission des finances du budget et des affaires économiques de l'Assemblée nationale.
08:54Au cours de cette audition, le membre du gouvernement a proposé la mise en place d'une incitation financière pour pallier le déficit d'enseignants dans les zones rurales.
09:04Le déficit chronique en enseignants continue de hanter le gouvernement de transition, posant un défi majeur pour le secteur de l'éducation.
09:12La preuve, cette année encore, face à l'absence de professeurs, les associations de parents d'élèves ont dû se cotiser pour pallier ce déficit.
09:20Ce déséquilibre n'impacte pas seulement la qualité de l'éducation, mais compromet aussi l'avenir des élèves, surtout ceux des zones reculées.
09:28Bien que le Grand Libreville soit également touché, la situation est plus alarmante dans l'arrière-pays, où le manque de professeurs perpétue des inégalités éducatives profondes.
09:38Pour inverser cette tendance, le projet de budget 2025 de l'Education nationale prévoit des mesures concrètes, notamment des primes financières pour les enseignants affectés en zone rurale.
09:49La ministre Caméliane Tountoum-Leclerc a également souligné l'importance de moderniser les écoles normales pour une formation initiale et continue, adaptée aux réalités actuelles.
09:59En complément, le gouvernement envisage de digitaliser le système de gestion des ressources humaines pour un meilleur suivi des affectations et une répartition plus équitable.
10:10Une autre piste explorée est celle de la cotation de l'emploi, suggérée par le Premier ministre Raymond Doncima.
10:16Cette méthode consiste à valoriser les postes les plus difficiles, à pourvoir avec des avantages compétitifs comme des salaires plus attractifs ou des primes spécifiques.
10:25Des mesures qui visent non seulement à combler les lacunes, mais aussi à redorer l'image de l'enseignement au Gabon en lui redonnant ses lettres de noblesse.
10:33Dans la suite de ce journal, l'ambassade de Chine au Gabon et l'Institut Confucius ont organisé une journée culturelle ce samedi 14 décembre 2024 au lycée Nelson Mandela.
10:48Placée sous le signe du partage, cet événement s'inscrit dans le cadre des relations amicales qui unissent le Gabon et la Chine depuis 50 ans.
10:58Iris Obangan fait le point.
10:59L'ambassade de Chine au Gabon et l'Institut Confucius ont organisé une journée culturelle ce samedi 14 décembre 2024 au lycée Nelson Mandela.
11:08Cet événement placé sous le signe du partage s'inscrit dans le cadre des relations amicales qui unissent le Gabon et la Chine depuis 50 ans.
11:17Une coopération gagnant-gagnant qui s'illustre entre autres par la présence des hôpitaux sino-gabonais de Libreville et Franceville, ainsi que l'Institut Confucius devenu un pont entre les deux nations.
11:28En présence du ministre conseiller de l'ambassade de Chine, du directeur local de l'Institut Confucius et du proviseur du lycée Nelson Mandela, les élèves ont pu découvrir plusieurs facettes de la culture chinoise.
11:39L'événement d'aujourd'hui au lycée Nelson Mandela, c'est dans l'objectif de promouvoir la langue chinoise et la culture chinoise.
11:48Nous sommes vraiment contents de voir qu'il y a de plus en plus d'élèves gabonais qui s'intéressent à l'apprentissage de la langue chinoise.
11:56Ces activités ont captivé les apprenants, renforçant chez certains l'envie de poursuivre leurs études en Chine.
12:02J'ai trouvé cet événement intéressant, c'était captivant et je m'intéressais davantage en fait. C'était vraiment super.
12:14Et ce que j'aime bien c'est la langue au mandarin que je vais exercer plus tard après mes études.
12:21Au-delà de l'aspect culturel, les autorités chinoises ont profité de cette journée pour sensibiliser les élèves aux opportunités académiques en Chine.
12:28Des présentations sur les bourses d'études offertes par le gouvernement chinois ont été suivies de témoignages d'anciens étudiants gabonais ayant étudié dans ce pays.
12:37Ces derniers ont partagé leurs expériences soulignant la qualité de l'enseignement et les avantages d'un tel parcours à l'ère de la mondialisation.
12:44Pour le responsable du lycée Nelson Mandela doté d'un club de mandarin, cette journée s'inscrit dans une démarche d'ouverture culturelle et d'élargissement des horizons de ses élèves.
12:54Il est établi clairement notre intérêt pour les langues. Il y a un pôle langue que nous devons développer, mais on ne peut pas le développer sans les partenaires extérieurs.
13:12Donc la journée de la culture chinoise nous offre une opportunité pour développer le pôle langue avec plus tard un objectif principal, l'enseignement du mandarin.
13:31Cet événement a permis de renforcer les liens entre les deux peuples, mais également d'ouvrir une fenêtre sur une culture vieille de 5000 ans.
13:42Le chiffre du jour est 7,592 milliards de francs CFA. C'est le montant qu'aurait pu générer la taxe sur les retraits bancaires en 2025. La source n'est autre que le projet de loi de finances 2025.
13:58La débaptisation de BICIG est une transformation de nos process, outils et organisations car nous voulons être plus proche de nos clients. Nous voulons rendre un service de qualité et nous faisons tout pour accélérer ce processus en relation avec la holding.
14:14Nous allons bénéficier d'un certain nombre de synergies et de bonnes pratiques car le groupe est présent dans 8 pays et c'est cette valeur ajoutée que nous voulons vendre au Gabon et aux Gabonais.
14:27L'auteur du verbe a-t-il mégis ? Lamboumba, directeur général de AFG Banque Gabon.
14:32Point final à ce 19h30. Merci pour votre attention. A demain.