Emmanuel Macron a nommé François Bayrou au poste de Premier ministre ce vendredi. Le fondateur du Modem a assuré lors de la cérémonie de passation à Matignon qu’il “n’ignorait rien de l’Himalaya” de “difficultés” auxquelles lui et son gouvernement seront confrontés. Il a aussi indiqué vouloir abattre le “mur de verre qui s'est construit entre les citoyens et les pouvoirs"
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00:00Je pense que le RN reste aujourd'hui au centre du jeu.
00:04Le PS a voté la censure, puis s'est précipité à l'Elysée pour essayer de sauver ses places.
00:12Donc je pense qu'en termes de cohérence, ils n'ont pas beaucoup de leçons à nous donner.
00:18Mais ce que je remarque surtout, c'est que M. Bayrou est un macroniste de la première heure.
00:24Il n'a pas de rupture franche avec le macronisme.
00:27Néanmoins, ça reste, je crois, un homme de dialogue.
00:29Et j'espère que celui-ci sera capable, en tout cas, de discuter avec toutes les forces politiques de l'Assemblée nationale.
00:36— Mais s'il arrive à ramener à lui les socialistes, comme vous nous disiez de Maurice,
00:40vous, le RN, vous allez perdre votre pouvoir de nuisance ?
00:44— Nous verrons bien, parce que si vous voulez... Nous, comme on l'a dit, on ne censura pas a priori.
00:49On jugera sur les actes et non pas sur les déclarations. Donc nous verrons bien.
00:54Mais dans le gouvernement précédent, il y avait également des socialistes.
00:58On a pu voir ce que ça a donné. Nous verrons bien, cette fois-ci, ce que cela donnera.
01:02Mais aujourd'hui, je crois quand même que le maître du jeu reste l'oracle conventionnel,
01:07parce que nous, nous avons 11 millions d'électeurs que nous pouvons mettre dans la balance.
01:11Et ce n'est pas le cas du Parti socialiste.
01:12— Est-ce que vous avez le sentiment néanmoins ce soir que François Bayrou est moins ensurci
01:17que ne l'était dès son arrivée à Matignon Michel Barnier ?
01:21— Non, il est tout autant. Il est tout autant, parce que la situation était que...
01:24— Les discours des opposants, si je puis dire, ne sont pas exactement les mêmes que sous Michel Barnier.
01:29— Nous, nous avons été clairs dès le départ. Nous avons des lignes rouges.
01:33Nous souhaitons un Premier ministre qui protège le pouvoir d'achat des Français,
01:37qui s'attaque aux mauvaises dépenses, qui s'attaque notamment aux dépenses de l'immigration.
01:41Et évidemment, M. Bayrou, il y a un point sur lequel nous pouvons être d'accord.
01:45C'est évidemment l'un proportionnel aux élections législatives.
01:49Sur ce point-là, nous l'attendons en tout cas. Et nous verrons bien ce qu'il fera.