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Le premier secrétaire du PS Olivier Faure à la sortie de la discussion à l’Elysée : «Emmanuel Macron n’est plus l’arbitre des élégances. Ce n’est pas à lui de dire au Parlement comment il doit se comporter.»

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Transcription
00:00Nous souhaitons que ce débat ne puisse pas se prolonger sous ces auspices pour une raison simple, c'est qu'il n'est plus en situation
00:08aujourd'hui d'être l'arbitre des élégances et que ce n'est pas à lui de dire comment le Parlement notamment doit se comporter
00:14et quel type de majorité nous devons conduire.
00:17Voyons bien que de glissement sémantique en glissement sémantique, il cherche à créer un entonnoir dans lequel il cherche à nous faire nous engouffrer.
00:25D'abord en nous parlant de plateforme programmatique, puis en nous parlant d'un gouvernement d'intérêt général.
00:30Nous sommes venus, nous, lui rappeler que les Français ont voté le 7 juillet et ils ont voté
00:34pour donner un avantage à la gauche et que la tradition républicaine
00:39reste d'appeler au pouvoir celles et ceux qui sont arrivés en tête d'une élection et donc nous revendiquons
00:45très logiquement le fait que le Premier Ministre qui soit appelé à Matignon dans les prochaines heures soit un Premier Ministre de gauche
00:51parce qu'il est la meilleure garantie pour que la politique menée soit
00:55conforme aux aspirations des Français et en rupture avec les sept années qui ont été celles du macronisme triomphant.

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