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Judith Waintraub,  grand reporter, réagit aux négociations entre le Mercosur et la Commission européenne.  L’accord avec le Mercosur «est un coup de poignard dans le dos» des Français, selon elle.

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Transcription
00:00C'était un coup de poignard dans le dos programmé puisque c'est exactement la procédure qui avait été prévue et que les Etats, dont la France d'ailleurs,
00:09avaient accepté en délégant à la Commission européenne la mainmise sur les négociations.
00:16Cela dit, on est loin d'être au bout du processus puisque maintenant l'accord doit être ratifié par les Etats-nations et ensuite par le Parlement européen.
00:25Emmanuel Macron espère toujours susciter un noyau dur contre la ratification de l'accord, notamment avec la Pologne. Est-ce qu'il y arrivera ?
00:39Il a changé d'avis puisque, comme les autres, il a accepté que ce soit la Commission qui gère les choix principaux.
00:48Ce que je remarque, c'est que quand on suit le mouvement des agriculteurs, le mercosur, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase,
00:57mais c'est loin d'être le problème principal de la paysannerie française. Le problème principal, c'est toujours le même et rien n'a été résolu.
01:06C'est la bureaucratie, les contrôles abusifs et d'une fréquence absolument insupportable, la surtransposition.
01:16Tout ça aurait pu être amélioré parce que pour améliorer ça, il ne fallait pas forcément passer par le Parlement, pas forcément passer par la loi et rien n'a été fait.
01:27Et ça explique l'état de colère, même si le mercosur est le déclencheur de la relance du mouvement.

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