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Rachid Temal, sénateur du Val d'Oise et président délégué du groupe socialiste au Sénat, était l’invité de BFMTV ce vendredi 6 décembre.

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Transcription
00:00Moi, j'ai la position la même depuis cet été.
00:02Il y a un moment donné, les Français ont voté.
00:05Il s'avère qu'il n'y a pas de majorité.
00:07Alors, on peut tous faire semblant de croire que ce n'était pas vrai.
00:10Il y a eu une expérience qui a été émonnée d'un gouvernement minoritaire.
00:13On a vu, il est tombé.
00:14Donc, on peut nommer d'autres.
00:16Je vois qu'il y a des noms qui circulent, on peut toujours continuer à nommer des gens.
00:18– Vous parlez de François Bayrou, par exemple ?
00:20– Je ne sais pas, Jolive, Bayrou, il y a plein de noms.
00:22Mais ils vont tous tomber.
00:23– Pourquoi ?
00:24– Parce qu'il n'y a pas de majorité.
00:25– Oui, mais si jamais ce socle commun s'élargit des socialistes aux Républicains ?
00:31– Laissez-moi développer.
00:32Donc, la vraie question, c'est comment on l'élargit ?
00:34Je suis d'accord avec vous.
00:35Donc, nous, on est des gens assez simples, les socialistes.
00:37Vous savez, on a fait une proposition ce matin, par courrier encore.
00:40D'ailleurs, j'ai noté que les Verts, que les communistes,
00:43faisaient la même proposition, c'est-à-dire,
00:45mettons autour de la table la gauche et le socle commun,
00:48sans a priori, on se met autour d'une table et on dit,
00:50bon alors, ce qu'on peut faire, ce qu'on ne peut pas faire.
00:53D'abord, il y a un budget, puis il y a des choses.
00:55Alors, je sais qu'il y en a d'autres qui ont d'autres ambitions,
00:57puisque certains, eux, ils veulent une élection présidentielle anticipée,
01:00quand nous, on veut régler les problèmes de l'intérêt.
01:01– Vous parlez des Insoumis ?
01:02– Pas seulement, le RN aussi, par ailleurs.
01:05Donc, nous, voilà ce qu'on dit.
01:06Donc, ce soir, ce qu'on ne comprend pas,
01:08c'est que quand vous avez trois partis qui vous ont écrit ce matin,
01:10je ne l'ai pas entendu, par contre,
01:12les partis ou les groupes politiques du socle commun.
01:14J'ai entendu M. Rotaillot, je reviendrai après.
01:16Et les autres, est-ce que M. Gabriel Attal,
01:18est-ce que François Patriot au Sénat disent,
01:20ok, banquons nos chiches, mettons-nous autour d'une table ?
01:23Je crois que c'est ce qu'attendent les Français.
01:24– Donc, pour être très clair, vous demandez aux socialistes
01:26de se mettre autour de la table avec ce socle commun
01:30qui reste jusqu'aux Républicains, c'est ça ?
01:32– C'est ce que disent les socialistes, relisez le courrier,
01:33c'est-à-dire que nous, on est d'accord pour discuter,
01:35ce qu'a dit Olivier Faure.
01:36Alors, il y a une condition,
01:38mais je crois que tout le monde a une condition,
01:40on veut que ce soit un Premier ministre de gauche plutôt socialiste.
01:43Mais on peut tous se mettre autour d'une même table.
01:45– Mais est-ce que vous êtes obtus sur cette…
01:47– Non, mais moi, ce que je trouve assez bizarre,
01:49c'est qu'on ne pose pas la question aujourd'hui au socle commun
01:51qui est silencieux.
01:53Il y a une proposition depuis ce matin
01:55de trois formations politiques de gauche
01:57qui permettraient d'avoir une stabilité dans notre pays,
02:00un budget, un centre de mesure pour les Français,
02:02et là, le socle commun est totalement absent.
02:04C'est la première question qu'il faut poser.
02:06Moi, c'est celle-là que je pose,
02:07parce que la nomination, c'est du ressort de la prérogative
02:10du Président de la République, voilà.
02:11Mais on peut d'abord discuter, par exemple sur le budget,
02:14il y a eu des exercices qui ont été faits.
02:16Si je prends le projet de loi de financement de la sécurité sociale,
02:18par exemple, important, c'est le plus gros budget.
02:20– C'est lui qui a été retoqué.
02:22– Les socialistes demandent à bouger,
02:23ils ont fait des propositions 1,2%, c'est-à-dire 8 milliards sur 1,2%.
02:30Je pense qu'on peut discuter de cela.
02:32Et je pourrais prendre des dossiers comme cela.
02:33Alors, j'ai entendu, avant d'arrêter le patron, sur l'immigration.
02:35Excusez-moi, la loi immigration.
02:37La pression de loi, elle date d'il y a moins d'un an.
02:40Il n'y a pas les décrets d'application.
02:41Et on nous parle d'une nouvelle loi, ce serait la 30e en 30 ans.
02:44Donc, on peut toujours faire de la gifle propre.
02:46Moi, je propose des choses concrètes pour les Français.
02:47– Mais M. le sénateur, alors c'est peut-être moi qui ai mal compris,
02:49mais quelle serait votre majorité ?
02:52Quand vous parlez de votre majorité.
02:53– Si on a une majorité, comme on l'a dit avec l'histoire de 49.3 et censure, etc.
02:57Si vous faites, par exemple, la gauche, celle que je vous ai écrite, sans LFI.
03:01– D'accord, donc les écolo, les écologistes, les communistes et vous.
03:07– Les socialistes.
03:08Parce que LFI a annoncé ce matin qu'il ne voulait pas.
03:10Et si vous ne mettez pas le RN, vous avez une majorité.
03:13Vous avez une majorité.
03:14Donc, on peut, pendant plusieurs mois, une coalition temporaire.
03:17La question de la participation au nom du gouvernement,
03:19c'est des choses à discuter.
03:20Mais commençons par le fond.
03:21Disons, Français ministère par ministère, ce que nous sommes capables de faire.
03:24Je donne un exemple concret.
03:25Moi, dans ma commission au Sénat, je suis sur la défense.
03:28Bon, il y a des mesures à prendre pour la défense.
03:30Est-ce qu'on est capable de les faire voter ?
03:32Je crois que oui.

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