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00:00Oui, vraiment, et c'est très très très dommage d'ailleurs laquelle j'ai communiqué,
00:10c'est-à -dire que j'ai prêté mes souhaits de condoléances à la famille et au peuple de Guinée.
00:20C'est sur ma page et mĂŞme sur la plateforme de notre parti.
00:27Vraiment, on a trouvé que c'est très triste, on a perdu les frères et soeurs.
00:34Et donc vraiment, c'est quand mĂŞme beaucoup parce que,
00:41moi je peux dire que c'est provisoire d'abord, parce que bien sûr officiellement j'ai annoncé là ,
00:47mais il y a beaucoup de, quand même, blessés.
00:50Ensuite, ce blessé a pu s'établir très rapidement,
00:57mais bon, dans un drame comme ça,
01:01et bon, on ne sait pas réellement le bilan final va être comment.
01:08Bon, et moi je crois que le football et la politique ce n'est pas la mĂŞme chose.
01:19Il faut qu'on évite le regroupage de cette façon.
01:28Vous savez, le football, le Guinée aime beaucoup le football.
01:40Donc quand il y a un match, chaque fois qu'il y a un match,
01:47d'abord les jeunes n'ont pas beaucoup de choses à faire comme se récréer,
01:54et récréation partout, un peu partout.
01:57Ils n'ont pas l'oeuvre d'aller, n'est-ce pas, se retrouver ensemble.
02:04Ils n'ont pas trouvé, il n'y a pas ça, il n'y a pas beaucoup dans notre pays comme en Europe.
02:12Il y a un jardin d'enfants, il y a tout, il y a beaucoup d'activités
02:16que les enfants, n'est-ce pas, profitent de ça.
02:22Ici nous, il n'y a pas beaucoup de football, on peut dire que c'est le premier sport,
02:29d'ailleurs, que les gens aiment.
02:31Quand il y a un grand stade comme ça, et puis vous dites que c'est,
02:38c'est gratuit, c'est gratuit pour rentrer à ce stade-là , c'est compliqué.
02:48C'est compliqué, donc ça va être plein.
02:53Et puis ils disent que le stade ici, c'est le rentrer-sortir,
02:59c'est la seule porte qu'il y a, ça c'est dangereux, ça c'est comme un bombardement.
03:06J'avoue que, bien sûr qu'on dit que c'est arbitrage et tout ça, c'est vrai, ça se fait.
03:16Moi, je me rappelle quand j'étais président de la fédération de football,
03:23le foot à un moment donné, la même chose nous est arrivée.
03:30Et ça même, c'était un coup, c'était un trophée qui était entre L'Abbé, c'est L'Abbé encore,
03:43et Frigabé. Frigabé, avant, vous savez très bien, c'était une équipe qui était très, très forte.
03:51En ce moment, le feu, Adjana Foley Ă©tait lĂ -bas.
03:56Donc l'équipe avait gagné partout, donc le final, c'était au niveau de L'Abbé.
04:04Vous voyez, c'est difficile.
04:07Et les gens pensent comme ça, c'est normalement, c'est un terrain neutre, un neutre profiterie.
04:16Compris, on devait normalement aller faire jouer les gens lĂ -bas, dans une autre profiterie.
04:25Même à côté, mais on ne devait pas, ce n'est pas normal de jouer, n'est-ce pas, dans une profiterie même.
04:33N'est-ce pas, profiter d'une, c'est-Ă -dire d'une Ă©quipe lĂ oĂą ils jouent,
04:40et tu envoies une autre Ă©quipe pour que le final soit lĂ -bas, c'est dangereux.
04:46Il y a des choses comme ça qui peuvent se passer.
04:49Parce que le pub, même, c'est très mauvais pour, n'est-ce pas, les joueurs là ,
04:59les joueurs qui sont venus ailleurs, n'est-ce pas, parce que la population les a repris.
05:06Et puis tout le monde, c'est très difficile quand on dit que la fédération, c'est-à -dire l'équipe extérieure
05:17vient quand même prendre le trophée devant quand même le public.
05:24Les gens, n'est-ce pas, devant le public circulaire, forĂŞt, c'est difficile.
05:32Donc il fallait délocaliser ce match-là , envoyer ailleurs.
05:37J'ai dit que ça voulait nous envoyer, la même chose était imposée à nous à l'AB.
05:42Donc l'équipe qui est venue, qui a regardé, était plus forte, n'est-ce pas, que l'AB.
05:52Mais l'AB, le stade Ă©tait comble, c'Ă©tait plein, plein, plein, plein, plein.
05:59Ces jours-là , il y avait naturellement beaucoup de ministres, et le président de l'arbitre était avec nous.
06:08Alors moi, en tant que président de la fédération Guinéens de football, alors on me dit, qu'est-ce qu'il faut faire ?
06:18Tout de suite, je me suis retrouvé avec mon vice-président, et puis c'était mal pour dire,
06:28parce que moi j'entends, la langue est pleine, j'entends la langue de Troyes.
06:35Quand les gens ont commencé à dire, parce que c'était presque, il ne reste pas beaucoup que le match est fini,
06:42n'est-ce pas, entre l'AB et l'équipe de l'AB, puis qui a regardé, ça c'est qu'il y a.
06:49Donc, les gens ont commencé à sortir, et j'ai entendu dire, les gens ont dit,
06:54bon, ils n'ont qu'à nous frapper sur le terrain, mais ils vont nous trouver derrière,
06:59Donc, quand j'ai entendu ça, j'étais obligé, c'est vrai que j'irais, j'étais obligé de faire gagner l'AB.
07:11C'est comme ça, il faut, parce que j'étais le président de l'arbitre qui était dans le stade.
07:17Donc, la population est lĂ , et le public, les gens qui venaient supporter,
07:27n'est-ce pas, qui regardaient qu'il y en a, et puis l'équipe et tout, les soldes réunis,
07:34tout le monde et tout, ce groupe-là est réuni, mais ils ne sont pas beaucoup.
07:38Peut-ĂŞtre une centaine de personnes qui est venu, par rapport Ă combien de personnes qui Ă©taient au stade,
07:45et c'est l'état avec nous, mais on était obligé, majoritaire, de faire en sorte que l'AB gagne.
07:54C'était pour la sécurité. Si on n'avait pas fait ce jour, qu'est-ce qui va arriver ?
08:03Même le président, ce jour, avec toutes les délégations qui étaient là .
08:11Donc voilà , il faut essayer de voir, gérer les choses, mais je crois que pour la prochaine fois,
08:21et je crois que les organisateurs, même l'autorité, doivent prendre la disposition que ces choses,
08:32c'est-à -dire qu'ils n'acceptent pas de faire jouer, c'est-à -dire une équipe étrangère et neutre,
08:40pour venir jouer, et aussi affiliés, qui reçoivent, n'est-ce pas, ces joueurs-là .
08:49C'est difficile, voilà , parce que c'est sport, le sport, ça part avec, n'est-ce pas, beaucoup de tensions,
08:58et voilĂ , donc tout peut venir dans le sport.
09:02Et moi, je pense que, bien sûr, on a présenté, n'est-ce pas, on a présenté condoléances à la famille pleurée,
09:14puis aussi au peuple guiné.
09:18Bon, maintenant, à quelle cause ça a été fait ?
09:23Bon, c'était mal, mal, c'est un peu, c'est considéré, mais j'ai un malade qui vient de quitter là -bas,
09:35il n'y a pas longtemps, il n'y a pas deux semaines, je crois.
09:38Donc, c'est, ça concerne ça, et je crois que ça, ça doit donner lession.
09:45Bon, chacun en train de dire le chiffre, le nombre de morts, et vous savez très bien,
09:52l'autre en train de dire autre chose, mais aujourd'hui, ce que nous, on peut dire,
09:57c'est ce qui est dit officiellement, 5 à 6 morts qui sont déclarées.
10:02Donc, même ça, c'est beaucoup, beaucoup, beaucoup.
10:06Ça fait quoi ? Ça fait un peu du quart de 28 septembre, ici.
10:1428 septembre, il y a eu 158 morts.
10:20Donc, si l'autre, c'est 56, ça veut dire que c'est le quart, on n'a perdu qu'un quart de personnes,
10:28c'est-à -dire encore plus, on a eu encore plus de morts, de frères guinés et tout ça.
10:37Donc, il faut toujours bien Ă©tudier, puis faire attention que les choses se reprennent.
10:44Et que plus, chaque fois qu'il y a un Guinéen mort, un Guinéen qui est décédé, c'est trop.
10:55Donc, il faut faire beaucoup d'attention.
10:57Monsieur le Président, puisque le CNRD, lui-même, avait interdit les manifestations de joie,
11:04et nous voyons que ces tournois de football ont souvent une connotation politique,
11:08vous ne pensez pas que c'est le bon moment de stopper ces arts de compétition ?
11:12Écoute, très bien. Moi, quand, je ne veux pas entendre ça,
11:16quand le CNRD a interdit, n'est-ce pas, il a interdit le soutien,
11:24moi, je ne suis pas d'accord, je ne suis pas d'accord.
11:28Je regarde les partis politiques, comme ils sont reposés, les partis politiques ne sortent pas, qui sortent ?
11:35Qui sortent ? Au début, les gens qui ont commencé sont sortis de l'autre côté,
11:40et on sait combien de fois ils ont fait toutes les dispositions pour ne pas que,
11:48pour ne pas que un parti politique sort, ou une société civile.
11:53Donc, si je prends un exemple, il se fout du Niger.
11:58Le Niger, il a dit que le troisième mandat, il ne veut pas.
12:04Les premières personnes qui sont sorties pour dire qu'il faut travailler bien,
12:10qu'il doit se présenter pour le troisième mandat,
12:13mais les messieurs, peut-être, c'est le Président qui est arrivé après, qui l'a agracé,
12:22mais il se fout, le Président, c'était de sa faveur.
12:27Il a dû au procureur le poursuivre, l'intéresser, on l'a jugé, on l'a condamné, il est en prison.
12:37Donc, voilà , c'est comme ça qu'on peut dire qu'on a interdit.
12:42On a des pays, il y a la justice ici.
12:48Quand le Président veut arrêter ça, le mouvement-là , tout ce soutien-là ,
12:54bien sûr, il va continuer de le faire.
12:56Mais on sort les gens, même l'arrivée du Président,
13:00quand il part à un pays extérieur, le temps qu'il arrive,
13:05mais le Président voit qu'on sort du monde et tout,
13:09toute la population qui sort, avec qui ils sortent, et puis sa faute, et tout,
13:18moi, personne ne peut me convaincre pour dire que le Président n'est pas content,
13:24pour dire qu'il n'est pas d'accord,
13:27pour dire qu'il n'est pas d'accord avec le mouvement qui le soutient.
13:31Mais soutient par rapport Ă quoi, d'abord ?
13:35Parce qu'ils n'ont qu'Ă attendre le soutien, justement,
13:39ils n'ont qu'Ă interdire maintenant, mĂŞme le football-lĂ .
13:42Tout ce qu'il y a de quoi le football, de le supporter,
13:49ou de, je ne sais pas, de le supporter ou de faire campagne pour lui,
13:55ils n'ont qu'à attendre jusqu'à ce que ça soit voté d'abord.
14:01Maintenant, le référendum est voté,
14:05et que le candidat est ouvert,
14:08et que le Président est candidat,
14:11en ce moment, c'est une période, c'est ouvert pour tout le monde, tous les candidats,
14:16en ce moment, tout ce qui veut se livre,
14:20celui qui veut le supporter, faire quoi,
14:24dans le cadre vraiment bien organisé ?
14:28Pour le moment, c'est très tôt, c'est très tôt.
14:32Même le référendum n'est pas convoqué,
14:35il n'y a pas de statut d'abord,
14:38donc pour le moment, je crois que c'est mieux qu'on laisse tout ce,
14:42une espace, vraiment, comment je peux dire,
14:45ce retour, le groupe en sortie.
14:48Vous savez, le Guinée, surtout le football,
14:52l'expérience que nous autres, les politiciens, on a,
14:55tous ceux qui vont dans le stade lĂ ,
14:58mais regarde les petits-enfants qui sont décédés,
15:01qui sont dans l'affaire, les recrues,
15:05ces gens-là , est-ce qu'ils ont l'âge même de voter ?
15:09Ils ne votent pas ? MĂŞme tous les joueurs lĂ ,
15:12c'est des gens, peut-ĂŞtre, ils ont moins de 18 ans,
15:15ils n'ont pas l'âge de 18 ans,
15:18mais ils ne sont pas, ils ne votent mĂŞme pas,
15:21c'est des gens qui ne votent pas,
15:24et voir le peuple, la population,
15:28au cours des matchs, c'est parce que le stade est plein,
15:31les gens sont venus supporter quelqu'un,
15:34les gens sont venus souvent, mais Ă cause du football,
15:38Ă cause du football, il faut voir,
15:41tous ceux qui vont demander aujourd'hui, faire un tournoi,
15:44chaque fois, on demande, les jeunes demandent,
15:49faire un tournoi, mĂŞme au nom des gens,
15:52parce qu'ils n'ont rien Ă faire,
15:55ils veulent gagner le minimum, un peu de sous,
15:58dans ces organisations-là , c'est ça en fait.
16:02Donc voilĂ , c'est pourquoi, pour nous,
16:05on interdit toujours qu'on puisse,
16:08c'est-Ă -dire, donner sponsor Ă une Ă©quipe,
16:15pour lui demander de mettre le fait,
16:18par exemple, au nom de notre parti,
16:21on trouve que les jeunes ne votent jamais,
16:24voilĂ , donc, le mouvement pour le mouvement,
16:27comme on dit, c'est interdit, parce que,
16:30quand on dit démocratie, il y a toujours deux camps,
16:33il y a pour et contre, donc,
16:36si toi, tu as interdit que d'autres ne fassent pas ça,
16:43pour ĂŞtre juste, parce que tu arbitres,
16:48l'État arbitre vraiment des gens,
16:51donc, il ne faut pas qu'à leur côté,
16:54qu'ils puissent laisser d'autres personnes faire Ă leur nom,
16:57mĂŞme quand c'est pas, c'est trop flagrant,
17:00les gens voient ça, et même exclure le mouvement,
17:03voilĂ , c'est pas, il n'y a pas de transparence,
17:06voilĂ , c'est ce que moi je peux dire, voilĂ .