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News
Transcription
00:00LE JOURNAL DE 7 HEURES SUR EUROPE 1, Christophe Lamarre, bonjour Christophe.
00:04Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:05Je crois aux forces de l'esprit, avait dit le président François Mitterrand lors de sa dernière allocution télévisée.
00:11Le Premier ministre convoque lui aussi les forces de l'esprit, il appelle l'opposition à faire preuve de responsabilité
00:17à quelques heures du vote des deux motions de censure qui visent son gouvernement,
00:21prise de parole à l'Assemblée Nationale, puis hier soir sur TF1 et France 2,
00:25une obsession, Jacques Serret, ne pas faire de son cas une affaire personnelle.
00:30Michel Barnier ne veut pas en faire un problème personnel.
00:33Les voitures officielles, les ordres de la République, je m'en fous, ce n'est pas le sujet,
00:36ce n'est pas moi qui suis en cause, ce qui se passe dépasse très largement ma seule condition.
00:41Plus que jamais menacé, le Premier ministre cherche à interpeller les électeurs du Rassemblement National
00:47en dénonçant la motion de censure du nouveau front populaire que s'apprête à voter Marine Le Pen.
00:53Vous pouvez lire que dans cette rédaction de l'extrême gauche,
00:57nous avons fait le choix du barrage à l'extrême droite.
01:00Le Premier ministre a cédé à leurs plus viles obsessions, parlons des électeurs.
01:04Est-ce que c'est du respect ?
01:05Surtout, l'autre de Matignon pointe les potentielles conséquences d'une chute de son gouvernement.
01:11Je regarde aussi les marchés et je vois les spread, les écarts de taux auxquels nous empruntons.
01:16Je regarde que nous sommes quasiment au-dessus de la Grèce.
01:19Et l'impact de cette instabilité politique, vous la verrez immédiatement dans les taux d'intérêt.
01:24Le moment est grave, il est difficile, mais l'enjeu n'est pas impossible, conclut-il,
01:29s'en remettant désormais au vote des députés.
01:32Jacques Serret du service politique d'Europe 1
01:34examine les deux motions de censure du nouveau front populaire et du Rassemblement National à 16h cet après-midi.
01:40Prime à la gauche, dont le texte sera débattu et soumis au vote en premier.
01:43289 voix nécessaires pour faire tomber le gouvernement.
01:47La censure depuis l'Arabie Saoudite où il achète sa visite d'État.
01:49Emmanuel Macron dit ne pas y croire quant à sa démission.
01:52C'est de la politique-fiction, Alexandre Chauveau.
01:54Le scénario est poussé par Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen ne l'écarte pas.
01:58Mais au sujet de son éventuelle démission, Emmanuel Macron évoque de la politique-fiction.
02:03Ce n'est franchement pas à la hauteur.
02:04Il se trouve que si je suis devant vous, c'est que j'ai été élu deux fois par le peuple français.
02:09J'en suis extrêmement fier et j'honorerai cette confiance avec toute l'énergie qui est la mienne,
02:13jusqu'à la dernière seconde, pour être utile au pays.
02:16Emmanuel Macron s'est aussi exprimé sur la censure.
02:19Plus que probable, ce soir, du gouvernement Barnier fruit, selon lui,
02:22du cynisme insoutenable du RN et de la perte de repères complète du Parti Socialiste.
02:27Le chef de l'État tient néanmoins à rassurer sur les risques d'une potentielle crise financière.
02:32Il ne faut pas faire peur aux gens, on a une économie forte, dit-il.
02:35Avant d'ajouter, la France est un pays riche, solide,
02:38qui a fait beaucoup de réformes et qui les tient,
02:40qui a des institutions stables et une constitution stable.
02:43Comme si, malgré son scepticisme affiché sur l'alliance de la gauche et du RN,
02:47le Président s'était déjà fait, lui aussi, une raison sur le sort de Michel Barnier.
02:51Alexandre Chauveau, du service politique d'Europe 1.
02:53Alors, si le gouvernement était renversé ce soir, le Premier ministre met les Français en garde,
02:59nous en mesurerions très vite les effets.
03:0218 millions de contribuables seraient rattrapés par une hausse d'impôts,
03:06menace agitée par le gouvernement en cas de censure,
03:08et donc, en l'absence de vote du budget 2025,
03:12pas si sûr, répliquent les économistes, loi spéciale ou ordonnance,
03:15le budget 2024 serait reconduit, il ferait des perdants et des gagnants, Baptiste Morin.
03:21Oui, du côté des gagnants, des secteurs bien précis comme les compagnies aériennes,
03:24les armateurs, les opérateurs de jeux en ligne et de paris sportifs,
03:27les laboratoires pharmaceutiques et les mutuelles,
03:30ils éviteraient, en cas de censure, une hausse de fiscalité
03:33ou des déremboursements sur les médicaments et les consultations,
03:36gagnant aussi les grandes entreprises, comme le rappelle Mathieu Plan,
03:39économiste et directeur adjoint de l'OFCE.
03:42Normalement, les grandes entreprises et les contribuables les plus aisés
03:45étaient quand même soumis à une augmentation assez nette de la fiscalité pour 2025.
03:48Or, aujourd'hui, avec le fait qu'il y ait une censure en fait,
03:50les grandes entreprises sont du coup épargnées par la hausse de fiscalité qui était prévue.
03:55Les retraités aussi seraient gagnants avec des pensions revalorisées
03:58au niveau de l'inflation comme prévu par le Code de la Sécurité Sociale.
04:01En revanche, les actifs seraient perdants avec un barème de l'impôt sur le revenu
04:05non corrigé de l'inflation, ils paieraient plus.
04:08Autres perdants, les agriculteurs et l'immobilier
04:11qui attendaient des mesures de simplification ou de relance,
04:14plus largement, c'est l'économie qui risque de souffrir,
04:17car la dissolution l'a démontré, l'économie déteste l'incertitude.
04:21Baptiste Morin, chef du service économie d'Europe 1 et puis l'Assemblée Nationale
04:24qui poursuit ses travaux parlementaires malgré tout,
04:26adoption cette nuit du remboursement intégral des fauteuils roulants par l'assurance maladie.
04:31Alors Michel Barnier, plus que jamais sur un siège éjectable
04:33et derrière lui, toute son équipe gouvernementale.
04:35Bruno Retailleau, le plus important de ces ministres,
04:37en tout cas le plus en vue, celui de l'intérieur,
04:39sera l'invité de Sonia Mabrouk tout à l'heure à 8h10.
04:42Nous partons à l'étranger où les appels à la démission se multiplient
04:47en Corée du Sud à l'encontre du président Youn Sou-Kyol
04:51après sa proclamation de la loi martiale.
04:53A 40 ans qu'elle n'avait pas été promulguée,
04:55il faut imaginer le choc de la population.
04:57La loi martiale aura tenu quelques heures avant d'être abrogée,
05:00mais le mal est fait Nicolas Teneff.
05:01Le président Youn Sou-Kyol est fragilisé,
05:03d'autant que les partis d'opposition annoncent avoir déposé
05:06une motion de destitution contre lui.
05:08Oui, cette ambiance que vous entendez derrière moi
05:10est filmée hier soir par la télévision coréenne.
05:12Ce sont des centaines de manifestants qui se regroupent autour du Parlement
05:15pour le défendre quelques heures après la proclamation de la loi martiale.
05:19À l'origine des tensions, selon François Gaudement,
05:21spécialiste de l'Asie, l'opposition entre le Parlement et le président.
05:25Monsieur Youn était en difficulté parce que son épouse est accusée de corruption
05:29et il était aussi en difficulté parce que l'opposition l'empêchait
05:32de passer son budget pour 2025.
05:34Solution trouvée donc par le président,
05:36accuser l'Assemblée de collusion avec la Corée du Nord,
05:38un prétexte assez important pour proclamer la loi martiale.
05:41Mais une décision qui pourrait se retourner contre lui
05:44après un vote au Parlement hier soir,
05:46rejetant la loi martiale par 190 voix contre zéro.
05:49C'est une aventure solitaire et qu'elle va se terminer de cette manière-là,
05:53plutôt mal pour lui.
05:54Une démission ou même une arrestation,
05:57mais l'arrestation elle-même ne serait pas constitutionnelle non plus.
05:59Les institutions de la République coréenne ayant résisté,
06:02c'est maintenant le sorcel du président qui est en jeu.
06:05Nicolas Teneff.
06:06Et à trois jours de la réouverture de Notre-Dame de Paris,
06:10la suite de notre grande série,
06:11célébrons Notre-Dame sur Europe 1.
06:13On va s'intéresser ce matin à une entreprise landaise
06:16qui a toutes les raisons d'être fière.
06:18Ah oui, les 1500 chaises, bancs et prie-dieux
06:21qui vont meubler la cathédrale sortent de la même menuiserie.
06:24Mobilier produit exclusivement pour Notre-Dame,
06:26pensé et conçu par une styliste bretonne
06:29et réalisé par l'entreprise Bastiatièges.
06:32Stéphane Place, le correspondant d'Europe 1 dans la région,
06:34s'est rendu dans ses ateliers à Agitmo au reportage.
06:36C'est le prototype du prie-dieux.
06:38Livraison prévue fin février, début mars.
06:41Des prie-dieux qui rejoindront les 1500 chaises,
06:44bois clair, rondeur des pieds, douceur, sobriété, lignes épurées.
06:48Un modèle élégant et simple, spécialement fabriqué dans ces ateliers,
06:52destiné à la nef rénovée de Notre-Dame de Paris,
06:55du chêne des forêts de Sologne à une production 100% landaise
06:59dans cette entreprise familiale.
07:00Sylvain Bastiat, le directeur commercial.
07:02La chaise a un dossier qui est relativement bas,
07:05de manière à ce que les fidèles puissent prier en s'agenouillant derrière
07:08et qu'ils soient à niveau pour poser les coudes.
07:10Et c'est ce qui permet que la chaise ne soit pas prégnante visuellement,
07:12et justement qu'elle laisse la place au mobilier liturgique
07:14et à l'architecture de Notre-Dame.
07:16Tout le mobilier a la gravure Notre-Dame de Paris, le logo ND,
07:19et également le logo de notre marque, Bosque,
07:22et le nom de la designeuse, Léonore Autre.
07:24Un nom de travail et la fierté des 17 salariés comme Christian et Sébastien.
07:29Participer à ce reconstruction, c'est quelque chose de très particulier.
07:32C'est le lieu et le nom de personnes qui vont pouvoir admirer les chaises
07:36et s'asseoir dessus.
07:37Une commande exceptionnelle dont le montant reste confidentiel
07:40pour Bastia Siège, une menuiserie landaise
07:43qui fête cette année ses 60 ans d'existence.
07:45Agetmo, Stéphane Place, Europe 1.
07:47Voilà l'entreprise Bastia Siège qui a effectivement toutes les raisons d'être satisfaite.
07:52Merci beaucoup Christophe Lamarre, c'était votre journal.
07:55Il est 7h09 sur Europe 1 à suivre l'édito éco.
07:58Oui, qui s'entremêle avec la politique ces derniers temps
08:02car la crise politique risque d'avoir des effets
08:05notamment sur notre dette publique ou encore notre croissance.
08:08Le point avec Olivier Babau, c'est dans 10 petites minutes.
08:10Et puis dans un instant, Dimitri Pavlenko, l'invité d'Europe 1 Matin.
08:13La députée du Nord, Ensemble pour la République, Violette Spilbou.
08:16Elle sera dans l'hémicycle à 16h pour le vote de la fameuse motion de censure
08:20qui pourrait venir à bout du gouvernement de Michel Barnier.
08:23Bon réveil avec Europe 1, merci d'être avec nous.