Franck Allisio était l’invité de 100% Politique sur CNEWS ce mardi 3 décembre. «De notre côté il n’y a pas d’hésitation, l’opposition doit être constructive mais ne doit pas suppléer à la majorité, nous avons donc dû nous résoudre à la censure» a affirmé le député RN des Bouches-du-Rhône et vice-président du groupe RN à l’Assemblée.
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00:00Non, de notre côté il n'y a pas d'hésitation, nous avons tendu la main, nous avons été constructifs jusqu'au bout.
00:07Vous savez, on peut demander à une opposition d'être constructive, mais pas de remplacer, pas de suppléer à la majorité.
00:13Ce gouvernement a toujours été minoritaire, il avait besoin du premier parti, du premier groupe parlementaire de cet hémicycle pour tenir.
00:21Nous avons fait au début le choix constructif de lui tendre la main, de ne pas le censurer immédiatement.
00:28On avait besoin de contrepartie, parce que nous nous arrivons dans cet hémicycle avec un mandat.
00:34Nous avons fait toute une série de contre-projets.
00:36Parmi ces contre-projets, il y avait quatre propositions qui, elles, n'étaient pas négociables.
00:41Vous les connaissez par cœur maintenant, les retraites, la santé, bref.
00:46Et elles n'ont pas été toutes, c'était le minimum quatre propositions, quatre sujets sur lesquels on ne pouvait pas transiger vis-à-vis de nos électeurs, vis-à-vis du mandat que l'on avait.
00:56Le gouvernement, le premier ministre, enfin, le premier ministre, j'allais dire, Gabriel Attal, a décidé de demander au premier ministre de ne pas céder,
01:05parce qu'il ne fallait absolument pas, pour l'intérêt, pour la petite politique politicienne, pour l'intérêt présidentiel de M. Attal,
01:12pour les néo-macronistes, puisque c'est tout à fait des macronistes,
01:15il ne voulait pas que M. Barnier négocie et véritablement prouve qu'il y a un échange, un accord, un dialogue avec le rassemblement national.
01:24Et bien donc, à partir de là, l'intransigeance a été de l'autre côté et on a fini par devoir nous résoudre à la censure.