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00:00Ça va. Écoutez mon Noël à moi parce que j'ai deux ou trois petites questions à vous poser et notamment sur cette jeune femme.
00:05Bon, je le dis tout de suite. Un soir en province, au début des années 80, une chanteuse engagée m'a révélée, après une nuit d'échange passionnée.
00:13François Mitterrand est mon amant. Elle me montra même célèbre, des bijoux d'écriture emprunts de passion.
00:19Chaque mot semblait ciseler pour toucher l'âme. Elle ajouta avec une intensité désarmante, je préfère mourir pour elle que vivre sans.
00:26Bien des années plus tard, en rencontre avec François, je ne pouvais m'empêcher de me demander s'il savait que j'avais été l'un de ses rivaux d'un soir.
00:34Mais dans ses jardins, je sentais bien qu'il avait l'étoffe d'un homme forgé par ses secrets et ses passions. Qui est cette femme ?
00:40Je ne vais pas te le dire. Je ne suis pas le ballon. Je raconte des histoires. C'était quelqu'un de formidable. Il y en a qui savent déjà qui c'était.
00:49C'est une artiste qui était une jeune femme remarquable, au milieu de moi, communiste, militante, qui l'aimait beaucoup.
01:00François Mitterrand l'aimait beaucoup, cette femme. Mais je trouvais que le truc d'amour était beau parce que c'est vrai qu'elle conservait...
01:07On a loin une question, Patrick ou pas ? Elle était présente au Panthéon ?
01:11Non, non, non. C'est pas Dalida.
01:13Non, non, mais je pense savoir qui c'est. Je pense qu'elle est décédée il n'y a pas très longtemps.
01:18Elle était très belle. Je vois qu'elle est très belle.
01:21Là, ça ne devient pas.
01:23Non, non, mais on ne cite pas de nom.
01:25Je ne veux surtout pas salir sa mémoire.
01:27Elle était un beau, joli homme.
01:29Ses lettres étaient magnifiques et je lui disais pourquoi tu les gardes ?
01:31Et elle a eu cette très jolie phrase.
01:33J'ai dit parce que ça peut devenir dangereux de garder ces lettres-là.
01:35Et elle m'a dit que je préfère mourir pour elle que vivre au sang. Je trouvais ça très beau.