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La vice-présidente de l'Assemblée nationale, Naïma Moutchou, a assuré sur X avoir été la «cible» de «menaces directes» du député LFI Manuel Bompard. Mais ce dernier, coordinateur national de La France insoumise, accuse Naïma Moutchou d’avoir «participé à des manœuvres d’obstruction». Mais pour Bernard Cohen-Hadad, président du cercle de réflexion Etienne Marcel, «LFI est un parti mercenaire qui vise à la déstabilisation de la République».

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Transcription
00:00Mais ça fait quand même longtemps qu'à l'Assemblée nationale, les parlementaires ont oublié qu'ils sont les représentants de la nation, cher monsieur, vous le savez très bien.
00:10Ils sont d'abord aujourd'hui certains d'entre eux, les représentants d'acteurs catégoriels, de la violence, de la haine, pour parler de LFI, des menaces permanentes et surtout du chaos à l'Assemblée.
00:26Quel est le débat serein qu'on a pu avoir depuis 2022 ? Il est où ce débat serein ?
00:33On est plutôt à la recherche perdue de l'égalité du débat public.
00:40Et moi, ce qui m'inquiète le plus, ce n'est pas uniquement les propos de monsieur Bompard.
00:45Ce n'est pas la première fois qu'il a tenu des propos haineux vis-à-vis d'un certain nombre de parlementaires, de ministres, du président de la République, vous l'avez rappelé tout à l'heure.
00:53Mais il fait partie de ceux qui ont aussi jeté l'anathème sur les athlètes israéliens, sur une partie de la communauté juive, sur des non-agressions, vous l'avez dit vous-même, à Amsterdam.
01:05Donc on est bien dans un parti qui aujourd'hui est un parti mercenaire qui vise qu'à une chose, la déstabilisation de la République.
01:12Moi, ce qui m'inquiète le plus, c'est ceux qui ont voté au deuxième tour, et je vous le dis les yeux dans les yeux, pour ce parti de la haine.
01:20Et c'est peut-être ça aujourd'hui qu'il faut faire son agionamento, et j'aimerais savoir si demain, on va continuer à soutenir au nom de je ne sais quel pacte républicain,
01:30ces gens qui déshonorent la République, déshonorent notre démocratie et surtout traînent le débat public, non pas au niveau du caniveau, bien en dessous.

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