"Dans 5 heures, je verrai Jésus". Jacques Fesch, le "bon larron du XXe siècle" sera-t-il un jour béatifié ? Ce criminel français, exécuté en 1957 pour le meurtre d'un policier, a vécu une incroyable conversion dans le couloir de la mort. Aujourd'hui, c'est un autre procès qui est en cours, initié par l'Église, un procès en béatification.
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00:00« Dans cinq heures, je verrai Jésus ». Ces mots, ce sont les derniers de Jacques Fech,
00:03un criminel français guillotiné en 1957 pour le meurtre d'un policier lors d'un braquage.
00:09Mais trente ans après sa condamnation à mort, l'Église a ouvert un autre procès,
00:13cette fois-ci en béatification.
00:15En effet, durant les trois années qu'il a passées dans le couloir de la mort, Jacques
00:18Fech a vécu une incroyable conversion en prison, un véritable bon larron du XXe siècle.
00:23Son avocat, sa famille, l'aumônier de sa prison et même un moine trapiste, tous ont
00:27vu ce malfrat se convertir au Christ.
00:30En prison, il regrette ses actes abominables, son égoïsme et son inconscience.
00:34Il demande pardon à sa femme, qui l'a trompé, ainsi qu'à la fille orpheline du policier
00:38qui l'a tué.
00:39A la prison de la Santé, il se confesse régulièrement aux communis presque tous les jours et la
00:43veille de son exécution, il épouse religieusement sa femme, Pierrette.
00:47Aujourd'hui, beaucoup le tiennent pour un exemple de rédemption par la foi, notamment
00:51la lecture des lettres qu'il a écrites en détention.
00:53Alors Jacques Fech sera-t-il un jour béatifié ? Nul ne le sait, alors que la cour de cassation
00:57a encore rejeté en 2024 une demande de réhabilitation venant de sa famille et que la procédure
01:03de béatification est au point mort.