• le mois dernier
Le Premier ministre "a décidé de ne pas augmenter les taxes sur l'électricité" dans une interview au Figaro publiée cette après-midi.
Michel Barnier accède à une demande de Marine Le Pen qui avait fait de ce sujet "une ligne rouge" justifiant pour elle la censure de Michel Barnier.

Category

🗞
News
Transcription
00:00Michel Barnier qui est venu le parler là aux représentants des PME, mais qui a bien sûr parlé du sujet principal de cette annonce, à la fois très politique et très concrète.
00:08« J'ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l'électricité ». Ça faisait partie de son projet de budget pour 2025.
00:15Oui, mais voilà, c'était une ligne rouge de Marine Le Pen. Déjà ce matin, son ministre de l'Économie avait été envoyé dans les médias – ça s'est passé sur BFMTV –
00:23pour annoncer qu'il était prêt à des concessions – je cite – « pour éviter une tempête ». Vous comprenez, une censure de ce gouvernement.
00:30J'ai entendu tout ce qui a été dit à l'Assemblée nationale, d'abord par les groupes qui composent ma majorité relative – je viens de dire Michel Barnier ici –
00:36mais aussi les groupes des oppositions qu'il a rencontrés ces derniers jours. Écoutez.
00:41« J'ai donc écouté tout le monde, tout le monde, et en tenant compte aussi de leurs opinions, de leurs priorités, des vôtres d'abord,
00:51en tenant compte aussi du vote qui est intervenu hier au Sénat, où se trouve pour le gouvernement un point fort de soutien et de majorité claire,
01:00j'ai décidé de ne pas augmenter les taxes sur l'électricité ».
01:05Dans le projet de loi de finances de 2025, il n'y aura donc pas d'augmentation de ces taxes sur l'électricité, ce qui permettra concrètement
01:20une baisse des prix de l'électricité le 1er février de 14% au lieu des 9% qui étaient prévus initialement.
01:30Voilà ce que je peux vous dire sur le budget. Ensuite, enchaîné Michel Barnier. « Chacun prendra ses responsabilités. J'aurais pris les miennes », a-t-il dit.
01:38Avant de se reprendre, j'ai pris les miennes. À chacun, maintenant, de prendre les siennes. Et comme il l'a dit au début de son discours lorsqu'il a commencé
01:45à faire ses allusions sur le budget et la situation politique, à bon entendeur, salut, ce sont les mots du Premier ministre.

Recommandations