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Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui 27/11/2024, il revient sur le passage de Michel Barnier au Journal de 20h de TF1 hier soir et sur le risque de censure qui entoure le gouvernement.

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Transcription
00:00Il est avec nous aujourd'hui, c'est le député du Rassemblement National de la Moselle, c'est donc M. Jacob Eli, merci d'être avec nous.
00:07Comment ça va ce matin ? Effectivement, la question a été posée, le gouvernement va-t-il tomber avant la fin de l'année ?
00:12Je vous propose d'écouter Michel Barnier, il était hier soir sur TF1 et il était assez alarmiste.
00:16J'ai envie de parler aux Français et puis de leur dire ce qu'ils savent au fond d'eux-mêmes, c'est que le moment est très grave.
00:23Une dette incroyable, 3 228 milliards d'euros, un déficit record.
00:29Ça c'était donc très alarmiste bien sûr et c'est vrai souvent que la menace est plus forte que l'exécution.
00:36Fort de ce principe, Michel Barnier a joué un peu les perfouettards hier soir.
00:40D'abord, est-ce que c'est vrai ce qu'il dit ? Est-ce que les marchés financiers vont s'effondrer si la censure est votée, Laurent Jacob Eli ?
00:49Absolument pas, parce que je pense que tous les financiers de la Terre savent très bien que la France va continuer à payer ses fonctionnaires,
00:54à rembourser la sécurité sociale, qu'il n'y aura pas de « shutdown » comme on dit aux Etats-Unis,
00:58c'est-à-dire qu'on n'arrêtera pas de payer les Français.
01:01Tout cela, ce sont des menaces. Quand on n'arrive plus à convaincre, alors on fait peur.
01:05Michel Barnier nous a fait le coup, c'est moi ou le chaos.
01:08Alors on connaît ça maintenant depuis des décennies, sauf qu'à chaque fois celui qui dit ça est celui qui plonge la France dans le chaos.
01:12Là où c'est alarmant, c'est vrai. 3 200 milliards de dettes, c'est alarmant.
01:15Un tiers de faillite supplémentaire de société, c'est alarmant.
01:18Les licenciements qui pointent dans des grandes entreprises à cause de la mondialisation, c'est alarmant.
01:22Mais c'est dû à Emmanuel Macron, c'est dû à ses sept ans, c'est pas dû à ce débat budgétaire.
01:26Donc il ne faut pas prendre les Français pour des idiots.
01:28Non, changer de gouvernement ne veut pas dire la fin de la France.
01:31Bon, Michel Barnier semble persuadé que Marine Le Pen bluffe.
01:35Et Marine Le Pen est insupportée, me dit-on, que le chef du gouvernement ne la prenne pas au sérieux.
01:40C'est-à-dire que ce qui s'est passé lundi à l'Elysée, à Matignon,
01:44ne l'a pas encouragée à apprécier le discours de Michel Barnier.
01:49Il y a toujours un rapport entre deux personnes, et manifestement on est dans ce rapport-là un peu...
01:54Je ne sais pas si c'est de mépris, mais en tout cas, il ne la prend pas au sérieux.
01:59Donc Marine Le Pen dit, retenez-moi où je fais un malheur.
02:02PACAP, répond d'une certaine manière le Premier ministre,
02:05ne me poussez pas, rétorque Madame Le Pen.
02:08Et CHICH, dit Michel Barnier.
02:11Comment ça va se terminer ?
02:13Bien si Michel Barnier le veut, mal pour lui s'il ne fait pas d'efforts.
02:17Je pense que nous sommes le premier parti de France, le premier parti d'opposition,
02:20et il a bien tort de croire qu'on n'agira pas.
02:22S'il continue à vouloir dérembourser une partie des soins pour les Français,
02:25sans réformer l'aide de soins aux migrants,
02:29même en supprimant l'aide médicale d'État,
02:31s'il continue à vouloir menacer les TPE, PME d'asphyxie fiscale,
02:35s'il continue à faire en sorte que les retraités ne soient pas réindexés
02:39de leur pension à partir du 1er janvier, il va dans le mur.
02:42Ça c'est les trois points que vous venez de dire.
02:44Il va dans le mur.
02:45Si Michel Barnier accepte l'idée que les retraites sont réindexées le 1er janvier,
02:53si l'aide médicale pour les étrangers est supprimée,
02:59ou en tout cas fortement réformée...
03:01On garde évidemment les soins primaires, on ne va pas laisser quelqu'un mourir dans la rue,
03:04personne ne le souhaite évidemment.
03:06Et puis, sur les TPE, vous avez dit asphyxie...
03:09Là on étudie le budget de la Sécurité Sociale,
03:12les TPE, les PME vont devoir mettre la main à la poche.
03:14Oui, à hauteur de combien ?
03:16C'est à travers quelles mesures ?
03:18Ça représente encore plusieurs milliards.
03:20Oui, mais pour une entreprise, elle va être taxée de combien en plus,
03:23si j'ose dire, en pourcentage ?
03:24On le sait, c'est fixé ?
03:26Non, ça dépend, c'est pas fixé.
03:27Et puis on verra bien le texte qui sort.
03:28C'est les trois choses en tout cas.
03:30Je vais vous dire...
03:31Mais ça, ça paraît pas insurmontable dans une négociation.
03:33Ça paraît insurmontable à M. le Premier ministre,
03:34quand hier il a parlé de la taxe supplémentaire sur l'électricité,
03:38en tout cas de la hausse de la taxe.
03:39Il a dit, on verra ce qu'on peut faire,
03:40mais c'est pas une réponse, on verra ce qu'on peut faire.
03:42Quand, à partir du 15 du mois, vous n'avez plus de quoi manger,
03:45de payer votre nourriture et celle de vos enfants,
03:4710 euros, 20 euros d'économie sur l'électricité, c'est énorme !
03:51Qui négocie avec qui aujourd'hui ?
03:53Parce que Marine Le Pen rencontre Michel Barnier à Matignon lundi,
03:58je crois qu'elle n'était pas très contente au fond de cet entretien,
04:02que M. Barnier lui a fait le coup de
04:05je sais, je sais négocier, je suis un grand politique,
04:08je sais, je sais, je sais.
04:09Donc elle est un peu agacée parce que Marine Le Pen,
04:11c'est 11 millions d'électeurs.
04:13Mais qui négocie, ou en coulisses,
04:16pour avoir, si j'ose dire, un accord ?
04:19Mais il n'y a rien en coulisses.
04:20Depuis 3 mois, avant même la nomination de M. le Premier ministre Michel Barnier,
04:24Marine Le Pen a mis carte sur table,
04:26elle a dit, voilà les lignes rouges,
04:28voilà les points sur lesquels nous serons intraitables.
04:30Le pouvoir d'achat des Français, le matraquage fiscal,
04:33les entreprises, le fait qu'il faille dégraisser le mammouth de l'État
04:38avant de faire la poche des Français.
04:39Or, M. Barnier fait exactement l'inverse.
04:42Or, il y a des économies à trouver.
04:43Des économies à trouver sur le budget de l'Union Européenne,
04:45des économies à trouver sur l'aide au développement de certains pays.
04:48On en parlera peut-être plus tard à propos de l'Algérie par exemple.
04:50Il y a des économies à trouver.
04:52Mais il ne va pas les chercher, le Premier ministre.
04:54Il utilise la solution de simplicité, de facilité.
04:57Les classes moyennes, ceux qui bossent, vont encore payer pour les ordres.
05:00Évidemment, vous, vous défendez vos électeurs.
05:02Ce qui est vrai, le sentiment que j'ai,
05:04c'est que ce n'est pas non plus votre intérêt
05:06forcément d'aller à la censure.
05:09Parce qu'après, je ne vois pas ce qui peut se passer.
05:11On ne peut pas redissoudre notamment.
05:12Et Emmanuel Macron ne va pas démissionner.
05:14Donc, je ne perçois pas l'intérêt de Marine Le Pen.
05:15Mais ce qui est certain, c'est que vos électeurs,
05:17vous êtes sur le terrain tous les samedis,
05:19vos électeurs vous disent censure.
05:22Vous êtes sûr de ça ?
05:23Beaucoup me le disent.
05:25Après, s'ils viennent me voir moi, évidemment,
05:26c'est probablement parce qu'ils ne sont pas d'accord avec le gouvernement.
05:29Ils sont quand même contents de Retailleau,
05:30sans doute contents de l'immigration, contents de la sécurité.
05:32C'est des choses qui ont changé.
05:34Vous allez nous en parler après la pause.
05:36Parce qu'il est 11h11,
05:37nous sommes avec Monsieur Jacobelli,
05:39qui vient de Lorraine.
05:42La Moselle.
05:43De la Moselle, oui.
05:45C'est en Lorraine.
05:46C'est en Lorraine.
05:47Bien sûr.
05:48Vous me faites douter.
05:49Non, non, pas du tout.
05:50Bien sûr.
05:51Mais c'est vrai que la Moselle est un département de la Lorraine qui est la région.
05:53Exact.
05:54Nous sommes d'accord.
05:55C'est fort ce moment-là.
05:56Très belle ville.
05:57J'adorais aller à Metz.
05:58Je le dis sans arrêt.
05:59C'est vraiment une ville que j'ai découvert.
06:01La place Saint-Jacques l'été.
06:03C'est magnifique.
06:04C'est merveilleux.
06:05C'est une ville étudiante.
06:06C'est une belle ville.
06:07Et peut-être les Messins nous écoutent-ils.
06:09Nous les salons.
06:10Parce qu'il n'y a pas que les gens de Savoie qui nous saluent.
06:13Monsieur, cher monsieur Guénec.
06:15Arrêtez de penser qu'il y a un complot avec la Savoie.
06:17Ça suffit.
06:18Depuis qu'il est Savoyard,
06:20depuis qu'il y a un Premier ministre Savoyard,
06:22on ne le tient plus dans notre équipe.
06:24On a le pouvoir.
06:25C'est un vrai problème.
06:26Profitez-en.
06:29Je propose qu'on censure dans cette émission,
06:31Monsieur Guénec.
06:32Ah bah non !
06:33Voilà.
06:34Ça ne m'arrange pas, ça.
06:35Il est 11h12.
06:36À tout de suite.
06:37Et pour interroger notre invité,
06:38Laurent Jacobelli,
06:39vous pouvez nous appeler dès maintenant
06:40au standard Europe 1.
06:41C'est le 01 80 20 39 21.
06:4411h13, c'est Pascal Proévou sur Europe 1.
06:50Je tombe.
06:51Le gouvernement s'arrête.
06:52Et qu'est-ce qui se passe ?
06:53Il n'y a plus de budget.
06:56Il y aura une tempête.
06:57Une tempête probablement assez grave
06:59et des turbulences graves
07:00sur les marchés financiers.
07:09Si vous passez Stéphanie de Monaco
07:11jusqu'à la fin des temps,
07:13ça peut me plaire.
07:14Quoi qu'il arrive,
07:15parce que cette chanson est formidable.
07:17Qu'est-ce qui va se passer
07:18ces prochaines heures ?
07:20S'il y a censure,
07:21elle serait prononcée quand,
07:23Laurent Jacobelli ?
07:24Mais vous savez,
07:25le budget est en deux parties.
07:27Il y a le budget de la Sécurité sociale
07:28et puis le reste, j'allais dire.
07:29On va très vite avoir la version,
07:32la copie définitive
07:33du budget de Sécurité sociale.
07:35Ça peut tomber à ce moment-là.
07:36Mais c'est quand ?
07:37Mais c'est la semaine prochaine,
07:38début de semaine prochaine.
07:39Donc ça pourrait être lundi.
07:40Alors après,
07:41si le gouvernement tombe,
07:42qu'est-ce qui se passe ?
07:43Alors, il faut poser la question à Emmanuel Macron.
07:45Emmanuel Macron, pas de tempête.
07:46Rien de grave.
07:47Mais qui devient ministre ?
07:48Qui est Premier ministre ?
07:49Ah bah écoutez,
07:50c'est une fois encore
07:51au Président de la République
07:52de décider.
07:53Moi, ce que je sais,
07:54c'est que nous,
07:55on a un rôle de protection des Français.
07:56Nous n'accepterons pas
07:57un gouvernement de gauche.
07:58Voilà.
07:59Si demain,
08:00on nous remet Lucie Castex
08:01ou un excité de la France insoumise
08:02ou un écolo dingo,
08:04clairement,
08:05clairement,
08:06il y aura de la censure.
08:07Mais par exemple,
08:08quelqu'un du Parti socialiste,
08:09François Hollande,
08:10pourquoi pas ?
08:11Oh mais attendez,
08:12je sais bien qu'on était
08:13à Halloween il n'y a pas longtemps,
08:14mais on ne va pas ressortir
08:15les fantômes du placard.
08:16Je pense que les Français
08:17ont dit ce qu'ils pensaient
08:18de François Hollande.
08:19Oui, non mais je suis d'accord avec vous.
08:20Mais bon,
08:21les choses,
08:23il y a aussi une idée
08:24qui court aujourd'hui,
08:26c'est que les alliances changent
08:28et qu'on est au cœur
08:30de la quatrième république.
08:31Donc le PS
08:32quitte la France insoumise
08:34et pourquoi pas
08:35le nouveau Front populaire,
08:36emmène avec lui
08:38les écologistes
08:39et cherche une majorité
08:40avec les macronistes
08:42de Monsieur Gabriel Attal.
08:43Et on prend un bloc central
08:45qui peut tenir la marée,
08:48si j'ose dire.
08:49Et on laisse la France insoumise
08:50de côté
08:51et le rassemblement national
08:52de l'autre.
08:53Est-ce que ça, vous censurez ?
08:54Oui, parce que dedans,
08:55vous m'avez parlé d'écologistes.
08:56Pour moi, écologistes
08:57et la France insoumise
08:58sont des questions très importantes
08:59comme l'immigration,
09:00sur la lutte
09:01contre l'islam radical.
09:02Mais alors si vous censurez
09:03aussi ce gouvernement,
09:04qui est le gouvernement
09:05que vous censurez plus ?
09:06Je vais vous dire
09:07le problème de ce gouvernement.
09:08Le problème de ce gouvernement,
09:09c'est Bercy.
09:10Non mais c'est quoi la solution ?
09:11Le problème de ce gouvernement,
09:12c'est Bercy
09:13qui a été livré aux macronistes.
09:14Et il y a des jeunes macronistes
09:15qui, en plus,
09:16n'avaient pas d'expérience.
09:18Or, c'est bien là
09:19qu'il faut agir.
09:20Mais j'entends bien.
09:21Mais si vous censurez Barnier,
09:22si vous censurez la gauche,
09:23si vous censurez un bloc central...
09:24Nous ne censurons pas.
09:25Qui ?
09:26Barnier,
09:27nous censurons son budget.
09:28J'entends bien.
09:29Donc le signal qu'il faut envoyer,
09:30c'est...
09:31C'est pas une question d'hommes.
09:32On n'a vraiment pas de mal
09:33à Monsieur Barnier.
09:34Je vous répète,
09:35j'entends bien.
09:36C'est quoi le scénario ?
09:37S'ils ne vous écoutent pas,
09:38qu'est-ce qui se passe en France ?
09:41Eh bien, un autre gouvernement
09:42arrivera
09:43et nous ferons en sorte
09:44que ce gouvernement
09:46soit le moins pénible possible
09:47pour les Français
09:48en attendant les législatives.
09:49Mais pardonnez-moi.
09:50Mais ce n'est pas moi
09:51qui vais vous citer un nom.
09:52Non, mais ce scénario,
09:53par définition,
09:54il ne peut pas exister.
09:55Pourquoi ?
09:56Pourquoi ?
09:57Parce que si Monsieur Barnier s'en va,
10:00ça veut dire qu'il ne peut gouverner
10:02qu'avec la même majorité.
10:03D'abord, Monsieur Barnier
10:04peut être censuré et revenir.
10:06Ça existe.
10:07On peut renommer
10:08le même Premier ministre.
10:09Ce qu'il faut que le gouvernement
10:10entende,
10:11c'est que
10:12c'est pas une question d'hommes
10:13ou de femmes.
10:14J'ai bien compris
10:15que c'est le budget.
10:16Rempart contre la gauche
10:17parce que la gauche,
10:18on sait ce que ça veut dire.
10:19Plus d'immigration,
10:20plus de fiscalité.
10:21C'est exactement l'inverse.
10:22Ce que j'entends,
10:23c'est qu'il n'a pas le choix, Barnier.
10:24Il est obligé de passer
10:25sous vos fourches codines
10:26parce qu'il n'y a pas d'autre scénario.
10:27Mais qu'il redevienne raisonnable.
10:28Voilà.
10:29Qu'il fasse ce qu'il avait promis de faire,
10:30c'est-à-dire
10:31qu'il s'en prenne d'apport
10:32aux mauvaises dépenses de l'État
10:33et vraiment,
10:34en ultime fin,
10:35qu'il aille faire
10:37la poche peut-être
10:38des entreprises
10:39qui ont eu des surprofits.
10:40Mais c'est tout.
10:41Qu'on ne s'en prenne pas
10:42aux classes moyennes,
10:43qu'on ne s'en prenne pas
10:44à ceux qui bossent
10:45et qu'on fasse enfin,
10:46enfin une politique
10:47en faveur des Français.
10:48On va écouter Maude Bréjean
10:49et puis peut-être
10:50que des intervenants
10:51vont arriver du standard.
10:52Je vois que c'est Jean
10:53qui est avec nous.
10:54Jean est avec nous.
10:55Alors on écoute Maude Bréjean,
10:56porte-parole du gouvernement.
10:57Elle était ce matin
10:58sur France Info
10:59et après,
11:00on passe la parole à Jean.
11:01Ceux qui prendraient le risque
11:02d'envoyer le pays dans le mur
11:04parce que c'est bien ça
11:05dont il est question.
11:06À force de penser
11:07qu'il n'y a pas de mur,
11:08on finit par se le prendre.
11:09Ceux qui prendraient le risque
11:10d'envoyer dans le pays,
11:11dans le mur,
11:12devront,
11:13c'est leur droit,
11:14mais ils devront
11:15assumer la responsabilité
11:16d'un affaiblissement
11:17durable du pays.
11:19Bon.
11:20Ça, c'est ce que disait
11:21hier Michel Barnier
11:22et puis chacun est dans son rôle.
11:23Moi, je parle de jeux
11:24de dupes depuis deux jours
11:26parce qu'on est dans un jeu
11:28un peu de poker menteur.
11:30Jean, bonjour.
11:31Vous nous appelez d'où ?
11:32Oui, bonjour.
11:33Je suis à Paris,
11:34mais j'étais Nantais avant.
11:35Ah.
11:36On a un point commun.
11:38Oui, dans la ville,
11:39mais qui, hélas,
11:40n'est plus aussi belle.
11:41Je sais,
11:43mais bon,
11:44je ne vais pas le dire tous les jours.
11:45Enfin, on attend
11:46le voyage en hiver
11:47puisqu'on ne parle plus de moi
11:48et de la Nantes.
11:49Le voyage en hiver !
11:50Le moment de Mme Le Maire.
11:51Bon.
11:52Vous êtes un électeur
11:53de Rassemblement National ?
11:54Oui, depuis peu.
11:55J'étais d'une droite
11:56plus classique.
11:57Je me rallie au bon sens
11:59dont semble faire preuve
12:01Marine Le Pen.
12:03Mais j'avoue que je suis très content, moi,
12:05de la présence de Barnier,
12:07qui me semble enfin
12:09être un homme politique
12:10digne de ce nom,
12:11comme j'en ai connu dans le temps.
12:13Et j'avoue que
12:15si Marine Le Pen s'associe
12:16à l'extrême gauche
12:18pour, disons,
12:19le mettre hors jeu,
12:21eh bien là,
12:22je ne serais pas d'accord
12:23pour continuer mon soutien
12:24à Marine Le Pen.
12:25Voilà.
12:26Ah ben voilà.
12:27Alors, une position intéressante.
12:28Je vous laisse avec
12:29M. Jacobelli
12:30qui est député de La Moselle
12:32du Rassemblement National.
12:33J'apprécie beaucoup.
12:34Merci, Jean.
12:35C'est très gentil.
12:36Au moins, vous êtes direct.
12:37C'est très bien.
12:38Je vais pouvoir vous répondre clairement.
12:39D'abord, ce n'est pas
12:40la personne de M. Barnier
12:41qui est en cause.
12:42C'est son budget.
12:43Le problème,
12:44c'est qu'aujourd'hui,
12:45il ne veut pas changer son budget.
12:46Vous savez qu'il ne vient pas de lui.
12:48Il faut bien que l'on ait un budget.
12:50Et c'est vrai.
12:51Il a raison, M. Barnier,
12:53de raconter
12:54que ce n'est pas indifférent
12:56que l'on ait un budget ou pas.
12:58Parce qu'au niveau financier,
12:59au niveau de la confiance de l'Europe,
13:01bel et bien,
13:02il faut qu'on ait un budget
13:04pour les hommes d'affaires.
13:05Donc, quelque part,
13:06en votant, à mon avis,
13:08une dissolution,
13:11en allant vers la dissolution,
13:13eh bien, on mettrait en jeu
13:15la situation économique de la France.
13:18Ce n'est pas du tout neutre.
13:19C'est très important
13:20que l'on ait un budget
13:21et que Marine Le Pen
13:22ne s'associe pas à ces voyous
13:23d'extrême-gauche.
13:24Excusez-moi, je suis direct.
13:26Et si vous le faites,
13:27vous perdrez les gens
13:28qui, comme moi,
13:29allaient vers Marine Le Pen.
13:31Jean, il faut un budget pour la France.
13:33Je pense que là-dessus,
13:34on est d'accord.
13:35Mais il ne faut pas un mauvais budget
13:36pour la France.
13:37Ce qu'on essaye de faire comprendre
13:38à M. Barnier,
13:39c'est qu'il y a des alternatives
13:40à sa proposition.
13:41On a fait un contre-budget.
13:42Le problème,
13:43c'est qu'on a face à nous
13:44un Premier ministre
13:45qui refuse d'entendre
13:46le premier parti d'opposition.
13:47Nous avons été
13:48et nous sommes
13:49très responsables.
13:50Nous avons toujours préféré
13:51proposer que critiquer.
13:53Nous avons mis sur la table
13:54un certain nombre d'idées
13:55qui étaient finançables
13:57et financées.
13:58Et donc,
13:59le Premier ministre,
14:00aujourd'hui,
14:01a encore la possibilité
14:02de dire qu'effectivement
14:03ce budget,
14:04il le reconnaît lui-même
14:05et mal ficelé.
14:06D'ailleurs,
14:07sa propre majorité
14:08travaille contre lui.
14:09Le plus dur ennemi
14:10du Premier ministre
14:11aujourd'hui à l'Assemblée,
14:12c'est Gabriel Attal
14:13qui critique le plus
14:14le budget.
14:15Donc, que ce Premier ministre
14:16prenne en compte
14:17nos remarques
14:18et évidemment,
14:19évidemment,
14:20nous éviterons
14:21une forme d'instabilité
14:22parlementaire.
14:23Mais une fois encore,
14:24nous, notre rôle,
14:25c'est d'éviter
14:26le pire aux Français.
14:27Or, le pire aux Français,
14:28pour les Français,
14:29ce serait
14:30un budget qui rabote
14:31les retraites,
14:32un budget qui crée
14:33plus de taxes et d'impôts,
14:34un budget qui
14:35renchérisse les taxes
14:36sur l'électricité,
14:37un budget qui dérembourse
14:38les soins pour les Français
14:39et continue de payer
14:40les soins gratuits
14:41pour les francs clandestins.
14:42– Est-ce que vous êtes convaincu ?
14:43– On est sur un
14:44fils de crête.
14:45– Non, non.
14:46– Je vous dis pas de mots.
14:47– Oui, Jean, je vous en prie.
14:48Vous avez une jolie voix d'abord, Jean.
14:49Une vraie,
14:50une vraie belle voix de radio.
14:51– Vous êtes gentil.
14:52Vous êtes gentil.
14:53– Je sais pas ce que vous faisiez
14:54dans la vie avant d'être en retraite.
14:55– Ah, j'ai dirigé l'Opéra de Nantes
14:56dans le temps.
14:57– Ah, mais c'est vrai.
14:58Avec belle voix,
14:59vous étiez chanteur.
15:00– Non, non, non, pas du tout.
15:01J'étais avocat au départ.
15:02– Ah, mais très belle voix.
15:03– Mais je me dis un peu bizarre,
15:04j'ai terminé comme diplomate.
15:05Mais bon.
15:06Mais, je suis passionné
15:07de politique.
15:08– Ça se sent,
15:09et c'est intéressant
15:10de vous écouter.
15:11– Ce que dit
15:12M. Jacobelli
15:13n'est pas tout à fait exact.
15:14Parce que je suis bien d'accord
15:15pour les intérêts
15:16qu'il défend.
15:17Mais, pour l'essentiel,
15:18c'est quand même le régalien,
15:19n'est-ce pas, actuellement.
15:20Et le régalien,
15:21je crois que M. Barnier
15:22est absolument sur votre ligne,
15:23sur la ligne de tous les Français,
15:24raisonnable d'ailleurs.
15:25C'est pas une affaire
15:26d'extrême droite
15:27ou de droite, etc.
15:28On veut de la sécurité en France.
15:29Mais, je pense que,
15:30malgré ce que vous dites,
15:31ce serait avoir une course vue
15:32par rapport aux retraités, etc.
15:33de ce qu'il y a
15:34dans la vie avant d'être en retraite.
15:35Je pense qu'il y a
15:36une course vue
15:37dans la vie avant d'être en retraite.
15:38Je pense qu'il y a
15:39une course vue
15:41par rapport aux retraités, etc.
15:42de sauver,
15:43dans l'immédiat,
15:44enfin,
15:45de faire plaisir
15:46aux demandes
15:47des uns des autres.
15:48Parce que,
15:49au-delà de ça,
15:50il y a
15:51le poids
15:52de la dette financière
15:53qui est sur nous.
15:54Et,
15:55si vous ne faites pas
15:56en sorte
15:57de
15:58redonner confiance
15:59aux créanciers
16:00de la France,
16:01eh bien,
16:02on tombera.
16:03Et les créanciers
16:04de la France,
16:05on tombera.
16:06Et les créanciers
16:07de la France,
16:08on tombera.
16:09Et les créanciers
16:10de la France
16:11ont besoin
16:12d'un budget
16:13voté et simple.
16:14Jean,
16:15j'ai compris la démonstration
16:16et c'est vrai
16:17qu'on va pouvoir,
16:18après la pause,
16:19peut-être continuer
16:20quelques secondes.
16:21Je parle sous le couvert
16:22de l'autorité
16:23de Laurent Tessier.
16:24Monsieur Jacobelli
16:25peut rester encore
16:26en temps de parole.
16:27Nous continuons.
16:28Nous continuons.
16:29C'est gagné.
16:30Bon, c'est gagné.
16:3111h27,
16:32à tout de suite.
16:33Et comme Jean,
16:34vous pouvez intervenir
16:35sur Europe 1,
16:360180 20 39 21.
16:37Belle matinée
16:38à 11h13.
16:39Pascal Praud
16:40sur Europe 1.
16:41Et Jean est toujours
16:42avec nous,
16:43Pascal en ligne.
16:44Laurent Jacobelli aussi,
16:45député Rassemblement
16:46National de Moselle.
16:47Je remercie Jean
16:48pour son intervention.
16:49Jean,
16:50qui est un passionné
16:51de politique.
16:52C'est la première fois
16:53que vous nous appeliez,
16:54Jean ?
16:55Oui, absolument.
16:56Je suis tout à fait prêt
16:57à revenir sur vos entretiens.
16:58Ça m'aide beaucoup.
16:59Mais je n'en suis certain.
17:00Et en tout cas,
17:01merci d'être intervenu.
17:02La parole doit circuler,
17:03bien sûr,
17:04mais c'était un plaisir
17:05de vous entendre.
17:06Merci.
17:07Merci, bien sûr.
17:08Mais c'était un plaisir
17:09de vous écouter.
17:10Et maintenant que vous avez
17:11le numéro de téléphone,
17:12vous pouvez appeler.
17:13Nous sommes avec qui ?
17:14Avec Émilie.
17:15Bonjour, Émilie.
17:16Bonjour, Émilie.
17:17Oui, bonjour,
17:18Pascal Praud.
17:19Bonjour, Émilie.
17:20Ah non, il y a
17:21Émilie Dazs
17:22qu'on écoute.
17:23Je n'ai pas encore
17:24fait la transition.
17:25Non, non, non,
17:26vaut mieux pas.
17:27Ça le serait bien,
17:28pourquoi pas ?
17:29Émilie,
17:30est-ce que vous êtes
17:31une électrice
17:32du Rassemblement National ?
17:33Alors, je ne suis pas
17:34une électrice
17:35du Rassemblement National.
17:36C'est ce que j'avais eu
17:37il y a deux ans
17:38sur une autre radio
17:39quand il y avait eu
17:40des élections
17:41à la tête des républicains.
17:42Je suis de droite,
17:43de droite sociale
17:44dans le bon sens du terme.
17:45Je suis en effet
17:46pour qu'on sauve
17:47notre système social,
17:48notre système de santé
17:49et ce qu'on a
17:50et notre art de vivre
17:51qu'on est en train
17:52de nous saccager.
17:53Mais pour cette motion de censure,
17:55je ne pense pas
17:56que ce soit bon.
17:57Je suis contre.
17:58Il faut de la stabilité
18:00et inciter les investisseurs
18:02à revenir parce que
18:03quand on entend
18:04toutes les faillites
18:05il y a les PME,
18:06TPE en difficulté
18:07et puis je pense
18:08que le Rassemblement National
18:10doit attendre son heure
18:11et qu'il doit se montrer
18:13qu'il y ait des amendements
18:15qui réajustent,
18:17qui mettent la pression
18:18mais on ne peut pas
18:19se permettre
18:20d'avoir un changement
18:22de gouvernement
18:23et surtout,
18:24je ne veux pas avoir
18:25M. François Bayrou
18:26comme Premier ministre.
18:27Voilà.
18:28Et je sais que moi,
18:29en 2017,
18:30je n'ai pas,
18:31parce que si nous en sommes là,
18:32c'est grâce au Président
18:33qui a été mis en place.
18:34Même en 2017,
18:35je n'ai pas voté pour lui.
18:36J'ai voulu montrer
18:37un coup de gueule.
18:38J'ai voté
18:39Rassemblement National.
18:40Mais après,
18:41moi j'ai voté Blanc.
18:42C'est lui qui nous a mis
18:44dans cette situation,
18:45qui nous a mis dans ces
18:46climats de financier
18:47internationaux.
18:48Voilà.
18:49J'entends Emelie,
18:50mais il y a pire que
18:51François Bayrou,
18:52si vous me permettez.
18:53Il me semble,
18:54parce que François Bayrou,
18:55c'est un homme
18:56qui connaît la politique,
18:57c'est un centriste,
18:58alors on aime,
18:59on n'aime pas,
19:00mais j'ai envie de dire
19:01pour les libertés individuelles,
19:03il ne mettra pas
19:04les libertés individuelles
19:05en péril,
19:06je pense.
19:07Oui, mais au niveau économique,
19:08non, non, non, non.
19:09Et puis, Barnier,
19:10c'est homme d'État.
19:11Voilà, on a besoin d'hommes
19:12qui fassent homme d'État.
19:13Alors,
19:14ce n'est pas un sondage
19:15que nous faisons,
19:16bien évidemment,
19:17l'Orange Jacobelli,
19:18mais je pense quand même
19:19entendre une petite musique
19:20en France
19:21du camp de droite,
19:22qui au fond,
19:23bon an, mal an,
19:25trouve dans Monsieur Barnier
19:27plus d'avantages
19:28que d'inconvénients.
19:29Voilà.
19:30C'est un homme
19:31d'État,
19:32voilà.
19:33Ce camp de droite
19:34se dit,
19:35on a échappé
19:36à Lucie Castex,
19:37on a échappé
19:38à la France insoumise,
19:39ce n'est pas la panacée,
19:41ce n'est pas parfait,
19:42mais c'est mieux
19:43que si c'était pire.
19:44Voilà ce que j'entends,
19:45pas qu'à travers
19:46ses auditeurs,
19:47je suis sûr
19:48que vous entendez
19:49ça aussi,
19:50c'est une petite musique.
19:51Mais d'ailleurs,
19:52Pascal Praud,
19:53depuis le début,
19:54nous avons une attitude
19:55raisonnable,
19:56c'est-à-dire qu'à la nomination
19:57de Monsieur Barnier,
19:58nous n'avons pas
19:59voté de motion de censure
20:00et nous avions dit
20:01que nous avons toujours
20:02été dans la logique
20:03de proposer des choses.
20:04Il n'y a rien dans le budget
20:05où vous avez été écouté,
20:06c'est ça qui m'étonne.
20:07Il n'y a pas un point
20:08sur lequel vous pouvez dire aucun.
20:09Pascal Praud,
20:10je vous le confirme,
20:11c'est bien le problème.
20:12Par rapport aux engagements
20:13de départ,
20:14il n'y a pas une chose
20:15où Monsieur Barnier,
20:16s'il était là,
20:17il vous dirait,
20:18tiens,
20:19je vous ai écouté,
20:20j'ai intégré dans ce que
20:21vous avez proposé,
20:22je l'ai intégré dans le budget.
20:23C'est bien le problème,
20:24parce qu'il n'y a quasiment rien.
20:25Quasiment rien,
20:26c'est pas grand.
20:28Mais enfin,
20:29ce n'est pas suffisant.
20:30Une dernière folie
20:31du bloc gouvernemental
20:32au Sénat,
20:33un sénateur,
20:34Monsieur Delahaye,
20:35a proposé
20:36de taxer
20:37les indemnités logements
20:38des soldats envoyés
20:39à l'étranger.
20:40Voilà où ils en sont.
20:41Notre auditrice,
20:42Émilie,
20:43se dit de droite sociale.
20:44Est-ce que vous acceptez
20:45que les soldats,
20:46eux aussi,
20:47voient leur poche
20:48faite pour financer
20:49des mauvaises dépenses
20:50de l'État ?
20:51Est-ce que vous trouvez
20:52ça normal ?
20:53Est-ce qu'il est normal
20:54de s'y opposer
20:55et de rappeler
20:56à un peu de bon sens
20:57le Premier ministre ?
20:59Oui,
21:00mais vous pouvez peut-être
21:01le faire avec des amendements
21:02et en disant,
21:03en intervenant.
21:04Mais non justement,
21:05il ne les prend pas.
21:06Oui,
21:07mais la motion de centure,
21:08vous allez vous mettre
21:09avec LFI
21:10qui est un poison.
21:11Mais non,
21:12mais ce qu'elle dit
21:13est intéressant.
21:14Parce que là,
21:15si dans quelques mois
21:16ça ne va pas mieux,
21:17là oui,
21:18il y aura peut-être
21:19la motion de centure.
21:20Mais vous allez,
21:21comme disait
21:22l'intervenant Jean
21:23qui était très bien,
21:24vous risquez de perdre
21:25des gens qui se rallieraient
21:26à vous.
21:27Non, non,
21:28ce n'est pas bon là.
21:29Ce n'est pas bon.
21:30Le timing n'est pas bon.
21:31Non, non, non.
21:32J'entends ce que vous dites
21:33en stratégie politique,
21:34mais vous savez,
21:35là il y a quand même
21:36urgence à sauver
21:37le pouvoir d'achat
21:38des Français
21:39et sauver nos entreprises.
21:40Une fois encore,
21:41je comprends votre diagnostic
21:42quand vous dites
21:43qu'il faut aider nos entreprises
21:44et aider les investisseurs
21:45à venir en France.
21:46Mais on est d'accord
21:47sur le constat.
21:48En revanche,
21:49ce n'est pas en créant
21:50des taxes supplémentaires
21:51qu'on va les attirer.
21:52Ah, mais les taxes,
21:53il y a certaines taxes,
21:55mais je ne veux pas me jeter
21:56de ceux qui n'attendent
21:57que que le pays
21:58soit dans un chaos.
21:59Ce n'est pas possible.
22:00Vous savez, moi-même,
22:01je suis touchée.
22:02Je dois faire le choix
22:03en ce moment
22:04entre payer
22:05des impôts
22:06qui me restent à payer
22:07ou me chauffer.
22:08Alors, je crois que...
22:09Et c'est toujours
22:10les mêmes qui payent
22:11et c'est toujours
22:12les mêmes qui sont taxés.
22:13Voilà.
22:14Eh bien voilà pourquoi
22:15il faut que ça change.
22:16C'est ceux qui travaillent
22:17qui sont taxés
22:18et qui sont imposés.
22:19Tout le monde est taxé
22:20et imposé en France.
22:21Quand vous dites
22:22que ce sont toujours les mêmes,
22:23c'est tous les Français.
22:24Quand on apprend
22:25certaines choses, bref,
22:26ce serait trop long à dire.
22:27Ben oui, mais...
22:28Mais là, dans la situation...
22:29À part ceux qui n'ont pas d'argent,
22:30effectivement,
22:31qui ne sont ni taxés
22:32ni imposés,
22:33mais dès que vous gagnez de l'argent,
22:34vous êtes imposés et taxés.
22:35Actuellement, là,
22:36déjà, ça a été très dur
22:37de former ce gouvernement.
22:38Ça a handicapé le pays
22:39pendant 2-3 mois.
22:40Merci,
22:41l'inconséquence
22:42de notre président.
22:43Mais là,
22:44il faut y aller doucement.
22:45Bon, on a compris
22:46en tout cas
22:47votre position
22:48à 11h39
22:49et je vous remercie
22:50grandement, Émilie,
22:51puisque notre émission
22:52est terminée.
22:53Émilie,
22:54puisque notre ami Olivier Guenet
22:55qui est entré dans ce studio,
22:56j'imagine,
22:57c'est parce qu'il veut
22:58nous faire part
22:59de ce qui se dit
23:00sur les réseaux sociaux.
23:01Oui.
23:02Tout de suite ?
23:03Je pensais que vous alliez
23:04conclure avec M. Jacob et Émilie.
23:05Non, je conclue avec vous.
23:06Ça ne m'arrange pas.
23:07Vous pouvez me laisser
23:08deux petites minutes ?
23:09Deux petites minutes, j'arrive.
23:10Mais alors,
23:11ne rentrez pas dans le studio.
23:12C'est incroyable !
23:13Je pense que c'est
23:14pour dire quelque chose.
23:15C'est Michel Barnier,
23:16le rédacteur en chef
23:17de l'émission.
23:18Ah oui, c'est M. Jacob et Émilie.
23:20Non !
23:21Non, attention !
23:22M. Jacob et Émilie.
23:25Qu'on m'attaque moi,
23:26c'était une plaisanterie.
23:27Qu'on m'attaque moi,
23:28il n'y a pas de soucis.
23:29Mais je ne laisserai pas attaquer
23:30mon ami Laurent Tessier.
23:31Bon, écoutez,
23:32je pense que
23:33comme depuis le départ,
23:34je pense que c'est l'intérêt
23:35de chacun
23:36qu'il n'y ait pas
23:37de motion de censure.
23:38Donc si je devais parier,
23:39je pense qu'il y aura
23:40un accord
23:41qui permettra
23:42à tout le monde
23:43de sauver la face.
23:44La balle est dans le camp
23:45de M. Barnier.
23:46Donc voilà,
23:47les trois choses que vous dites
23:48ne restent pas
23:49des points de fractures
23:50décisifs.
23:51L'AME,
23:52une ou deux taxes
23:53sur les entreprises.
23:54Les retraites.
23:55Et puis la retraite.
23:56Pour le moment,
23:57les retraites seraient
23:58réindexées le 1er juillet.
23:59C'est bien ça.
24:00Oui, alors ça,
24:01c'est l'arnaque Wauquiez.
24:02C'est-à-dire qu'elles seraient
24:03réindexées au 1er janvier
24:04de la moitié
24:05de ce dont
24:06elles auraient dû
24:07être réindexées.
24:08Ce qui revient
24:09exactement au même.
24:10Ce qui revient
24:11exactement au même.
24:12C'est-à-dire,
24:13goûter,
24:14augmenter
24:15de 0,50 %
24:16par exemple
24:17du 1er juillet.
24:18C'est un peu
24:19le Garcimore
24:20de la politique.
24:21C'est le mauvais tour
24:22de Margie
24:23où on voit
24:24les ficelles derrière.
24:25Bon.
24:26Je suis prêt,
24:27je suis prêt,
24:28je suis prêt.
24:29Allez-y.
24:30Je vais remercier
24:31M. Jean-Luc Méli.
24:32Je vais donner la parole
24:33à celui qui est prêt
24:34désormais,
24:35puisqu'à quoi
24:36je ne sais pas.
24:37Il est prêt,
24:38c'est le plus important.
24:39Vous n'arrivez pas
24:40à me faire un compliment
24:41au sein.
24:42C'est impossible.
24:43Il faut autant
24:44qu'il y ait une nuance.
24:45C'est incroyable.
24:46C'est parti.
24:47Oui.
24:48On a donc la question
24:49qu'on a posée
24:50sur la page Facebook.
24:51C'est le gouvernement
24:52doit-il tomber ?
24:53Pour Muriel,
24:54ils ont eu leur chance
24:55et ils ont fait du Macron.
24:56Ce n'est pas ce que l'on attendait.
24:58Alors, oui.
24:59Pour Nicole,
25:00qu'il tombe également.
25:01Mais qui pour prendre la suite ?
25:03Si c'est Mélenchon et compagnie,
25:04notre pays est mort.
25:06On finit avec Yvon.
25:07Ce n'est pas la question à poser.
25:09Oui, tout à fait.
25:10Il y a encore des Yvon.
25:11Il y a encore des Yvon.
25:12Tout à fait.
25:13Attendez, je reprends.
25:14Ça marquait Rosemary.
25:15C'est Rosemary, Yvon.
25:16Alors, est-ce que c'est quelqu'un
25:17qui est en transition
25:18où c'est Rosemary et Yvon ?
25:19Ou juste Rosemary et Yvon ?
25:20Je ne sais pas.
25:21Non, mais franchement.
25:22Je peux poser la question.
25:23On n'en sait rien.
25:24Yvon, oui.
25:25Voilà, Yvon.
25:26Yvon, bien.
25:27Oh là.
25:28Si on parle là-dessus,
25:29ça va être très long.
25:30Yvon, Yvon en vacances.
25:31C'est incroyable,
25:32mon travail.
25:33Oh là là.
25:34Ça va être super long.
25:35Allez, on termine
25:36avec Rosemary et Yvon.
25:37Ce n'est pas la question
25:38à poser.
25:39La France va marcher.
25:40La France va marcher.
25:41Rosemary et Yvon,
25:42ce n'est pas la question
25:43à poser.
25:44La France va marcher.
25:45Attendons 2027.
25:46Alors moi,
25:47j'ai une petite chanson
25:48pour tomber.
25:49Oh.
25:50Allez.
25:51Tomber bas,
25:52en l'occurrence.
25:53Mais écoutez
25:54ce que nous a trouvé
25:55Fabrice Laffitte.
25:56Je suis tombé pour elle.
25:57Je n'ai rien que pour elle.
25:58Ça, je ne suis pas sûr
25:59que Michel Darnier
26:00puisse chanter
26:01Je suis tombé pour elle
26:02en parlant de Marine Le Pen.
26:03Je suis tombé pour elle.
26:04Je n'ai rien que pour elle.
26:05Ça, je ne suis pas sûr
26:06que Michel Darnier
26:07puisse chanter
26:08Je suis tombé pour elle
26:09en parlant de Marine Le Pen.
26:11Vous êtes déjà tombé
26:12pour quelqu'un ?
26:13Je ne parle pas de moi.
26:15Je garde.
26:16Ça dépend quand.
26:17Je garde.
26:18Je garde la pudeur.
26:21Il est mystérieux encore.
26:24Il ne faut pas
26:25parler trop
26:26de ses sentiments.
26:27Bien évidemment.
26:29Il est malin.
26:30On est écouté, là ?
26:31Comment ?
26:32On est écouté, là ?
26:33On est écouté, oui.
26:34Ce n'est pas la pause encore.
26:35Il est 11h42.
26:36Vous savez ce qui se passe
26:37dans 18 minutes.
26:38Déjà !
26:39Pourquoi ça bascule ?
26:40Là, c'est un événement.
26:41Incroyable.
26:42Vous allez à nouveau raconter
26:43pourquoi ça bascule ?
26:44Non, ça y est.
26:45Je pense que tous ceux
26:46qui nous écoutent…
26:47C'est à qui ?
26:48C'est à nos nouveaux auditeurs.
26:49Nous, nous, nous.
26:50Nous, nous, nous.
26:51Nous, nous, nous.
26:52Nous, nous, nous.
26:53Dans le bon ordre.
26:54Nous, nous, nous, nanonami.
26:55Nos nouveaux auditeurs.
26:56Oui.
26:57Elle ne parle qu'en onomatopée,
26:58maintenant.
26:59Bien sûr.
27:00Bien sûr.
27:01Et elle ne conjugue plus.
27:02Non plus.
27:03Elle n'enlève les verbes.
27:04Elle n'enlève plus avec tout ça.
27:05Elle enlève les mots,
27:06mais il n'y a plus de verbes.
27:07Moi, venir, travailler.
27:08C'est ça, là.
27:09Non, la conjugaison est partie.
27:1111h43, c'est le plus long.
27:14On va à l'essentiel.
27:15Ah là là.
27:16Bon, c'est quoi le prochain sujet,
27:18Monsieur Tessier ?
27:19Ah oui, alors ça,
27:20c'est un sujet dramatique.
27:21À Saint-Herblain,
27:22en Loire-Atlantique,
27:23un jeune homme en situation
27:24de handicap,
27:25âgé de 25 ans,
27:26a été violé dans les toilettes
27:27dans le centre commercial
27:28d'Atlantique.
27:29Je ne sais pas si vous avez vu
27:30ça sur les réseaux sociaux
27:31et les images,
27:32mais c'est juste effrayant.
27:33Je ne peux pas vous dire
27:34autre chose,
27:35donc on va la traiter
27:36dans une seconde.
27:37Et vous pouvez réagir
27:38avec Pascal Praud
27:39sur Europe 1
27:40au 01 820 39 21.
27:41Le numéro est non surtaxé.
27:42A tout de suite.

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