• le mois dernier
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 26/11/2024.

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00Giovanni ! Giovanni ne fait jamais de mal, il ne fait que du bien à la télévision, à la France, au football.
00:05Giovanni est à Munich pour ce match entre le Bayern et le Paris Saint-Germain.
00:09Giovanni dans cette formidable bouche de métro, pour ceux qui nous rejoignent maintenant.
00:12Où étaient les supporters parisiens qui partent en cortège ?
00:18Effectivement un très bel endroit mon cher Greg, on est à quelques mètres de l'Allianz Arena
00:23et on est effectivement juste devant les supporters parisiens.
00:26Ils seront environ 3500 ce soir, ils attendent en fait de pouvoir partir en direction du stade.
00:32Pour tout vous révéler, en face de nous, on est sur un pont, il y a les supporters bavarois.
00:36Et en fait il y a les forces de l'ordre qui organisent tout pour que le cortège parisien et le cortège bavarois
00:42ne se croisent pas pour éviter les éjouffourées et que tout se continue de bien se passer
00:46comme c'est le cas depuis le début de la journée.
00:49Et vu les débordements qu'on a eu ces derniers temps, c'est vrai que c'est très important de rappeler
00:53que tout se passe bien en termes de supporters, de déplacements et de cortèges bien évidemment.
00:57Alors maintenant Giovanni, un mot, vous allez lancer ce débat, puis je demande aux copains autour de la table.
01:02Est-ce que vous, même si vous défendez, quand je dis vous défendez, vous êtes souvent l'avocat du diable
01:06dans les émissions, en expliquant que ce PLG joue bien, que c'est assez injuste finalement ce qui leur arrive,
01:10que les adversaires tremblent. Est-ce que vous, vous avez peur pour ce PLG qui joue très gros ce soir ?
01:16Je ne pense pas avoir utilisé le mot tremble, mais ce n'est pas grave, j'assume ce côté avocat.
01:23Oui, je pense que les joueurs du Bayern Munich ne sont pas enchantés de croiser cette équipe parisienne.
01:30Je trouve que ce PLG-là, par rapport à tous les changements qu'il a subis en termes d'effectifs,
01:35par rapport à la qualité réelle de son effectif avec la jeunesse, je trouve que ce PLG a une production intéressante.
01:41Après, le problème, c'est comment on regarde ce PLG-là ? Si vous faites preuve de faiblesse intellectuelle
01:46ou de paresse, que vous dites, on a un budget de 700 millions d'euros, ils jouent comme des trompettes,
01:52ils sont 30e à l'échelle européenne. Forcément, si on se dit que c'est le début d'un nouveau projet,
01:58qu'ils ont assaini une partie des finances, qu'ils repartent avec un effectif plus jeune,
02:02avec un coach qui a une ambition forte dans le jeu, on se dit que cet effectif y progresse.
02:08Cet effectif aura assez progressé ce soir, parce qu'on le rappelle, les Parisiens sont 25e.
02:13Il faut être dans le top 24, il ne restera que 3 journées derrière.
02:16Est-ce que vous avez très peur pour le PLG ce soir quand on voit la forme du Bayern de Munich ?
02:20La réponse de Nabil Djelit, c'est chaud. Un peu quand même pour Benoît Kremlinas.
02:26De l'autre côté, non, je n'ai pas peur. Anthony Clément, oui, il a très peur.
02:30Yves-Stéphane Olivier-Rouilly, il tremble même. Ça, c'est parce qu'il est en manche course.
02:33Et un peu, oui, pour Raphaël. Anthony, je commence par celui qui dit non au tour de la table.
02:38Vous, vous n'avez pas très peur pour le PLG ce soir, sportivement, à Munich ?
02:41Non, parce que j'ai rarement peur. Je suis quelqu'un d'assez courageux dans la vie.
02:44Vous êtes un David Croquette du journalisme.
02:45Exactement, c'est comme ça qu'on m'appelle.
02:47Et pour le cas particulier du PLG, je n'ai pas peur non plus, parce qu'effectivement,
02:51le fond de cette campagne est très trompeuse, parce qu'il y a ce qu'on connaît, l'inefficacité,
02:55le nombre d'occasions qui se créent, mais il y a aussi le programme qu'ils ont eu.
02:59Par exemple, c'est impossible de comparer le programme qu'ont eu le PLG et Brest,
03:02même s'il ne s'agit pas du tout d'enlever un mérite à Brest.
03:05Et je trouve que cette équipe-là est meilleure que ce que ses résultats laissent penser.
03:09Et je ne suis pas non plus impressionné par le Bayern Munich, même s'il est en tête de la Bundesliga.
03:14Ce n'est pas une équipe qui me donne cette impression de rouleau compresseur qu'elle me donnait avant.
03:18Elle digère aussi des changements avec un nouveau coach, Vincent Compagny,
03:21qui n'a pas encore donné tout ce qu'il pouvait donner.
03:25Ce n'est pas un Bayern qui est aussi effrayant qu'avant,
03:28et c'est un PSG qui est meilleur que ce que beaucoup de gens pensent.
03:32Parce que si on regarde les matchs, pour moi ça relève plus du concours de circonstances qu'autre chose
03:36que de les voir à ce niveau-là.
03:38Et il y a bien un moment où cette équipe-là va faire preuve d'efficacité
03:42et va arriver à la mettre au fond.
03:44Il y a Gonzalo Ramos qui revient, mais qui ne pourra pas jouer tout le match.
03:48Mais il y a aussi d'autres joueurs comme Marcola.
03:51C'est une anomalie qu'il ait marqué qu'un but en 14e match de Ligue des Champions.
03:54Dembélé, même si on connaît son inefficacité légendaire,
03:57ce n'est pas possible qu'il continue comme ça.
03:59Il y a beaucoup de choses qui me laissent penser que ce match-là
04:02est moins effrayant que ce qu'il semble être sur le papier,
04:05où on se dit que dans cette position, aller au Bayern, c'est toujours le cadeau.
04:08Après, ça reste effrayant parce qu'on est sur deux dynamiques complètement différentes.
04:11Déjà sur le plan offensif, quand on compare les deux équipes en Ligue des Champions cette saison,
04:14vous vous rappelez que le PSG est la deuxième équipe avec 84 tirs qui tirent le plus au but.
04:18Le Bayern est la troisième équipe qui tire le plus son but.
04:21Sauf qu'ils ont marqué en soi que 13,6% de leurs tirs ont été convertis en but.
04:26Vous avez montré cette statistique côté parisien.
04:28Seulement 3,6% des tirs parisiens ont été convertis en but.
04:32Et puis là où tout s'oppose également, c'est sur les dynamiques en Ligue des Champions
04:36depuis la saison dernière, domicile, extérieur des deux équipes.
04:39Là où le Bayern ne perd pas à domicile,
04:42gagne quasiment tous ses matchs à domicile en Ligue des Champions depuis la saison dernière
04:45avec quasiment une moyenne de 3 buts par match,
04:47le PSG pêche à l'extérieur, pêche hors de ses terres.
04:51On vous le rappelle, il y a eu ces deux victoires face à la Real Sociedad et à Barcelone.
04:55Mais sinon pour le reste, ils sont en grande difficulté hors de leurs terres.
04:58Et puis Nabil Djelit, le Bayern Munich est un gros nom d'Europe.
05:01Ils ont joué à Arsenal, ça a été plutôt net et sans bavure la victoire d'Arsenal face au PSG, incontestable.
05:06Contre l'Atletico, autre gros nom que les autres ne m'en veulent pas.
05:09Là en revanche, c'était peut-être plutôt l'anomalie évoquée par Giomani.
05:13Elle est un peu insaisissable mais on se dit que s'ils continuent à être aussi inefficaces
05:17et même s'ils ont des moments de talent, on ne voit pas comment ils peuvent s'en sortir ce soir.
05:22Et encore qu'avec ce club-là, on ne sait jamais ce qui peut se passer.
05:25Oui, ils peuvent s'en sortir quand même parce qu'il y a quand même de la qualité.
05:28On dira que ce sera une performance.
05:30Ce n'est pas un exploit de gagner au Bayern ?
05:32Non, pas pour une équipe comme le Paris Saint-Germain,
05:34outil avec des internationaux à tous les postes.
05:36Quant à Nuno Mendes et Hakimi, je suis désolé, ils jouent de l'autre côté.
05:39On en est là, si c'est Brest qui va gagner au Bayern,
05:42le monde d'exploit ne sera absolument pas galvaudé.
05:45Je crois qu'on n'est plus dans la note artistique, on se parle.
05:48Ils peuvent rendre une bonne copie, ça ne changera rien l'histoire.
05:52Ce qui compte, on a basculé vraiment dans les calculs.
05:54Il faut gagner parce que la situation est chaude.
05:56On peut toujours discuter du contenu, expliquer qu'ils sont en train de progresser
06:00mais si derrière tu perds demain, la situation devient hyper tendue.
06:05Certains se cachent derrière le fait encore d'affronter des équipes de niveau intermédiaire
06:10comme Salzbourg et Stuttgart.
06:12Mais ces équipes-là, quand tu vas les jouer, vont peut-être être encore en liste pour se qualifier.
06:15Stuttgart a le même nombre de points que le PSG par exemple.
06:17Donc, ça va être compliqué.
06:19C'est pour ça que je dis que c'est chaud.
06:21Pour moi, c'est chaud.
06:22C'est-à-dire que là, il n'y a plus de temps à perdre.
06:24Il faut prendre des points parce que là, on en est là.
06:26Ils sont sur la jante.
06:28On peut rappeler avec notre partenaire les prédictions d'Opta sur le top 8
06:32parce que c'était le premier objectif quand même de ce PSG de terminer dans les 8 premières places.
06:36Il n'y a plus que 6% de chances d'intégrer le top 8.
06:38Il faut au minimum 14 points.
06:40Donc, désormais, avec les matchs, l'adversité, c'est comme cela que ça a été prédit.
06:45Bon, il y a quand même à priori, Paris sera dans le top 24, 94% de chances.
06:49Le calendrier quand même pour rappeler que là, il va falloir faire le maximum de points.
06:53Il y a un adversaire énorme ce soir.
06:55Il y aura un autre adversaire qui est en difficulté dans cette Ligue des Champions aussi
06:59et qui va vouloir aussi se réveiller.
07:01C'est Manchester City lors de l'avant-dernière journée de cette phase de Ligue.
07:04On ne pensait vraiment pas que le Bayern-PSG et le PSG-City seraient des matchs
07:08où les équipes seraient un peu malades.
07:10On verra bien dans un mois.
07:12En tout cas, on pensait que ce seraient des duels de top 8 quasiment assurés.
07:15Allez, top 12 si vous voulez, ce genre de choses.
07:17Mais pas des duels 18, 25, voire 30.
07:20Giovanni, avant de donner la parole à nos deux footballeurs,
07:22notre défenseur et notre attaquant sur ce plateau voulait réagir à ce que disait Nabil.
07:25Il a attaqué Benoît quand même un peu.
07:27Oui, Benoît a contre-attaqué.
07:29Giovanni ?
07:31C'est vrai qu'il avait un très beau pied gauche ce Benoît Olivier.
07:35Je n'ai pas vu, je n'étais pas né malheureusement.
07:37Pour ce qui est de ce que disait Nabil, il a raison sur le sentiment d'urgence.
07:41Moi, j'ai observé un changement de la part de Luis Enrique.
07:45En fait, après le match face à l'Atletico,
07:47où là très clairement il a dit publiquement devant la presse que la qualification était en péril.
07:53Il l'a redit encore hier en conf.
07:55Il faut qu'on gagne, il faut qu'on soit meilleur, il faut qu'on s'améliore.
07:59Là où d'habitude, il avait tendance à protéger ses joueurs en disant on progresse.
08:03Là, on sent qu'il veut mettre un sentiment d'urgence, de nécessité de points au sein de son groupe.
08:09C'est intéressant ce que dit Giovanni, parce qu'il l'avait fait pareil quand il y a eu l'ambition,
08:14après le huitième de finale de Ligue des Champions dernier, avant d'aller battre le Barça.
08:18Est-ce que des joueurs peuvent, avec un discours de coach qui change,
08:21être davantage concernés ou est-ce que ça n'aide pas à davantage cadrer ou marquer un but ?
08:26Vous voyez ce que je veux dire ? Est-ce que ça fait sens ? Est-ce que ça marche ?
08:29Non mais ça c'est complètement compliqué.
08:31Tu peux être transcendé par le discours de ton entraîneur,
08:35mais si au moment de faire le geste juste, le dernier geste en tout cas,
08:41à l'image de ce que nous a offert Dembélé à tirer à côté et ne jamais cadrer,
08:45si à ce moment-là ton pied n'est pas sûr, ta foulée n'est pas sûre,
08:51tu peux raconter tout ce que tu veux.
08:53C'est ça le grand problème des joueurs du Paris Saint-Germain.
08:56Moi je suis d'accord avec Giovanni, je trouve que cette équipe a belle allure,
09:00elle va bien, en tout cas dans notre championnat.
09:03Mais dans les moments importants, il y a quelque chose au niveau de la préparation mentale,
09:13psychologique, il y a quelque chose qui manque, il y a quelque chose qui est absent.
09:16Je ne sais pas qui est, alors on me dit qu'Akimi est leader de cette équipe,
09:19moi je n'en sais rien, je ne vis pas avec eux, mais en tout cas je me demande
09:23qui est véritablement un leader pour mettre justement dans la tête des joueurs,
09:30d'avoir cette concentration ultime dans les moments forts.
09:34Parce que tu peux rater une fois, deux fois, mais il y a un moment donné ça s'arrête.
09:37Et moi j'ai bien peur que ça ne s'arrête jamais.
09:39Est-ce que par exemple pour un joueur comme Barcola, ça ne va pas trop vite ?
09:42Parce que moi il me laisse énormément sur ma faim.
09:48Parce que tu attends, tu attends, tu tires la langue, mais il n'y a pratiquement rien qui se passe.
09:53On est mbelé, on connaît, on a commencé à accepter ce manque de réussite.
10:01Mais quand même, là il y a un problème de concentration, pour moi, psychologique.
10:06Alors Benoît Trémolinas, quand on est dans cette situation-là, il y a quatre points.
10:09Rien n'est perdu, vous avez vu les stats intéressantes de Raphaël et de Hopta.
10:1294% de chance de quand même intégrer le top 24.
10:16On joue à se faire peur en fait avec cette formule.
10:18Non mais on joue à se faire peur, c'est pour ça qu'elle est formidable aussi.
10:21Vous ne l'aimez pas, nous on l'adore.
10:23Mais vous faites semblant.
10:24Parce que la vérité c'est que le PSG sera qualifié.
10:26Non, on n'en sait rien du tout.
10:28Il n'y a pas de vérité.
10:29La seule vérité Benoît, statistiquement c'est qu'ils sont 25e.
10:32Et que ça, je reprends le mot d'anonymalie de Johani,
10:35mais est-ce qu'un joueur de foot a ça en tête et peut jouer avec la peur ?
10:39Quand votre entraîneur veille de match, conférence de presse, dit qu'il y a urgence,
10:45forcément ça fait écho dans le vestiaire.
10:47Oui mais au point d'inhiber ou alors de sublimer ?
10:50Le problème c'est que, on en a parlé hier, c'est que dans cette équipe-là,
10:54il y a peu de joueurs d'expérience.
10:57S'il y a des joueurs d'expérience qui encadrent les jeunes,
11:00la pression, tout va bien se passer.
11:03Dans l'aroma, c'est lui qu'il faut encadrer en Ligue des Champions.
11:06Marquinhos, c'est pareil.
11:07A chaque fois, dans les grandes confrontations, il se liquifie Marquinhos.
11:11A chaque fois, c'est pareil.
11:12Avec Thiago Silva, c'était la même histoire.
11:14Ce soir au PSG et en sélection.
11:16C'est une séance d'expérience quand il joue dans l'armoire.
11:17Oui, mais est-ce qu'il va jouer ce soir ?
11:18Non.
11:19C'est ça.
11:20Quand vous voyez votre milieu de terrain, quand vous voyez aussi Kangini,
11:23quand vous voyez Barcola, il faut des joueurs d'expérience.
11:26Et c'est ça qui me fait un petit peu peur.
11:28Après, effectivement, le Paris Saint-Germain est une équipe avec beaucoup de qualité.
11:32Mais j'ai bien peur que ce soir, d'entrée de jeu sur le premier quart d'heure,
11:35le Bayern va être en mode rouleau compresseur.
11:37Il voulait trouver fort ce Bayern-là.
11:39En Ligue des Champions, ils sont quand même ultra décevants,
11:42même s'ils ont très bien enlevé la tête.
11:44On peut dire pareil de Paris.
11:45Il y a un côté jumeau.
11:47Sauf que le Bayern, malgré tout, a les stats à domicile depuis belle lurette.
11:52Dernière défaite en Ligue des Champions, c'était face au PSG en 2021.
11:56En fait, quand tu vois leur compo, c'est quand même d'un autre niveau.
11:58C'est quand même un rouleau compresseur.
12:00Et j'ai peur qu'avec cette pression qu'ils vont mettre dans le premier quart d'heure,
12:03que le Paris Saint-Germain flanche direct.
12:05Allez, on va continuer d'en parler de ce match-là.
12:07Non, j'avance, Olivier, on en parle.
12:08On est là jusqu'à 21h, 20h50.
12:10On parle de ce Bayern-PSG, on attend les compos officielles.
12:14On va aller à Barcelone pour parler dans un instant de ce Brest,
12:17de ce Barcelone-Brest exceptionnel également.
12:20Le petit filet d'Antoine, le jeu dédié, c'est le pourquoi.
12:22Pourquoi le Bayern et les Français, c'est une belle histoire d'amour.
12:25On réécoute un peu les supporters.
12:35On va être dans quelques secondes dans l'équipe de Lille
12:37au plus près de ces matchs importants pour nos deux clubs.

Recommandations