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2000 figurants, une tempête de sable, une scène à tourner... C'est la mésaventure qui est arrivée à l'équipe du film "Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre" qui ressort au cinéma ce mercredi. Laurent Daillant, son directeur de la photographie, raconte.
Transcription
00:00Le vent de sable aurait pu arriver n'importe quel jour et il est arrivé le jour des 2000 figurants.
00:08C'est une journée qu'on appelait la journée des 2000. Réunir 2000 figurants ça a été un truc de folie.
00:17On commence à répéter et brusquement le ciel s'obscurcit et il y a un vent de sable qui
00:26vient nous arrêter le tournage. Ce jour là on est passé du grand beau temps à la tempête de sable
00:38en quatre minutes à peu près. Tout le monde insiste un peu, les figurants se mettent à l'abri comme
00:44ils peuvent, nous les équipements on essaye de les protéger. Et là j'imagine que quand le vent de
00:51sable commence à se lever c'est un peu la panique ? C'est un petit peu la panique mais en même temps
00:57les gens locaux ils connaissent. Dans mon équipe de techniciens il y avait des gens qui étaient un
01:07peu goguenards en disant qu'ils insistent, qu'ils veulent essayer de tourner mais c'est mort, c'est
01:11pas possible, ça va pas s'arrêter comme ça. C'est vraiment un phénomène local. C'est un film où on
01:17se croyait dans un film. Parce qu'on a vu ce genre de scènes dans je ne sais combien de films où
01:22le vent de sable va se lever, il faut s'abriter derrière les dromadeurs et d'ailleurs il y a
01:28plein de figurants qui l'avaient fait, qui avaient précouché des dromadeurs et qui se mettaient
01:33derrière. Et à un moment j'ai fait partie de ceux qui ont dit de toute façon il faut arrêter.
01:39Et ça a duré longtemps ce vent de sable ? Une journée. Je crois qu'on avait fait ça un samedi,
01:58le dimanche il faisait beau. Le vent de sable aurait pu arriver n'importe quel jour et il
02:03est arrivé le jour des 2000 figurants. Un petit truc comme ça, un petit peu dérangeant. Je crois
02:11que Cloudberry disait au moins l'assurance du film sert enfin à quelque chose. Parce que ça tombe
02:18comme par hasard sur la journée la plus chère. Évidemment on a mis je crois plus d'un mois à
02:25reconvoquer tout le monde pour refaire cette scène. Ça veut dire c'est envoyer des gens dans les
02:31villages, donner une date avec un papier, faire signer une décharge et tout ça. Donc en logistique
02:41d'autobus pour aller chercher les gens. C'est un truc, on ne pouvait pas le décaler au lendemain.
02:46Il a fallu tout reprogrammer. Et là tout s'est très très bien passé.

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