Hier soir, la maman de Lola était bouleversée sur le plateau de "C l'hebdo" sur France 5, où elle avait accepté de venir s'exprimer, près de deux ans après le meurtre de sa fille. Elle a expliqué les liens très proches qu'elle avait avec elle en expliquant les moments heureux qu'elles partageaient ensemble : "C'était un mini moi, en fait..."
Le vendredi 14 octobre 2022, Lola, qui n’était pas rentrée du collège dans l’après-midi, était retrouvée sans vie dans une caisse en plastique, dans la cour intérieure de l’immeuble de la capitale, où elle habitait. En cherchant sa fille, son père, gardien de la résidence mort depuis, avait vu sur les images de vidéosurveillance Lola entrer dans le hall avec une inconnue. Cette dernière était ressortie de l’immeuble vers 17 heures, tirant de lourds bagages, dont une malle en plastique.
La brigade anticriminalité avait interpellé dès le samedi matin Dahbia Benkired, une jeune Algérienne née en 1998, entrée légalement en France en 2016 avec un titre de séjour d’étudiant, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français depuis deux mois.
Dahbia Benkired serait jugée pour « le meurtre d’une mineure de 15 ans accompagné ou précédé d’un viol, de torture ou d’actes de barbarie ainsi que pour viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie », conformément à ses réquisitions.
Dahbia Benkired encourt la réclusion à perpétuité. Avocate de la famille de Lola, Me Clotilde Lepetit a salué vendredi « une instruction qui montre le sérieux du travail qui a été consacré à ce dossier criminel hors norme ».
La mère de Lola, « Mme Daviet, voulait qu’il soit prévu le plus haut des débats judiciaires pour que soient jugés les crimes terribles commis sur sa fille. Nous l’aurons », a estimé l’avocate.
Le vendredi 14 octobre 2022, Lola, qui n’était pas rentrée du collège dans l’après-midi, était retrouvée sans vie dans une caisse en plastique, dans la cour intérieure de l’immeuble de la capitale, où elle habitait. En cherchant sa fille, son père, gardien de la résidence mort depuis, avait vu sur les images de vidéosurveillance Lola entrer dans le hall avec une inconnue. Cette dernière était ressortie de l’immeuble vers 17 heures, tirant de lourds bagages, dont une malle en plastique.
La brigade anticriminalité avait interpellé dès le samedi matin Dahbia Benkired, une jeune Algérienne née en 1998, entrée légalement en France en 2016 avec un titre de séjour d’étudiant, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français depuis deux mois.
Dahbia Benkired serait jugée pour « le meurtre d’une mineure de 15 ans accompagné ou précédé d’un viol, de torture ou d’actes de barbarie ainsi que pour viol commis sur un mineur avec torture ou acte de barbarie », conformément à ses réquisitions.
Dahbia Benkired encourt la réclusion à perpétuité. Avocate de la famille de Lola, Me Clotilde Lepetit a salué vendredi « une instruction qui montre le sérieux du travail qui a été consacré à ce dossier criminel hors norme ».
La mère de Lola, « Mme Daviet, voulait qu’il soit prévu le plus haut des débats judiciaires pour que soient jugés les crimes terribles commis sur sa fille. Nous l’aurons », a estimé l’avocate.
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TVTranscription
00:00Vous dites que c'était un mini-moi.
00:02C'est ça, c'était un mini-moi.
00:04Caractère très fort, malgré tout, très gentil, très sociable.
00:10Elle adorait faire plaisir, elle ne savait pas dire non.
00:16C'était un bout d'entrain.
00:19Elle aimait vivre.
00:21Elle aimait qu'on parte tous les week-ends en camping.
00:25Elle s'amusait beaucoup, oui.
00:28Pardon.
00:30Vous avez son nom, vous avez vu, sur les ongles ?
00:33J'ai son prénom.
00:35Elle est toujours avec moi, tout le temps.
00:37Elle a un tatouage aussi.
00:39Aussi, j'ai le tatouage de Lola.
00:42J'en ai un là aussi, un là.
00:45Vous les avez faits après, ces tatouages ?
00:47Oui.
00:48Elle vous accompagne partout ?
00:49Partout.
00:50Vous la sentez encore avec vous ?
00:51Oui, tout le temps.
00:53J'aurais toujours du mal sans elle.
00:58Mais je l'aurai toujours là.
01:01C'est mon mini-moi.
01:04Elle me manque énormément.
01:07C'est très dur de vivre sans elle.
01:10Parce qu'on faisait vraiment tout ensemble, en famille, avec son frère Thibaut, mon mari Johan.
01:17Et c'est vrai que c'est compliqué.
01:20C'est très, très compliqué.