L’ancien ministre Philippe De Villiers réagit à la colère à Crépol : «Crépol c’est ma France. La France de mon enfance, même paysage, même voisinage.(…) J’étais capitaine de foot. Je m’identifie à Thomas.»
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00:00à travers André et le grand-père, qu'on a entendu par ailleurs.
00:05Crépole, c'est ma France.
00:10C'est une France qui ressemble à la mienne, la France de mon enfance.
00:15C'est 500 habitants, je suis né dans une petite commune qui s'appelle Boulogne,
00:20500 habitants, même paysage, même voisinage,
00:26la même exubérance, la campagne,
00:30où mon enfance s'est écoulée au fil des petits réunissoirs à Creysson
00:34qui chantaient « Entre les ordres » et « Mimosa ».
00:37Crépole, Boulogne, même combat.
00:39J'étais capitaine d'équipe de foot, il y avait la fête du foot tous les ans,
00:43et donc je me suis identifié à Thomas.
00:45La fête du rugby, il était capitaine,
00:49et puis la vie était un opéra, la vie était une liturgie,
00:53la vie était une fête.
00:57Nous vivions corsetés par les sagesses anciennes.
01:01Le grand-père de Crépole m'a rappelé mon voisin
01:06qui un jour m'a pris au bord du champ
01:09et il m'a dit « Mon petit, je vais t'expliquer ce que c'est qu'être paysan ».
01:13Je pense en ce moment en disant ça à tous les paysans qui sont sur les routes,
01:17dans le froid, avec les tracteurs, désespérés.
01:20Il m'a dit « Tiens, regarde, prends une petite poignée de terre,
01:23il la laisse glisser, il l'embrasse et il dit
01:27« Toi, mon petit gars, cette terre,
01:33elle est moins rentable que celle du voisin,
01:38elle est moins offrante,
01:43mais c'est ma terre depuis mille ans ».
01:47C'est ça Crépole, c'est ça Boulogne, c'est ça la France
01:52que Métropolia ignore en regardant avec mépris Périphéria.
01:59Et ce n'est pas simplement ma France, cette France-là, elle est morte,
02:05elle a été poignardée au couteau.
02:09Et il s'est passé deux choses dans la même soirée qui sont deux tournants
02:14que ces news sonneraient d'avoir vus en premier.