• le mois dernier
Créé à distance pendant le Covid, le groupe Gwizdek sort son premier album en cette fin d'année 2024. Les 4 musiciens grenoblois proposent un mélange de pop, de rock et de chanson française très réussi. A retrouver en live en format duo dans cette émission. https://gwizdek.fr
La marque de vêtements Qi-Bô est née de la maladie, au travers d'une incroyable aventure humaine. En mélangeant un besoin pratique, une profonde amitié et deux couturières passionnées, Hélène Nal-Martin a réussi son pari. Elle nous présente ses premiers modèles. https://qi-bo.fr/
Basée à Saint Georges de Commiers, l'association Les rails du Drac regroupe des passionnés qui veulent sauvegarder et valoriser le patrimoine industriel plus que centenaire du chemin de fer de La Mure. Un projet de vélorail sur les voies désaffectées va voir le jour prochainement. https://association-les-rails-du-drac.jimdosite.com

Category

📺
TV
Transcription
00:00L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et Chirol-Comboire Saint-Martin d'Air vous
00:06présente « Si on parlait ». L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change
00:10tout.
00:11Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder « Si on parlait ».
00:30Bonjour à tous, bienvenue dans « Si on parlait », l'émission qui vous donne la
00:44parole chaque jour pour savoir ce qui se passe près de chez nous.
00:47Et aujourd'hui, avec nos invités, on va plonger dans l'univers musical du groupe
00:52grenoblois Gwizdek, découvrir une marque de vêtements révolutionnaire et se pencher
00:57sur le patrimoine industriel de l'ancien petit train de la Mûre qui cherche sa voie.
01:02Bonjour à tous, à mes côtés Daniel Gwizdek, bonjour, bienvenue, compositeur, auteur, interprète,
01:09vous sortez votre premier album ces dernières semaines, ça s'appelle « Cid, la graine »,
01:14et vous êtes venu avec Favre, l'homme qui joue du clavier, et on aura le plaisir de
01:19vous avoir tous les deux en duo à la fin de cette émission.
01:23À côté de vous, Hélène Dalmartin, bonjour.
01:26Alors vous êtes une créatrice de vêtements un peu particuliers dédiés aux malades du
01:31cancer, on va en parler également au cours de cette émission, vous êtes venu avec un
01:35petit éventail de votre collection.
01:36Et puis on a en face de vous deux pierres angulaires, j'ai envie de dire, de l'association
01:41Les rails du drague, bienvenue à tous les deux.
01:43Bonjour.
01:44Alors Pierre Lang et Pierre Facchinetti, respectivement président et secrétaire de
01:51cette association qui est basée à Saint-Georges-de-Caumier, dans l'agglomération grenobloise, qui a pour
01:57vocation la sauvegarde et la valorisation du patrimoine du chemin de fer de la Mûre.
02:02Alors avec vous, on va faire un petit peu d'histoire, on va remonter presque au siècle
02:07dernier, même plus qu'au siècle dernier, puisque le chemin de fer de la Mûre, c'est
02:11une ligne ferroviaire qui a plus de 100 ans, Pierre.
02:14Oui, elle a été créée en 1888.
02:17Alors elle a été créée à l'origine pour aider à l'exploitation des mines de charbon
02:21du plateau matheysin.
02:22Oui, l'objectif, c'était de descendre le charbon extrait des mines de la Matheysine
02:28jusqu'à Saint-Georges-de-Caumier, où le charbon était transféré sur les wagons
02:32de ce qui s'appelait à l'époque le Paris-Lyon Méditerranée et qui est devenu la SNCF
02:37par la suite.
02:38On voit sur ces images d'époque que la construction d'un chemin de fer comme ça sur un terrain
02:43accidenté en montagne, ce n'est pas le plus simple.
02:46Non, ce n'est pas le plus simple.
02:47Il y a même une tranchée qui a été construite à coups de canon.
02:49La mine, ça a marqué l'histoire du plateau matheysin, Pierre Facchinetti.
02:57Alors, les plus jeunes ont peut-être oublié cette époque, mais qui est encore assez récente.
03:02C'était jusque dans les années 90, cette exploitation de ces mines de charbon.
03:05Oui, ça s'est arrêté en 88, en 1988, et après, c'est tout de suite passé en train
03:11touristique, pratiquement.
03:12Et donc, jusqu'à l'éboulement en 2010, le fameux éboulement au niveau de Monténard,
03:21qui a coupé la ligne en deux, à peu près.
03:23Donc, le parcours faisait à peu près 30 kilomètres.
03:25Et donc, il y a 7 kilomètres sur le plateau matheysin et 7 kilomètres en partie aval
03:32à côté Saint-Georges-de-Caumier.
03:34Donc, le projet a pu redémarrer sur le plateau matheysin en 2019, enfin, oui, en 2019-2020.
03:42Et depuis, il n'y a rien sur la partie basse.
03:45Alors, voilà les images, justement, de cet éboulement qui a coupé cette ligne touristique
03:50en deux.
03:51Il a fallu 11 ans, je crois, pour retrouver un projet qui est démarré avec les habitants
04:00de la Mûre, en fait, qui tenaient à leur chemin de fer, apparemment un peu moins sur
04:06la partie basse.
04:07Donc, côté Saint-Georges-de-Caumier, c'est tout en ruine, malheureusement, parce qu'il
04:14y a un véritable trésor industriel.
04:16Alors, ce petit train de la Mûre qui a fonctionné à plein, on va dire, pendant de nombreuses
04:22années avant cet éboulement, Pierre Lang, c'était un train d'usage pour la mine et
04:28qui est devenu aussi une attraction touristique importante pour toute notre région.
04:31Oui, tout à fait.
04:32Ça a été un vecteur de développement économique pour tout le plateau matheysin, avec le transport
04:37du charbon, mais également le transport de voyageurs et le transport de marchandises,
04:40avec une reconversion en train touristique.
04:42C'est une des plus belles lignes des Alpes et c'est en plus une ligne qui est mondialement
04:48connue puisque le chemin de fer de la Mûre a été le premier au monde à avoir été
04:51électrifié en haute tension, donc au tout début du 20e siècle.
04:55Et c'est donc une liaison entre la Houille noire et la Houille blanche.
05:00On va fêter l'année prochaine le centenaire de l'exposition de la Houille blanche à Grenoble
05:05et c'est un trait d'union extraordinaire.
05:07Et on le voit sur ces images, le train survole notamment les barrages situés sur la vallée
05:13du Drac, les barrages hydroélectriques.
05:15Alors, à l'époque de l'exploitation touristique, on y allait tranquillement.
05:20C'est un train de montagne, ce n'est pas un TGV.
05:22Non, 30 km heure en vitesse maximum.
05:24On a le temps de voir le paysage.
05:26Il y avait combien de kilomètres entre Saint-Georges-le-Comis en bas et puis l'arrivée à la Mûre ?
05:30À la Mûre, un peu plus de 30 km.
05:32600 m, je crois, de dénivelé.
05:34600 m de dénivelé, 153 ouvrages d'art, de nombreux tunnels, de nombreux viaducs.
05:40Là, on voyait les images d'aujourd'hui de cette passerelle qui sert de terminus au
05:45milieu de la ligne, qui permet quand même aux touristes qui empruntent le train depuis
05:48la Mûre de profiter du paysage.
05:50Je crois qu'il y a plus de 4 km de tunnels cumulés si on les mettait bout à bout.
05:54Tout à fait.
05:55Un train qui a son histoire et qui, grâce à vous, va peut-être réécrire une petite
06:04page parce que Pierre Facchinetti le disait en bas, même si à la Mûre, maintenant,
06:09ça revit, en bas, à Saint-Georges-le-Comis, au niveau de la gare qui était la gare de
06:14départ, aujourd'hui, il n'y a plus grand-chose.
06:16Il n'y a plus de vie, par contre, on a une pépite extraordinaire, c'est que nous
06:22avons ici, en Isère, le dernier centre de maintenance d'un chemin de fer secondaire
06:26français encore existant, tous les autres ont été rasés et non seulement il existe
06:30mais il est encore quasiment complet avec la quasi-totalité de ses bâtiments.
06:34Pierre Facchinetti, on voit le site aujourd'hui qui était un site important, avec beaucoup
06:40d'entrepôts, beaucoup d'ateliers.
06:41Beaucoup de machines-outils qui fonctionnent aussi, comme au début du siècle, en fait,
06:49et c'est vrai qu'on aimerait partager tout ça, donc on fait des journées du patrimoine,
06:54notamment cette année, c'était les 3e, on a accueilli 400 visiteurs qui ont pu découvrir
07:01le site.
07:02– Il appartient à qui, aujourd'hui, ce site ?
07:04– Alors, c'est un petit peu compliqué, il y a beaucoup d'acteurs sur le site puisque
07:08l'État est propriétaire, je dirais, du foncier des bâtiments et de la voie, le département
07:14en a la gestion, le département est par contre propriétaire de tout ce qui est dans
07:18les bâtiments ainsi que du matériel roulant, on est en plus, potentiellement, sur un territoire
07:24métropolitain et bien évidemment on est sur la commune de Saint-Georges-de-Commier.
07:27Donc il y a beaucoup d'acteurs, donc le dossier est un petit peu compliqué à gérer.
07:31– Et comment s'y mise votre association, vous l'avez créée récemment ?
07:34– Oui, alors l'association a été créée en début 2022, mais le projet de sauvegarde
07:42a été porté par le milieu associatif depuis un petit peu plus longtemps puisqu'il y avait
07:45une association avant la nôtre qui s'appelait l'association de sauvegarde du patrimoine
07:50du chemin de fer de la Mure, l'association aujourd'hui disparue, et nous sommes donc
07:54nous repartis de cette idée-là pour essayer… – Les héritiers.
07:57– Voilà, nous sommes un petit peu les héritiers de cette association-là.
07:59– Vous avez tous les deux un lien particulier avec cette activité, ce chemin de fer ou… ?
08:05– Pas du tout, puisque moi je ne suis absolument pas originaire de la région,
08:08bon, passionné quand même de chemin de fer, mais ça c'est un virus que nous avons à peu près
08:13dans l'association. Non, non, moi ça n'est pas mon histoire en l'occurrence,
08:18quand on me dit votre train, non, ça n'est pas mon train, mais j'ai envie de me battre
08:23pour qu'effectivement ça survive.
08:24– Pierre ?
08:25– Je suis de la région, mais pas en rapport avec le train non plus,
08:29mais passionné de train et d'histoire ferroviaire.
08:32– Alors vous évoquiez ces ateliers, on a vu l'extérieur, à l'intérieur on retrouve aussi
08:37du matériel roulant d'époque ?
08:40– Alors il y a un petit peu de matériel roulant d'époque,
08:42mais la grosse richesse de cet atelier, c'est les machines-outils,
08:45dont certaines datent du XIXe siècle, puisqu'elles ont été installées
08:49à la construction de l'atelier en 1889. Ce sont des machines qui fonctionnent encore.
08:54On a dans les ateliers le dernier tour à reprofiler les essuies en voie métrique
08:59existant en France, et quand on rentre dans les ateliers,
09:02on a l'impression que le temps s'est arrêté en 1930-1940.
09:06Je pense qu'un salarié du chemin de fer de Lamur, qui aurait travaillé à cette époque-là,
09:11retrouverait à peu près son établi, ses armoires et ses machines.
09:15– Qu'est-ce que vous attendez, Pierre, avec cette association de sauvegarde ?
09:23Ces ateliers aujourd'hui, Pierre dit qu'ils sont opérationnels,
09:26mais plus personne n'y travaille réellement.
09:28– Non, le but ce n'est pas de travailler, c'est de faire découvrir ça aux jeunes générations.
09:35De faire une espèce de musée attractif, un musée vivant.
09:40De savoir ce que c'est qu'un tour, une fraiseuse, comment on travaillait à l'époque.
09:45On n'avait pas les conditions de sécurité qu'il y a maintenant.
09:48Il y a une forge, il y a un marteau-pilon, donc il y a beaucoup de bruit quand ça tourne.
09:53À l'époque, ils ne portaient peut-être pas forcément des casques en tribris.
09:57– Il n'y avait pas les mêmes normes.
09:59– Voilà. Donc voilà, c'est de faire redécouvrir un peu tout ça.
10:03– On voit les images de cet atelier,
10:05rien n'a été pillé alors que c'est fermé depuis des années ?
10:08– Oui, alors ça reste sous alarme quand même.
10:11Effectivement, on a un stock de pièces détachées,
10:14on a un stock de quincailleries absolument extraordinaires,
10:18puisque les magasins sont restés à peu près tels quels.
10:22– Là, on voit cette machine, je ne sais pas si c'est celle que vous évoquiez là,
10:25qui fonctionne visiblement encore bien, je ne sais pas trop.
10:27– C'est un simple tour.
10:28– C'est un simple tour, je ne suis pas un grand spécialiste des…
10:30– De 1912 quand même, donc il a quelques années.
10:32– Oui, un peu plus de 100 ans et il a l'air de se porter bien.
10:35Alors, au-delà de la préservation, on va dire, de ce patrimoine industriel,
10:38qui est aux portes de Grenoble et qui est aujourd'hui méconnu,
10:42vous avez aussi un projet qui est là pour les années à venir,
10:46je crois même pour 2025, pour faire revivre cette partie basse de la ligne
10:49qui est complètement oubliée aujourd'hui.
10:52– Alors, on a effectivement, enfin, on avait un projet,
10:56puisqu'aujourd'hui, le projet de Véloraille,
10:59qui faisait partie de l'un des trois volets de l'association,
11:02a été repris directement par la municipalité de Saint-Georges-de-Caumier,
11:06donc le projet est actuellement porté par la municipalité et plus par l'association.
11:10On reste, nous, à la disposition, bien évidemment, de la municipalité
11:13pour apporter notre expérience dans ce domaine-là.
11:17– C'est vous qui l'avez initié en tout cas, cette idée ?
11:18– C'est nous qui l'avons initiée, oui, tout à fait.
11:20– Alors, Véloraille, ça ne parle peut-être pas à tout le monde,
11:22on voit le principe sur ces images, sur votre ligne,
11:26c'est d'arriver à faire circuler une sorte de petit chariot, un mini-train ?
11:31– Oui, c'est ça, des petits chariots à pédale,
11:34là, en l'occurrence, avec une assistance électrique pour pouvoir monter.
11:38Donc, l'idée, c'est de monter jusqu'à Notre-Dame-de-Caumier,
11:40de retourner les engins et puis de redescendre jusqu'à Saint-Georges.
11:44Bon, il y a un certain nombre de problèmes techniques à résoudre,
11:47mais on sait que ça va marcher,
11:48puisque tous les Vélorailles de France, aujourd'hui, fonctionnent très très bien.
11:51– Oui, parce qu'il n'y en a pas en Isère, Pierre-Facchiniti,
11:54mais il y en a dans d'autres départements, en Istro, en fin de la région.
11:56– Si, il y en a un petit en Isère, à Montaglieu.
11:59– Ah oui, mais là, on est dans le Nord-Isère, on est presque dans le Lyonnais, là.
12:02– Oui, alors là…
12:04– Et pour, entre guillemets, montrer à quoi ça ressemble,
12:08ça, je crois que c'est celui de la vallée du Doubs, dans la Drôme,
12:11donc pas très loin de chez nous non plus.
12:14Finalement, c'est quelque chose d'assez ludique et ouvert à toutes les familles.
12:18– C'est tout à fait ludique, c'est une activité familiale,
12:21moi, à titre personnel, j'interviens sur un vélo-rail,
12:24alors qu'il n'est pas dans la région, qui est dans le département de l'Indre,
12:27c'est le vélo-rail de Valencay,
12:28et c'est un vrai plaisir d'accompagner cette activité,
12:32c'est vraiment une joie pour les parents, les enfants.
12:37– L'objectif d'ouverture de ce vélo-rail, c'est quoi ?
12:40C'est pour l'année prochaine ?
12:41– Je pense que ce sera plus d'un…
12:42alors ça, c'est la date qui a été annoncée par la municipalité.
12:44– Ah, moi, j'ai vu 2025.
12:45– Mais je pense que ça va être un petit peu plus long que ça,
12:48ne serait-ce que pour des raisons de traitement des dossiers de sécurité
12:51par les organismes certificateurs.
12:55– C'est un peu compliqué.
12:55– Ce sera un petit peu plus long.
12:57Je pense qu'il vaut mieux partir sur 2026, ça.
13:00– C'est un gros budget d'aménager comme ça ?
13:03– Alors, les engins sont assez coûteux à l'achat,
13:07et puis il y a quand même un certain nombre de travaux à faire,
13:09notamment de sécurisation, puisqu'on a quand même la voie
13:12qui passe à côté d'un certain nombre d'apics,
13:14donc quand vous êtes dans un train, vous ne pouvez pas descendre,
13:17mais quand vous êtes dans un vélorail, vous pouvez vous arrêter,
13:20donc il y a des problèmes de sécurité à résoudre.
13:22– Et puis les allers-retours, comment ça va se gérer ?
13:24Parce qu'il n'y a qu'une voie…
13:25– Alors, on fait monter tous les vélorails, on les retourne tous,
13:28et puis on les redescend.
13:28– Il n'y a pas vraiment de blocage ?
13:30– Non, non, le nez à nez n'existera pas.
13:33– Bon, 2026, on va suivre plutôt vos prédictions, effectivement,
13:37vous qui êtes des spécialistes, et puis en attendant,
13:39il y a ce site qui existe et qui mérite en tout cas d'être découvert
13:44et de guetter sur la page Facebook de l'association Les rails du drag,
13:49les journées portes ouvertes que vous pouvez faire de temps en temps.
13:51– Voilà, tout à fait, en particulier les journées du patrimoine.
13:54– Au mois de septembre.
13:55Bon, si vous cherchez en tout cas des artistes
13:57pour célébrer l'ouverture de ce futur vélorail…
13:59– Voilà, tout à fait.
14:00– J'en ai un à vous proposer.
14:02– Il s'appelle Daniel Guizdet,
14:12il est auteur, compositeur, interprète,
14:14et il a un groupe éponyme qui s'appelle Guizdet aussi,
14:17comme ça c'est simple, alors c'est un groupe de quatre.
14:21Là, vous êtes venu en duo avec Favre,
14:25vous l'avez joué un petit peu intimiste pour cette première sur le plateau de Télé Grenoble.
14:30Guizdet, c'est un pseudo de scène ou c'est vraiment votre nom de famille, Daniel ?
14:35– C'est mon nom de famille, après l'idée ça a été de,
14:39au moment où on a fait ce groupe justement,
14:41de garder que Guizdet qui n'est pas uniquement entièrement Daniel Guizdet,
14:46pour justement essayer de faire ce bloc,
14:49de faire cette entité à quatre du coup.
14:53– Favre, le fait de s'appeler, d'avoir un nom de groupe
14:55qui est le nom de famille du chanteur, c'est gênant ou pas ?
14:59– J'adore son nom de famille en plus.
15:01– On ne vous demande jamais ce que ça veut dire Guizdet quand on le croise ?
15:03– Surtout comment on l'appelait, le dire,
15:06mais au bout de sept fois ça rentre dans la tête, c'est bon.
15:10– Alors le groupe est originaire de Grenoble, je crois que vous existez depuis 2020 ?
15:15– 2020, oui, 2020, 2021, vraiment à la sortie du Covid en fait,
15:19c'était un peu l'idée un peu folle de monter un groupe en plein milieu du Covid,
15:24du coup ça a commencé par enregistrement alterné via écran tout ça,
15:29puis on a fait nos premières captations comme ça,
15:31chacun dans son appartement à jouer, à faire ses parties,
15:34et puis après on a eu la chance avec la source de pouvoir faire un premier live,
15:39donc streamer et puis après comme ça d'élaborer avec plein de partenaires.
15:45– Alors une musique post-Covid alors, ça commence à émerger,
15:493-4 ans après le Covid, il se crée plein de choses,
15:52vous faites de la musique depuis longtemps Daniel ?
15:54– Moi personnellement depuis l'adolescence.
15:56– Donc c'est votre univers depuis un certain temps ?
16:00– Oui.
16:02– Un mentor musique, sur quoi vous vous êtes inspiré pour vous lancer dans ce domaine ?
16:08– Il y a énormément de mentors, énormément de choses qui influencent,
16:12et je pense dans le groupe on a chacun les nôtres un peu.
16:15Moi personnellement j'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour Cohen,
16:20donc c'est en anglais, Léonard Cohen,
16:22mais côté français on a Feuchat-Ayrton, il y a tous les Gainsbourg forcément,
16:29toutes ces générations-là aussi qui sont assez présentes et dans l'oreille.
16:36– Favre, même inspiration ou vous êtes un peu plus…
16:38– Oui moi c'était plus anglophone de base.
16:40– Rock'n'roll ? – Oui.
16:41– Je sentais ça, je ne sais pas pourquoi.
16:43– Mais de plus en plus vers l'électronique aussi,
16:46en France on est bien servi pour ça,
16:48mais on a plus les mêmes influences, Feuchat-Ayrton surtout.
16:55En vrai c'est surtout ce projet qui a été l'occasion pour Daniel
17:00de chanter en français, d'écrire en français,
17:03de traverser la barrière du stress de la langue française, de sa propre langue.
17:10– Vous aviez fait vos premiers compos en anglais ?
17:12– Oui ça pendant longtemps je faisais en anglais,
17:14et puis après un jour je les ai écoutés comme ça aux amis anglophones,
17:18puis ils m'ont dit, ouais c'est pas mal, c'est de la poésie quoi.
17:23Donc je me suis rendu compte que peut-être l'anglais était un peu…
17:26mon anglais était peut-être un peu approximatif,
17:29donc du coup voilà c'était vraiment l'idée d'essayer de sortir de sa zone de confort
17:34en reprenant sa langue maternelle en fait,
17:36en essayant de trouver ses mots, de trouver sa façon de dire,
17:40de sortir un peu des postures Cohen, des influences,
17:46et vraiment d'essayer d'interpréter la chose avec ses propres émotions
17:51et ses propres faiblesses aussi, c'est vrai.
17:54– Le mélange en tout cas est réussi entre la chanson française, la pop, le rock,
17:59donc voilà ce que ça peut donner avec Gwizdek, un petit extrait.
18:05♪ Gwizdek – Je garderai d'hier soir
18:19Je garderai d'hier soir Quelques motifs, quelques textures
18:28Je garderai en mémoire Ce dont je suis à peu près sûr
18:35Quelques secondes de pure joie Où l'on ne se jugeait pas
18:42Où l'on pensait plus au futur Où l'on riait sans entrave
18:50T'inquiète ça va le faire Chacun peut se faire parfois
18:55Oh non, oh non, la nuit nous entraîne Faire ce je ne sais quoi
19:05T'inquiète ça va le faire Chacun de nous se perdra au froid
19:10Oh non, oh non, la nuit nous entraîne Faire ce je ne sais quoi
19:19– Alors un petit extrait de « Chacun de nous se perd parfois »
19:23ça fait partie du nouvel album ce titre ?
19:25– Ça fait partie du nouvel album, oui.
19:27– Vous avez réussi du premier coup le plongeon dans la piscine
19:29ou il y a eu plusieurs tentatives ?
19:30– Il n'y a eu qu'un seul coup.
19:31– Oui parce qu'après il faut se changer.
19:33– Après il faut sécher le costume, il faut tout.
19:35Il n'y avait qu'un costume qu'un coup.
19:37– On l'a entendu, on l'entend sur ce plateau, vous avez une voix,
19:40vous auriez pu faire de la radio,
19:43vous verrez bien un animateur sur une radio la nuit
19:45avec cette voix chaude, chaleureuse.
19:47Vous parliez de Léonard Cohen, il y a du Bachung aussi un peu dans votre…
19:51– Bachung, oui.
19:53Je connais assez peu au final Bachung,
19:55l'album « Fantaisie militaire »
19:57que j'avais trouvé incroyable.
19:59Et oui, il y a des grands noms comme ça qui sont belins aussi.
20:03– Musique et texte, c'est vous qui composez tout ?
20:05Comment vous travaillez avec le groupe ?
20:07– Alors, chacun arrive avec sa matière,
20:12entre guillemets des maquettes, des façons,
20:15puis après on met tout en commun.
20:17Et après, moi j'écris les textes,
20:19mais la composition, c'est vraiment tout le monde qui participe.
20:22– Vous êtes 4 dans ce groupe, 4 garçons,
20:26qui sur scène, j'ai vu que vous essayez de jouer sans artifices,
20:29l'électronique, tout ça, on le remet de côté quand on monte sur scène ?
20:32– Oui, exactement, du coup, on essaie de ne pas avoir d'ordinateur sur scène.
20:35Et du coup, on reprend des petits bouts de samples de nos studios,
20:39moi j'en joue au pad, Steven aussi qui est à la basse,
20:42et Vadim aussi qui a des pads.
20:44On essaie de vraiment tout jouer live, sans clics, sans métronome.
20:47– C'est important, Daniel ?
20:49– Oui, clairement, ça fait vraiment partie de ce qu'on veut défendre avec ce projet,
20:54c'est vraiment tout jouer, et vraiment avoir cette expérience live au maximum.
20:59– Parce que Fab, aujourd'hui, avec la technologie, on peut pratiquement être sur scène,
21:02sans toucher à un instrument, et avoir quand même un produit qui tient la route.
21:06– C'est ça qu'on ne voulait pas faire,
21:08c'est vraiment tout jouer, que ça soit très vivant.
21:12– Le nouvel album qui vient de sortir s'appelle Seed,
21:15moi j'ai fait un peu d'anglais, c'est la graine, c'est ça ?
21:17Qu'est-ce qu'elle a de particulier cette graine ?
21:19Elle va pousser, éclore ?
21:21– C'est ça, c'est la graine de l'arbre,
21:24mais c'est aussi un paramètre qui est assez connu des informaticiens,
21:28qui est le paramètre de randomisation, et qui est très utilisé en IA,
21:34pour justement donner de l'aléatoire.
21:37Autour de ça, autour de cet album, il y a vraiment cette idée
21:41d'éclore soi-même, ou de grandir soi-même,
21:46de comment on se génère, et comment aussi en lien avec la nature,
21:51mais aussi avec toute la technologie qui nous entoure.
21:53Il y a vraiment cette idée d'imbrication et d'ambivalence
21:56qui est très liée à Science Fiction.
21:58– Alors justement, l'IA, c'est le thème d'un clip
22:01que vous avez tourné au musée de Grenoble,
22:03l'IA c'est l'intelligence artificielle,
22:05alors avec un peu d'effets spéciaux quand même,
22:07je ne sais pas si l'intelligence artificielle a joué dans les effets spéciaux ?
22:10– Alors il n'y a pas du tout d'IA pour le coup dans ce clip,
22:13ça a vraiment été fait à la main, avec un ordinateur quand même,
22:16mais à la main par Alexandre Albisseur,
22:20avec qui on réalise tous les derniers clips, les trois derniers,
22:24et donc c'est un travail de fourmi littéralement,
22:28c'est plus de 300, 400 heures pour arriver à végétaliser cet espace vide
22:35qui était le musée de Grenoble.
22:37– Le musée, ça peut donner peut-être des idées au nouveau directeur du musée
22:40de faire pousser un peu de plante verte dans ses allées ?
22:43– Ça serait incroyable.
22:44– Vous leur avez montré le résultat ?
22:45– Je ne sais pas s'ils l'ont vu, oui.
22:47– Bon, s'ils nous regardent, ils peuvent découvrir l'intégralité
22:51des clips de Gwizdek sur votre chaîne YouTube,
22:54on les retrouve, je crois qu'il y en a déjà trois
22:56qui sont liées à ce nouvel album ?
22:59– Tout à fait, il y a l'IA, Bunker et Chacun de nous se perd parfois.
23:05– Parlez de votre rapport à la technologie,
23:08j'ai trouvé dans un clip un peu plus ancien,
23:10celui-là, c'est vous, c'est vos avatars ?
23:12– Eh oui, celui-là c'est un clip et un morceau qui s'appelle PNJ,
23:18et donc ça fait partie de ce triptyque un petit peu 3D bizarre qu'on a fait,
23:24et PNJ donc c'est un personnage non joueur,
23:27c'est un terme de jeu vidéo, qui est les personnages qu'on ne contrôle pas.
23:31– Fab, il n'avait pas la casquette ?
23:33– Non, pas sur celui-là.
23:34– Ah mais je fais attention à tous les détails.
23:37Bon en tout cas, l'album est sorti,
23:40j'imagine qu'il y aura des dates de concert en 2025 dans la région ?
23:44– Des dates qui sont prévues prochainement aussi dans la région,
23:48on revient d'une release à Paris aussi, à la Boulnois,
23:52donc oui, plein de choses, on va se retrouver bientôt.
23:55– En 2023, vous essayez de programmer au Cabaret Frappé,
23:57je crois que la météo a fait les siennes, le concert a été annulé.
24:01– C'est vrai, on était vraiment à deux doigts de jouer,
24:04on avait tout balancé et tout, et puis la pluie est tombée.
24:07– Bon, il y aura une session de rattrapage en 2025, non ?
24:11– Bien sûr, oui.
24:12– Bon, les organisateurs du Cabaret Frappé à Grenoble en mois de juillet,
24:15ils peuvent profiter du nouvel album de Gwizdek,
24:18puis on verra comme ça si vous êtes un chat noir ou pas.
24:19Si la météo et la tempête retournent,
24:22peut-être que les programmateurs,
24:23ils ne voudront plus de vous dans les festivals, il faut faire attention.
24:26Bon, sympa, j'ai vu qu'il y avait une version vinyle aussi
24:29qui allait sortir de l'album.
24:30– Tout à fait, oui, c'est une sortie vinyle.
24:32– Sortie vinyle, il n'y a pas de CD.
24:34– Il n'y a pas de CD pour l'instant.
24:35– C'est vinyle ou en ligne pour recevoir les titres.
24:39Eh bien très bien, merci en tout cas d'être venu,
24:41vous restez là, tous les deux,
24:42puisque on va vous retrouver pour finir en live cette émission
24:45avec un extrait de cet album.
24:47Pour l'instant, on termine avec un coup de cœur.
24:50Allez, avec Hélène Nanal-Martin, créatrice de vêtements,
24:53alors je disais révolutionnaire,
24:55votre marque s'appelle Kibo, Q-I-B-O.
24:59Alors comme pour Gwizdès, ça veut dire quoi, Kibo ?
25:02– Alors en fait, à la base, ça veut dire espoir en japonais,
25:05mais avec un K, ça s'écrit K-I-B-O.
25:10Et en fait, c'est un peu comme le mot de l'époque,
25:12c'est-à-dire qu'il y a un mot de l'époque qui s'appelait Kibo.
25:15Avec un K, ça s'écrit K-I-B-O.
25:19Et en fait, bon, c'était pas mal utilisé,
25:22mais ça nous a permis de partir sur le Q-I,
25:26qui au final, représente le chi aussi,
25:31donc l'énergie de vie asiatique, chinoise,
25:36mais aussi au Japon, on le retrouve, donc voilà.
25:40– Du bien-être dans ce que vous décrivez
25:42autour de ce choix de nom de marque.
25:44Comment vous avez venu l'idée de travailler sur des vêtements particuliers,
25:48puisqu'ils sont dédiés aux personnes atteintes de cancer
25:51et qui doivent donc subir des soins quotidiennement ?
25:54– Oui, alors à la base, c'est pas que pour le cancer,
25:58puisqu'il y a aussi des traitements qui sont sur chambre implantable
26:02et qui ne sont pas forcément des traitements anticancéreux,
26:05mais c'est sur des traitements non,
26:06en fait des patients qui ont des chambres implantables,
26:08donc c'est un petit boîtier qui est mis sous la peau.
26:11Et en fait, quand on va en traitement en hôpital de jour
26:14ou à domicile, en fait, il faut ouvrir la zone,
26:17donc en général, il faut se déshabiller
26:19pour que l'infirmière puisse piquer à cet endroit-là.
26:24À la longue des traitements, en fait,
26:27c'est relativement, ça devient pénible, on a froid, enfin voilà.
26:31Moi, j'ai eu un cancer en 2019 et au cours de mon cancer,
26:35même quasiment tout au début, j'ai rencontré une amie,
26:38une soeur de combat en fait, qui s'appelait Michiko,
26:40qui était japonaise, d'où le nom en fait.
26:43Celle qu'on voit là, sur cette photo ?
26:46Oui, voilà.
26:48Et en fait, un jour, elle m'a demandé si je pouvais l'aider
26:51à bidouiller ses vêtements,
26:53parce qu'en fait, on avait fait des ateliers de couture
26:56pour fabriquer des coussins-cœurs
26:58pour les femmes qui ont un cancer du sein.
27:00Et on s'était retrouvés, enfin voilà, c'était un coup de foudre amical,
27:03on s'était retrouvés sur plein de valeurs.
27:06Et du coup, elle est venue à la maison,
27:10on a commencé à réfléchir et puis moi,
27:12je lui ai dit non, on ne va pas faire du neuf avec du vieux,
27:15on va dessiner un modèle, on va créer le patron.
27:18Et le soir, le patron a été créé.
27:21Du coup, on avait le premier modèle en fait,
27:23qui est exactement celui-là.
27:24C'est celui que vous m'avez amené, alors je vais le déplier.
27:28Et l'originalité du vêtement, elle se trouve ici.
27:31Oui, c'est ça.
27:33Cette ouverture, qui est à la fois esthétique,
27:35mais aussi pratique par rapport à...
27:38J'aime les mains peut-être ?
27:38Oui, le col, il reste en bas, derrière, voilà.
27:44Oui, en fait, l'idée, c'était déjà d'avoir une matière extrêmement douce,
27:49parce que la maille, c'est une matière très douce,
27:56à la fois souple et légère,
27:58mais en même temps, quand elle habille le corps,
28:00en fait, elle a une tenue, elle ne va pas se froisser.
28:04Et le deuxième tissu, c'est de la popline.
28:07En fait, on a designé nos propres motifs textiles,
28:10donc c'est les motifs kibos.
28:12Et on voulait de la couleur,
28:15on voulait un peu d'originalité, une identité forte.
28:18Donc là, on a le premier modèle qui s'appelle Michi,
28:23d'inspiration de mon ami Michiko.
28:25Et en fait, on en a trois versions sur ce modèle,
28:31au niveau des tissus.
28:33On a celui-là, qui est un peu à carreaux,
28:37et on a ce tissu-là aussi, un peu coloré orange.
28:42Je vais le prendre, ce petit cœur.
28:44C'est vous qui faites le design, c'est ça, de l'ensemble de vos produits ?
28:48Oui.
28:48Comment on s'improvise, créatrice de mode, de vêtements ?
28:52C'était votre métier à la base ?
28:54Pas du tout, non, pas du tout.
28:56Moi, je suis infirmière, en fait.
28:58Je travaille à domicile et j'ai souvent cousu,
29:01à ranger un peu des vêtements pour des patients.
29:03Enfin, c'est arrivé, souvent, c'est arrivé.
29:06Et en fait, ce qui se passe, c'est que quand on a une grave maladie,
29:11quelque part, après, on n'a plus peur.
29:13On n'a pas peur de se lancer.
29:15Oui, ça se fait à l'insu de soi-même.
29:19Et du coup, c'est parti comme ça.
29:23On a perdu Michiko il y a un an et demi, maintenant.
29:28Et sa famille m'a proposé de poursuivre le projet.
29:35Donc, après un peu de réflexion, j'ai dit,
29:38ben, allez, on essaye, on voit où ça nous mène, voilà.
29:42Donc, la marque est née et j'ai son mari et sa soeur
29:46qui sont associés avec moi dans la boîte.
29:50Et j'ai mon mari aussi qui est associé avec moi.
29:52C'est pour nous, pour nous quatre, en fait,
29:55c'est vraiment un espoir aussi.
29:58Pour Michiko, c'est un gros espoir, l'espoir de la vie, en fait.
30:02Pas l'espoir de guérir ou de quelque chose en particulier,
30:04mais ce qui nous porte.
30:06Et mon mari est concerné aussi par la maladie, par le cancer.
30:11Et en fait, c'est vrai que ça nous a permis de sortir aussi.
30:15Donc, il y a quelque part, l'espoir, il est aussi pour nous.
30:19Alors, l'idée est très bonne.
30:20Les réalisations sont là.
30:21Comment vous en êtes aujourd'hui du développement de votre marque ?
30:25Comment vous la distribuez ?
30:27Alors là, pour l'instant, on a un site Internet
30:29sur lequel on peut acheter les produits.
30:34Moi, j'ai donc rencontré des oncologues.
30:41En fait, il y a un gros engouement quand même autour de la marque
30:44parce que c'est un réel besoin.
30:47Les gens ont froid en traitement.
30:49On se rend compte qu'en traitement, quand on est malade,
30:52on passe son temps à se déshabiller.
30:54C'est presque culturel d'arriver et de se déshabiller.
30:57Et c'est vrai que ça commence à peser.
31:00Donc, je fais aussi pas mal d'événements pour soutenir des associations
31:06au cours de laquelle je vends mes produits
31:08et je reverse une partie des associations.
31:12Ce week-end, on était au centre ressources à Aix-en-Provence.
31:16J'ai été invitée par le centre ressources.
31:19Il y avait un colloque d'oncologie.
31:22Donc, ça permet de rencontrer les gens.
31:27Je vais travailler aussi avec des patients partenaires
31:29un peu dans différents pôles d'oncologie en France.
31:33J'ai plein d'axes de communication.
31:36Moi, je ne suis pas quelqu'un qui est à l'aise dans le marketing.
31:41Et du coup, on va créer notre propre marketing
31:45qui me ressemble et qui ressemble à Kibo, en fait.
31:49Donc là, à partir de janvier, je vais proposer un événement par mois
31:54qui sera le Kibouge du mois et qui sera quelque chose d'original.
32:00Par exemple, ça va être créer le prochain motif avec un artiste de past-up.
32:04Ça va être danser dans la rue, faire...
32:10Voilà, ça va être les surprises à chaque fois
32:13pour créer une communauté un peu solidaire aussi.
32:18Et dans cette marque, il y a une volonté d'être solidaire aussi avec son proche.
32:23Et c'est pour ça qu'en fait, on a lancé une collection de t-shirts
32:28où il y a des messages qu'on peut porter aussi pour soutenir son proche.
32:33Parce que vos vêtements peuvent être aussi portés par les gens qui ne sont pas forcément malades, finalement.
32:39Tout à fait. En fait, c'était l'idée.
32:41C'était de faire un vêtement qui n'est pas du tout stigmatisant.
32:44Les jours, par exemple, où on a Chimio, où on a un traitement,
32:47on peut très bien travailler, aller en traitement et retourner travailler ou sortir.
32:55Et en fait, quand on va sur ces traitements-là,
33:00on est obligé de mettre des vêtements un peu amples, de tirer, de se déshabiller.
33:04Et on a la tenue du traitement plus la tenue de ville, on se change à la prête, etc.
33:09Là, c'était vraiment l'idée de faire un vêtement beau qui permet...
33:14Il devrait être remboursé par la Sécurité sociale.
33:16Je ne sais pas si c'est une piste en ce moment.
33:17J'ai l'impression qu'ils cherchent plutôt des sources d'économie, mais bon.
33:20Et en parlant de ça, le modèle homme qu'on a prototypé,
33:26il va être canonissime.
33:27C'est un polo et il va être vraiment canon.
33:30Et franchement, ça ne va pas se voir que c'est...
33:33Ça ne se verra pas du tout que c'est un vêtement de thérapeutique.
33:39Mais oui, c'est un peu l'idée de faire du style.
33:43Très bien, continuez dans cette bonne idée.
33:46Kibo, c'est né à Grenoble, le site Internet référence les produits qui vont se développer,
33:51si j'ai bien compris, de marque homme.
33:53C'était ma dernière question parce qu'il y avait aussi des habits pour les hommes.
33:55Vous avez répondu avant que j'ai eu le temps de la poser.
33:59Merci à tous.
34:01La musique peut aussi avoir des vertus thérapeutiques dans certains moments.
34:06Je vous propose de finir cette émission avec Gwizdek en duo, piano-voix.
34:12C'est ça ce qu'on va écouter, Daniel.
34:14C'est quoi le morceau que vous nous proposez ?
34:15C'est Bunker.
34:17Qui fait partie aussi de l'album.
34:18Ça fait partie de l'album.
34:19Très bien. Merci à tous.
34:21Et on se quitte en musique avec Gwizdek.
34:36Je deviens ce bunker sur les plages de Normandie
34:52Ensevelie par le cœur, ensevelie sous la nuit
34:55Pieds nus dans l'eau claire, baignade interdite
35:03Je fais machine arrière, je rassemble ma vie
35:07Dévie celle-ci en verre, voir où ça me conduit
35:11Garçon indécis, garçon indécis
35:17Ce que le futur nous accorde, ce que le passé nous apporte
35:25C'est bien plus dur, je te l'accorde, quand le piano se désaccorde
35:34Je donnerai tout pour sentir la pluie, le ciel, la meurt
35:37Ce que racontent les amis, des cycles de vie entière
35:41Sous mes yeux indécis, je rêve d'un air libre
35:49Et si je laissais derrière ce mout de ciment et d'ennuis
35:53Ne plus laisser mes peurs dicter ma conduite
35:56Garçon indécis, bien caché à l'abri
36:05Ce que le futur nous accorde, ce que le passé nous apporte
36:12C'est bien plus dur, je te l'accorde, quand le piano se désaccorde
36:20Ce que le futur nous accorde, ce que le passé nous apporte
36:27C'est bien plus dur, je te l'accorde, quand le piano se désaccorde
36:49Oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh-oh
37:19Vous avez profité de Si on parlait avec Gilles Trignan Résidence.

Recommandations