Ce jeudi 21 novembre, les personnels de la cité scolaire Henri IV de Béziers, enseignants, assistants d’éducation (AED), agents régionaux, personnels administratifs et sociaux ont décidé de cesser le travail pour alerter sur une montée des violences au collège.
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ÉducationTranscription
00:00Aujourd'hui nous sommes devant la cité scolaire Henri IV à Béziers.
00:06Pourquoi cette mobilisation ?
00:08Cette mobilisation vient du fait que le climat du collège est de plus en plus violent.
00:16On est soumis à de plus en plus de violences, qu'elles soient verbales ou physiques.
00:23En mobilisation on a décidé de se réunir tous aujourd'hui
00:28afin d'obtenir des moyens supplémentaires pour pouvoir gérer cette situation
00:33qui à l'heure actuelle ne sont pas gérées correctement.
00:38Quel type de violences c'était à répétition 5 ou 6 fois ?
00:45Qu'est-ce qui s'est passé exactement ?
00:47Ce sont des insultes à répétition envers des personnels.
00:50Ce sont des bagarres entre élèves qui sont incontrôlées et incontrôlables
00:56qui se répercutent sur les personnels,
00:58notamment les AED qui sont en première ligne à chaque fois devant les élèves.
01:01Ce n'est pas la première fois qu'on alerte sur cette situation.
01:04On avait déjà alerté la direction en fin d'année dernière.
01:07On avait été déjà reçu.
01:09On espérait que le climat s'améliorerait en début d'année avec un deuxième poste de CPU
01:13mais les postes ne sont pas pérennes.
01:16On voudrait que ces postes-là soient fixés dans le temps.
01:21On demande plus de moyens aussi en AED.
01:23On a accueilli aussi une Ulysse mais avec un manque cruel de moyens.
01:27Ça a empiré un petit peu la situation aussi.
01:30Tout est fait pour que la situation ne s'améliore pas finalement.
01:35On réclame beaucoup plus de moyens que ce que l'on a aujourd'hui actuellement.
01:39En termes d'AED, on gère sur le terrain, en termes de bagarres,
01:43les situations sont gérées par nous, surveillants.
01:46Après, ce qu'on demande, c'est plus de réactivité sur la gestion des conflits,
01:53que les élèves soient reçus et que cette violence ne soit pas banalisée
01:58et qu'il y ait des actions mises en place.
02:03Non seulement le climat scolaire est dégradé,
02:10mais l'image qu'on donne par rapport à d'autres élèves n'est pas la bonne.
02:17Certains élèves se demandent pourquoi ceux qui se sont bagarrés
02:21ou ceux qui ont frappé des surveillants sont encore présents au lycée ou au collège.
02:24C'est plus de moyens et plus de réactivité qu'on demande par rapport à toutes ces bagarres.
02:30Il faut savoir qu'aujourd'hui, le rectorat a enfin un déni à nous recevoir.
02:36Une délégation est partie et va être reçue à 10h30 ce matin.
02:40On espère que ce dialogue qui vient de s'instaurer rejaillisse des pistes
02:46et enfin des éléments de réponse et du soutien de leur part.
02:51On est là pour construire quelque chose et pour que les choses aillent mieux
02:57et qu'on trouve des solutions.
03:00On a longtemps hésité avant de mener cette action.
03:04On a pris du temps, on s'est rassemblés, on a posé le pour et le contre.
03:10Finalement, on n'a trouvé que cette solution pour se faire entendre et enfin se faire recevoir.
03:14L'intention est celle d'améliorer les choses et de travailler collectivement
03:19avec la direction ou avec les CPE pour que les choses s'améliorent.
03:23On n'est pas les uns contre les autres.
03:25On aimerait être tous soudés autour de ce projet-là.
03:28C'est ce qui est important à dire aujourd'hui.
03:30On n'est pas les uns contre les autres.
03:32On aimerait être les uns avec les autres pour lutter contre cette violence
03:35et justement faire front et se battre tous pour la même chose et contre la même chose.