Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 19/11/2024.
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00:00Générique
00:14C'est l'équipe du soir, bonsoir à tous et bienvenue, présentation express.
00:18Ce soir le patron c'est Raymond Domenech.
00:21Joyeux anniversaire Raymond, on vous expliquera dans quelques minutes pourquoi.
00:25Dans votre vie de peuple, Pierre Clément, Étienne Moaty, Hugo Guillemet et l'incroyable Grégory Schneider.
00:31Bonsoir messieurs dames.
00:32Bonsoir mémé.
00:34Ça va ?
00:35Très bien.
00:36Virginie bonsoir.
00:37Bonsoir mémé, bonsoir tout le monde, bonsoir la France.
00:41Bonsoir la France.
00:43Elle est restée simple, c'est ça qu'il y a de parmi la meilleure.
00:45Non, bonsoir la France, c'est bien, ça me rappelle quelqu'un.
00:48Bonsoir la France, qui dit bonsoir la France, il est candidat à l'élection présidentielle à la Fédération française.
00:52C'est Philippe Gallo qui sera demain le président de l'équipe du soir.
00:56Si vous avez des questions à poser, vous allez directement sur l'équipe connect.
00:59Le petit QR code va s'afficher.
01:01Complicité avec la régie, clin d'œil, merci beaucoup.
01:04Là c'est la DNS, vous voyez.
01:07Et puis si vous avez des questions à poser à Philippe Gallo sur son programme, ses ambitions, peut-être c'est raté.
01:13Vous allez là et vous adressez.
01:15On passe au tennis.
01:16Nadal, pardonnez-moi, en larmes.
01:19C'est une image forte qu'on va voir dans quelques minutes.
01:21Mais pour l'heure, c'est le quart de finale de la Coupe d'Élysée entre l'Espagne et les Pays-Bas.
01:26Il y a un partout.
01:28Le double va donc être décisif.
01:30Et le double, pour l'instant, c'est les néerlandais qui font la course en tête.
01:34J'appelle tout de suite la voix du tennis en France, Fred Verdier, la voix le visage.
01:38Bonsoir Fred.
01:39Bonsoir à tous, bonsoir mémé.
01:41Bon, les résultats pour l'instant, 7-6 pour les néerlandais.
01:46Et au deuxième set, est-ce que les Espagnols, Alcaraz et Granada se referont un peu la cerise ?
01:51Oui, tout bon, mémé.
01:53En effet, ils se referont la cerise.
01:54Ils ont braqué les premiers.
01:55Ça n'a pas été facile.
01:56Ils étaient un petit peu menacés en début de deuxième set.
01:58Mais ils ont réussi à braquer.
02:00Ils menaient 3-1.
02:01Les Hollandais viennent de sauver leur service pour revenir à 3-2.
02:03Donc, il y a pour l'instant 3-2.
02:05Service à suivre.
02:06Service Alcaraz à suivre.
02:08Frédéric, si les Espagnols perdent la partie, c'est terminé pour la carrière de Rafael Nadal.
02:14Il serait éliminé au premier tour de la Coupe d'Avis.
02:17Image forte en début d'après-midi.
02:19Celle des larmes de Rafael Nadal.
02:21Aligné en simple par David Ferrer.
02:24Vous allez voir cette image.
02:26Il a été titularisé, peut-être à choix surprenant, par son coach, David Ferrer.
02:31On le voit ici très élu sur l'île.
02:33Et puis, il va perdre.
02:352x6-4 contre Botic Vandenzanschoep.
02:38Je le dirai qu'une fois ce nom.
02:402x6-4.
02:41Nadal a-t-il pour vous raté sa sortie ?
02:43Président, j'ai pris la consultation de votre ville-peuple.
02:47Non, il n'a pas raté sa sortie.
02:49Il ne peut pas rater sa sortie.
02:51Même un chanton de cet acabit, les amis.
02:53Non.
02:54En plus, pour moi, ce n'est pas vraiment une sortie.
02:57C'est un barreau d'honneur.
02:59C'est un au revoir qui fait.
03:01Parce que c'est la Coupe d'Avis.
03:03Sa sortie, c'est plus Roland Garros.
03:05On l'a vu partir héroïque.
03:07Et c'était réussi.
03:08C'est réussi parce qu'il ne faut pas se focaliser sur le résultat.
03:13Il faut se focaliser sur les émotions qu'on voit chez lui.
03:17Hugo, c'est la Coupe d'Avis quand même.
03:19Ce n'est pas la Coupe d'Escouic.
03:21On ne va plus vendre la Coupe d'Avis aujourd'hui.
03:24Peut-être que c'est la Coupe d'Avis.
03:26Peut-être que c'est en Espagne.
03:28Mais c'est surtout l'émotion qu'on voit chez lui.
03:31Chez les fans.
03:32Chez les suiveurs.
03:34Chez tout le monde.
03:36Chez ses adversaires aussi.
03:38Le petit mot hyper touchant de Federer.
03:41Tout ça, pour moi, ça montre que cette sortie est finalement réussie.
03:45C'est plus un au revoir qu'une sortie d'ailleurs.
03:48La sortie, je la date plus à Roland Garros.
03:52Il a perdu.
03:53J'aime les légendes qui jouent.
03:55Jusqu'à ce qu'elles soient battues.
03:57J'ai trouvé ça très bien.
03:59Pour moi, tout est réussi.
04:00Fred Verdier, vous avez un oeil à Malaga.
04:02Et il aurait sur le plateau de l'équipe du soir pour Hugo.
04:05Il ne peut pas rater sa sortie parce que ce n'est pas forcément un grand rendez-vous.
04:10C'est plutôt une tournée d'adieu.
04:12Une sorte d'exhibition.
04:14Disons que c'est la dernière fenêtre de tir vu son état physique depuis deux ans maintenant.
04:19Ce n'est pas d'hier qu'il a été lâché par son corps.
04:22C'est depuis ce Roland Garros 2022 où il tire un chèque terrible sur sa santé.
04:26Il ne joue qu'un jour sous injection.
04:29Il est vraiment totalement insensibilisé du pied.
04:32Et il va quand même gagner Roland Garros.
04:34C'est son dernier grand chelem.
04:35Le 22ème.
04:36Tout ça est formidable.
04:37C'est dans la légende.
04:38C'est formidable.
04:39Mais à la fois c'est terrible.
04:40Il n'a pas fini de payer ce qu'il a tenté.
04:43Cet espèce d'énorme coup de poker qu'il tente il y a deux ans.
04:45Il ne finit pas de le payer.
04:47Il a sans cesse essayé de remettre pour avoir une sortie digne.
04:51Dans un bel écrin.
04:52Il aurait voulu que ce soit Roland Garros.
04:54Ça ne s'est pas bien passé contre Sveref à Roland cette année en termes de niveau de jeu.
04:58Surtout, pas tellement en termes de résultats.
05:00Je rejoins Hugo.
05:01Et puis il y a eu Roland Garros bis.
05:03C'était les Jeux Olympiques.
05:04Il aurait adoré gagner une médaille encore une fois avec l'Espagne.
05:07Il était beaucoup plus proche de la médaille en double qu'en simple.
05:10En simple, c'était quasiment gênant puisqu'il a été mené très nettement.
05:13Avant de perdre un 6-1, 6-4 contre son rival légendaire Novak Djokovic.
05:18Il a senti ce jour-là, je pense, en perdant au deuxième tour des Jeux Olympiques en simple.
05:22En simple, il n'y avait plus moyen de jouer des matchs dignes de sa légende.
05:26Que ce soit à l'US Open où finalement il a choisi de ne pas jouer du tout.
05:30Ou que ce soit ailleurs.
05:31Et il s'est dit la Coupe des Vies c'est peut-être la seule fenêtre de tir qui me reste.
05:35Pour sortir vraiment de manière classe.
05:38Et on a vu aujourd'hui que sur le terrain, contre Van de Sanchoep, il était très très loin du joueur qu'il a été.
05:44C'est donc bien une sortie quand même.
05:45C'est quelque chose quand même où il veut sortir par le haut.
05:48Ça voudrait dire qu'en fait il faudrait faire de sa sortie une opération marketing.
05:51Pour l'histoire, pour la postérité qu'on a pensé, réfléchi avec une agence de communication.
05:58Est-ce que c'est important de réussir sa sortie dans ces jours-là ?
06:00Pas pour vous en fait.
06:02Pas tant que ça.
06:04Moi je rejoins Hugo dans le sentiment que c'est un match.
06:07Et c'est un match qu'il est en train de perdre.
06:09Et quand on est proche de partir à la retraite, et même très très proche de partir à la retraite,
06:13c'est qu'on commence à perdre pas mal de matchs.
06:15Donc c'est un match qu'il va perdre.
06:17Et pour moi c'est pas grave.
06:18Pardon mais j'ai l'impression, à écouter le docteur Verdier, que la retraite est déjà tombée.
06:23En fait c'est une sorte de prolongation.
06:25Il y a un truc un peu à l'envers dans ce que nous explique Fred aussi.
06:28J'adore Badal mais si je dirais que c'est pathétique, là je trouve que c'est un drame.
06:33Et si c'était avant, sur les derniers matchs qu'il a fait, on aurait dit quoi ?
06:38Que c'était aussi rater sa sortie parce qu'il est parti sur une victoire en grand chelem ?
06:42Non, c'est l'histoire du sport.
06:44Quand on est en bout de piste, à un moment donné on termine.
06:47Et je trouve que finalement ça va assez bien avec la personnalité de Nadal.
06:50C'est-à-dire qu'il est tout le temps en modestie.
06:53Et donc de ne pas chercher, de ne pas à tout prix vouloir faire une sortie flamboyante.
07:00Si il y arrivait, il serait heureux et nous avec lui.
07:03Et c'est plus possible pour lui.
07:05Oui, mais il cherche une sortie.
07:08Mohamed Ali aussi il n'a pas réussi sa sortie flamboyante.
07:11Oui, Mohamed Ali c'était dramatique.
07:13C'était aussi pitoyable.
07:15Là on ne va pas comparer parce que Mohamed Ali, il y avait beaucoup de combats en trop.
07:19Et là on ne peut pas dire que ça corrompt de Nadal.
07:21Pour Nadal, il aurait dû s'arrêter après Roland Garros.
07:24Il a gagné, c'était une légende.
07:27Là on le voit, le pauvre, il fait pitié.
07:30Mais il fait pitié, il a perdu contre le 80e.
07:33Il a perdu contre le 80e Hollandais.
07:36Mais il fait pitié, comment tu peux dire une chose pareille ?
07:39Nadal, c'était le joueur, je regardais, il pouvait y avoir n'importe quoi, je le regardais.
07:46C'était vraiment le joueur que j'adorais.
07:49Mais le Nadal que je voyais à Roland Garros, le combattant, celui qui pouvait gagner.
07:55Mais Raymond, c'est l'histoire de n'importe quel champion ça forcément.
07:58Quand tu t'en vas d'être moins fort que quand tu étais à ton sommet.
08:01Moi je pense qu'il faut savoir, s'il avait été en état physique, il n'est pas en état physique.
08:05S'il est en état physique et que petit à petit...
08:07Mais s'il est en état physique, il continue Raymond.
08:09Comme Murray, qui descend petit à petit mais qui a envie de continuer à jouer.
08:13On se dit bon, il est content, il joue.
08:15Lui, il ne peut pas.
08:16C'est justement pour ça qu'il arrête.
08:18Je te trouve extrêmement sévère d'abord de le trouver.
08:20C'est quoi le mot que tu as employé ? Pathétique, je trouve que c'est quand même...
08:23Non, pathétique, ce n'est pas moi qui l'ai dit.
08:25Non, c'est moi.
08:26Faire pitié, quand on fait pitié, c'est pathétique, c'est un peu la même idée.
08:29Moi, ça me gêne.
08:30Moi, je trouve au contraire que c'est assez fidèle à ce qu'est sa personnalité, à ce qu'est son style.
08:38C'est-à-dire qu'il ne cherche pas à en faire un événement.
08:41Il continue jusqu'au bout de ce qu'il peut faire.
08:44Il l'a fait sur le terrain tant de fois, aller arracher des victoires en 5-7.
08:48Aujourd'hui, c'est la fin de sa carrière qu'il s'étire un peu, mais pas tant que ça non plus.
08:52Qu'est-ce qu'il va arracher maintenant ? Rien.
08:54Il va juste, le pauvre...
08:56L'émotion des gens.
08:58Moi, je trouve qu'il est digne.
08:59Il y a beaucoup d'émotions, d'ailleurs, chez les gens.
09:01Raphaël Nadal, après la rencontre, il a parlé.
09:03Virginie, puis elle lève le doigt.
09:05C'est Pierre, on va aller la voir.
09:07Non, Virginie d'abord, puis Pierre après.
09:09Je dirai rapidement ce que Raphaël Nadal a dit.
09:11Pas rapidement, parce que c'est important ce qu'il a dit.
09:13Oui, c'est vrai.
09:14Vu que la décision de me faire entranger aujourd'hui n'a pas fonctionné,
09:17la solution la plus facile et peut-être la plus juste est de changer.
09:20C'est ce que je pense.
09:21Si j'étais le capitaine, je ne jouerais pas le lendemain.
09:25C'était probablement mon dernier match.
09:27Si rien de bizarre ne se produit, j'ai perdu mon premier match de Coupe Davis
09:31et je perds mon dernier.
09:32Pierre, ça fait quelques minutes que je disais aux téléspectateurs
09:35que vous vouliez la parole.
09:36J'ai intérêt à dire un truc de ouf.
09:41Soyez dans l'outrance.
09:43Ça vient d'être fait.
09:46Déjà, je trouve que dans l'histoire de l'art et de l'humanité,
09:50ces moments où quelqu'un qui a fait quelque chose à la perfection
09:53et qui commence à vieillir ou qui commence à ne plus le maîtriser,
09:56ce sont toujours des moments hyper bouleversants.
09:58Je ne le vis pas du tout comme un truc pathétique,
10:00mais comme un truc hyper humain.
10:01C'est vrai chez les chanteuses d'opéra, chez les joueurs de tennis,
10:04chez les artistes qui commencent à trembler.
10:06C'est vrai chez tous les gens qui sont parfaits à un moment dans leur art.
10:10Pour moi, la fin de carrière de Raphaël Nadal, symbolique,
10:13pas la fin de carrière qu'on voit là, la fin de carrière symbolique,
10:16c'est la Lever Cup en 2022,
10:18où il pleure assis sur le banc avec Federer.
10:21C'est là que le rideau tombe sur ce que nous, en tant que spectateurs,
10:24on a vécu, sur ce qui nous a fait vraiment rêver.
10:27Et en fait, ce moment-là, nous aussi, on pleure
10:30parce qu'on sait qu'il n'y a pas que Roger Federer qui va arrêter.
10:32Il y a aussi Rapha.
10:34Et pour moi, c'est là que ça s'arrête.
10:36Alors là, ce qu'il joue aujourd'hui, c'est quoi pour vous ?
10:41C'est sa façon à lui, en tant qu'artiste, en tant que champion,
10:46de gérer ce manque qui va lui tomber dessus maintenant,
10:50c'est-à-dire cette espèce d'angoisse.
10:52Il y a plein de footballeurs qui racontent ça aussi.
10:54Oui, absolument.
10:55Les gens le vivent hyper différemment.
10:57Il y en a qui préfèrent partir du jour au lendemain sans prévenir.
10:59Il y en a qui préfèrent faire durer parce que finalement,
11:02ils préfèrent faire durer que juste arrêter.
11:04Et moi, j'ai un énorme respect pour toutes les façons
11:07dont les grands champions arrêtent.
11:09On note l'intervention de Pierre Clément ?
11:10Non, c'est pas ça.
11:11Franchement, c'était bien.
11:12C'était bien ? Merci beaucoup.
11:14Greg Steyer, il y a un truc là.
11:16Quand on a été un tel champion, 22 tournois du Grand JDM,
11:1914 Roland-Garros dans sa base,
11:21est-ce qu'on se doit à son public, à l'image, à quelque chose,
11:25à des amoureux transis comme Raymond Domenech ?
11:27Car s'il a fait preuve d'outrance, c'était par abus d'amour,
11:30abus de sentiment.
11:31C'est ça, c'est vrai.
11:32Vous vous positionnez comment ?
11:34Le champion est tel que tu es obligé, je trouve,
11:37de suivre ses désirs.
11:38Indépendamment, s'il veut faire ça, il fait comme ça.
11:40S'il veut faire autrement, il fait autrement.
11:42Qui on est pour juger.
11:44Il a fait ce qu'il a fait.
11:45Ça lui a donné le droit de choisir sa sortie.
11:47Si elle est un petit peu pénible ou pas, aucun problème.
11:50Il en a suffisamment fait pour gagner ça.
11:52Après, ça peut être des choix.
11:54Je sais que l'Euro 2008, tu me demandes s'il n'y a pas une paire de joueurs
11:56qui sont un peu allées sur le...
11:59Ils auraient dû arrêter avant.
12:01Ils auraient peut-être dû arrêter avant, justement.
12:02Mais on a eu leur politesse.
12:03Juste les joueurs.
12:05Vraiment ?
12:06Oui, mais pourquoi ?
12:09On parle parce qu'on va donner...
12:10Excusez-moi, il y a un de vos sujets.
12:11Je voulais vous faire une réflexion lamentable.
12:15Il a mis une touffe de cheveux sur l'oreille pour essayer de pendre.
12:17Montrez l'information devant la caméra.
12:21Ne vous inquiétez pas, tout est réalisé.
12:22Merci Etienne.
12:23La question se pose toujours de se dire,
12:25les mecs ont été tellement grands,
12:26on leur doit tellement de choses,
12:29qu'ils choisissent leur sortie,
12:31indépendamment de l'impression qu'on en a.
12:33Moi, ça ne me choque pas.
12:34Il fait comme il a envie parce qu'il est Nadal.
12:38Actuellement, c'est ce qui s'est passé en début de soirée du côté de Paris,
12:40du côté du Trocadéro.
12:41C'est le sponsor de Raphaël Nadal
12:43qui a mis des images de Raphaël Nadal,
12:46majorquin, mais également parisien.
12:48Alerte rouge pour l'Espagne.
12:51Qu'est-ce qu'il se passe ? On y va ?
12:53Les Pays-Bas viennent de débraquer.
12:55Ils menaient 4-2 les Espagnols dans le deuxième set.
12:57Et à l'instant, retour gagnant de Van der Zandt-Schulpp
12:59sur service Granolers.
13:01Alcaraz et Granolers sont rejoints à 4 partout.
13:04Il y a le feu dans cette salle de Balaga.
13:06Ça devient extrêmement tendu.
13:09Restez avec nous mon cher Frédéric.
13:11J'ai des petites choses à vous faire lire.
13:13C'est Raphaël Nadal qui est passé sur son compte X ce matin
13:16pour encourager Raphaël Nadal avant le match d'aujourd'hui.
13:18C'est Roger Federer, pardonnez-moi.
13:21Tu m'as mis au défi.
13:22Il s'adresse à Raphaël.
13:23Tu m'as mis au défi comme personne.
13:24D'autres ne pouvaient pas le faire.
13:26Sur terre battue, j'avais l'impression de marcher dans ton jardin.
13:28Tu m'as fait travailler plus dur que je ne l'aurais jamais cru.
13:31Tout ton processus, tous ces rituels,
13:33j'adorais tout cela parce que c'était unique,
13:35parce que c'était tellement toi.
13:37Tu m'as fait aimer encore plus le tennis.
13:39Et je veux que tu saches que ton vieil ami t'encourage toujours
13:42et qu'il encouragera tout aussi fort tout ce que tu feras ensuite.
13:47Vous qui connaissez bien ce petit couple, Frédéric,
13:51est-ce que c'est une relation qui a évolué ?
13:54Est-ce que ça a été un coup de foudre ?
13:56Et peut-être quand Roger Federer a adopté son plus célèbre rival ?
14:01Oui, elle a évolué effectivement cette relation.
14:04Ils se sont influencés l'un l'autre d'ailleurs.
14:06Comme ils ont influencé, et comme Djokovic les a aussi influencés,
14:10je trouve que ce trio se tient complètement.
14:13Sans Federer, il n'y a pas Nadal.
14:16Sans Nadal, il n'y a pas Djokovic.
14:18Et sans Djokovic, il n'y a pas cette longévité des deux autres
14:21qui jouent jusqu'à 37, 38 ans l'un et l'autre à très haut niveau.
14:25C'est assez fascinant.
14:27Federer au début, effectivement, lève un peu un sourcil en disant
14:30qu'est-ce que c'est que ce jeune gars à 17 ans, 18 ans,
14:33alors qu'il vient d'être numéro un mondial,
14:35qu'il vient de taper à Miami déjà, il va être dangereux.
14:38Il le bat ensuite à Roland-Garros aussi.
14:41Et puis surtout, il le conteste à Wimbledon.
14:44Il lui faut à peu près deux ans pour se rendre compte
14:46qu'il n'a pas un adversaire ordinaire.
14:48Ce n'est pas juste un très bon terrien.
14:50C'est aussi un champion, et c'est même un champion de sa trempe à lui.
14:53Après, ça devient une rivalité fabuleuse.
14:55Avec beaucoup de respect, c'est vrai.
14:57Ils se sont vite trouvés sur certaines qualités humaines
15:00que d'autres joueurs n'ont pas toujours partagé également avec eux.
15:03Là, ils se sont retrouvés sur pas mal de trucs, disons, un peu personnels,
15:07une manière de voir la vie qui n'est pas toujours partagée
15:10par tout le monde sur le circuit.
15:11Merci beaucoup, Fred.
15:12Vous restez évidemment du côté de Malaga.
15:14Juste un petit rappel du score pour nos téléspectateurs.
15:171-7-0 pour les Pays-Bas.
15:19Et on est dans leur deuxième set.
15:21Il y a combien ?
15:22C'est brûlant parce que les Pays-Bas viennent de réussir
15:24un jeu blanc sur le service néerlandais.
15:26Donc, ça fait 5-4.
15:28Autant dire que les Espagnols sont complètement dos au mur.
15:30Ils sont à un jeu de l'élimination en quart de finale
15:33et donc de la fin officielle de Rafael Nadal sportivement.
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