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00:00En fait, ça se passe en deux temps. Donc samedi, un peu avant 15h, il y a un homme qui rentre dans le McDonald au sous-sol de la gare Saint-Lazare,
00:07qui asperge une espèce de liquide orange et en même temps transparent sur le sol, qui repart immédiatement.
00:14Et toutes les personnes qui étaient présentes dans le restaurant, le McDonald, se sont trouvées incommodées, ont eu des irritations immédiatement dans les poumons, la gorge et les yeux.
00:22J'ai eu un des rares témoins oculaires, en fait, de cette scène, qui m'a expliqué pourquoi il y a peu de témoins.
00:27C'est qu'il m'a expliqué que cet homme a fait ça très discrètement. En fait, il est sorti du restaurant et discrètement, avec une bombe, il a aspergé le sol, mais tout en marchant.
00:35Et donc, ce que me dit ce client, c'est qu'il a d'abord cru que cet homme avait tagué le sol. Et puis très rapidement, au bout de quelques secondes, il a senti lui aussi des irritations.
00:44En tout, il y a quand même 40 personnes qui ont subi ce produit chimique. D'ailleurs, des policiers qui sont intervenus, puisqu'il y a eu énormément de forces de l'ordre qui sont arrivées sur place.
00:54Les pompiers, les policiers, notamment pour en charge ces personnes. Il y a même eu un dispositif. C'est pour vous dire à quel point ça a été pris au sérieux.
01:00Le protocole NRBC pour armes nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques, avec un énorme périmètre de sécurité.
01:06Les personnes, les clients qui étaient sur place, et notamment ceux qui avaient des enfants, étaient extrêmement inquiets.
01:10Ils se sont dit mais qu'est-ce qu'on a inhalé ? Est-ce qu'on va mourir ? Est-ce qu'on va avoir des problèmes de santé ? Qu'est-ce qui a été mis sur ce sol ?
01:16Et finalement, cette substance a été envoyée dans un laboratoire. Et en fin d'après-midi, les résultats sont tombés.
01:22Heureusement, il ne s'agissait que de gaz lacrymogène au poivre, qu'on peut acheter librement, et qui est donc irritant mais qui n'est ni mortel ni grave pour la santé.
01:31Ensuite, de leur côté, les enquêteurs, la police a essayé de savoir qui avait fait ça.
01:35On regardait les images de vidéosurveillance et on a vu un homme avec une grande doudoune bleue, des chaussures blanches, un pantalon noir, des habits trop grands pour lui, la peau sombre.
01:44Et ils ont cru que cet homme avait pris le train pour aller en Normandie. Et donc, à la gare de Caen, on a interpellé un homme qui correspondait à cette identification.
01:52Mais en fait, ce n'était pas lui. Et le plus étonnant encore dans cette histoire, c'est le deuxième volet, c'est-à-dire qu'hier soir, 24 heures après les faits que je viens de vous raconter,
02:00à nouveau, vers 20 heures, un homme est rentré dans le même restaurant McDonald's et à nouveau aspergé d'intérieur de gaz lacrymogène au poivre.
02:08Alors là, évidemment, il n'y a pas eu le même moment de panique. Il y a eu moins de dégâts, heureusement.
02:11Mais là, la question, c'est de savoir si c'est la même personne qui fait ça. Pourquoi elle fait ça ? Et surtout, est-ce qu'on va pouvoir l'interpeller pour essayer de comprendre ce qui s'est passé ?
02:19– Incroyable, cette histoire. Allez, on va passer au procès de Pierre Palmade qui s'ouvre cette semaine.
02:24Des informations, Michel Marie.
02:26– C'est l'heure de payer l'addition. C'est l'heure des comptes est arrivés.
02:30Et Pierre Palmade comparaîtra ce mercredi 20 novembre pour blessure involontaire.
02:37Alors, il encourt, on dit toujours le maximum, mais il encourt au maximum une peine de 14 ans de prison et 200 000 euros d'amende.
02:44Et il y a par derrière une bataille judiciaire qui est peut-être un petit peu tardive.
02:50En tout cas, qui n'a pas donné les résultats escomptés.
02:53L'avocat des victimes aurait souhaité qu'il comparaisse pour homicide involontaire.
03:00Ne serait-ce que pour le fait d'avoir causé la mort de cet enfant de 6 mois.
03:05Mais la justice, à l'époque, avait tranché en disant qu'un enfant qui n'est pas né, qui n'a pas d'état civil,
03:12n'est pas considéré comme quelqu'un ayant existé.
03:16On ne peut pas tuer quelqu'un qui n'existe pas.
03:18Donc, il sera bien poursuivi pour blessure involontaire.
03:20Mais il encourt quand même une lourde peine de prison.
03:23C'est pour des faits, je vous le rappelle, qui étaient du 10 février 2023.
03:27– Incroyable, cette affaire.
03:29Fabien Lequeu, vraiment, qu'on parle de Julien Audoul et qu'on parle de Slimane.
03:34– Je voulais vous parler de Charles Dumont, qui nous a quittés ce matin.
03:37À 2h30 du matin, chez lui, à son domicile.
03:39– On va rappeler qui est Charles Dumont.
03:41– Charles Dumont, c'est surtout l'auteur d'un monument dans la chanson française.
03:44Oui, c'est un grand compositeur.
03:46Et je voulais faire plaisir à tous ceux qui nous regardent, parce que j'ai calé entre les jambes.
03:51Voilà, ça c'est l'original de « Non, je ne regrette rien ».
03:55– Ah ouais, fort.
03:56– L'original qu'il a écrit en 1960.
03:58C'est l'original, absolument.
04:00Pour Edith Piaf, « Non, je ne regrette rien ».
04:02C'est l'une des 10 chansons les plus jouées au monde.
04:04Avec « Comme d'habitude » et « Maintenant », « Ne me quitte pas ».
04:07– Eh, sorti ça de...
04:09– Il y a largement la place.
04:11– Surtout ça, la prouesse.
04:13– Surtout ça, la prouesse.
04:14– Non mais je l'avais calé pour vous ce soir.
04:16Non mais je suis sûr que ça va faire plaisir à des millions de gens
04:19de regarder ce document, qui est un document très important.
04:21– Très fort.
04:22– Tu l'as eu où ?
04:23– C'est à lui, c'est à lui, c'est bon.
04:25– Ça m'appartient absolument.
04:27Il me l'avait offert Charles Dumont il y a quelques années déjà.
04:29– Ils lui offrent des trucs et après ils les revendent.
04:31– Merci.
04:32– Non, non, non, on pense à Charles Dumont.
04:34– Non, non, faux, faux.
04:35– Immense artiste.
04:36– Immense artiste, évidemment.
04:37Chimène Baddy l'avait repris et donc d'autres.
04:39– Pascal Oblispo, la fin de sa carrière, c'est quoi cette histoire ?
04:41– Non, non, il a confirmé ce qu'on a dit d'ailleurs la semaine dernière
04:43ici dans cette émission.
04:44Il a confirmé que lui souhaitait mettre un terme à sa carrière scénique.
04:48Parce qu'il veut pas...
04:49Il observe les vieux artistes qui se produisent sur scène,
04:51souvent qui ont du mal à chanter, qui ont du mal à se déplacer, etc.
04:54Il ne veut pas ressembler à ça.
04:56Il veut continuer à faire de la musique, de la peinture,
04:58comme on l'avait déclaré ici.
05:00Et voilà ce qu'il a confirmé surtout.