Retrouvez William Leymergie entouré d’experts, du lundi au vendredi en direct dès 12h30, pour une émission dédiée aux problématiques de notre quotidien.
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00:00...
00:06Bonjour, Caroline.
00:07Bonjour, William.
00:09Les principaux titres du jour.
00:11France-Israël, c'est ce soir.
00:13Un match sous haute tension.
00:14On ira au Stade de France,
00:16dans un instant où les conditions de sécurité
00:18ont été très largement renforcées.
00:205 ans d'inéligibilité requise contre Marine Le Pen
00:23dans l'affaire des emplois présumés fictifs
00:25au Parlement européen.
00:26La patronne des députés RN dénonce un procès politique.
00:30On fera la lumière sur une étude approfondie de l'INSERM.
00:33Les Français font moins l'amour, mais mieux, par exemple.
00:36Ah, il était temps. C'est bien.
00:38C'est les garçons qui ont fait des progrès, c'est ça ?
00:41Vous verrez.
00:42Ce soir aura lieu le match France-Israël.
00:45C'est une rencontre sous haute tension.
00:47Un match qui arrive dans un contexte très tendu,
00:50sur fond de conflit au Proche-Orient.
00:52Une semaine après les violences à Amsterdam
00:54contre des supporters israéliens,
00:56on va retrouver Maxime Legay,
00:58dans le Stade de France.
00:59Maxime, un très important dispositif de sécurité
01:02est prévu ce soir.
01:06Oui, ce dispositif de sécurité XXL
01:08est en train de se dessiner ici,
01:10aux alentours du Stade de France.
01:12Vous pouvez voir derrière moi,
01:14sur les images de Laurent Scellarié,
01:16des camions de police qui sont déjà postés.
01:19On a vu également de nombreux gendarmes patrouillés
01:22qui seront près de 4 000 ce soir mobilisés
01:24pour assurer la sécurité de la rencontre.
01:27Il y a également les nombreuses rues
01:29qui sont barrées, périmètres totalement bouclés.
01:32On sait que l'un des défis sécuritaires
01:34sera d'acheminer les spectateurs jusqu'au Stade de France.
01:38On n'a pris aucun risque.
01:39Les rues adjacentes du Stade de France
01:41sont déjà fermées.
01:43Vaste dispositif de sécurité à l'extérieur,
01:45mais également dans l'enceinte du Stade de France,
01:48puisqu'il y aura près de 1 600 agents de sécurité
01:51qui seront mobilisés.
01:53Le préfet de police, Laurent Nunez,
01:55a parlé d'une affiche à très haut risque,
01:57qui va se dérouler dans un climat hautement inflammable.
02:00On a tous en tête, ici, les images effroyables
02:03des attaques à Amsterdam la semaine dernière,
02:06que la France souhaite éviter avant tout.
02:08Le meilleur exemple que cette rencontre
02:10revêt d'un caractère politique et diplomatique,
02:13c'est que parmi les 20 000 spectateurs
02:15qui vont assister à la rencontre,
02:17le président de la République, Emmanuel Macron,
02:20et le Premier ministre, Michel Barnier,
02:22ont jugé qu'il était opportun
02:24d'assister à la rencontre ce soir.
02:26Comme beaucoup d'autres personnalités politiques.
02:28Merci beaucoup, Maxime Legay.
02:30Laurent Cellerier est avec vous.
02:32Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez,
02:35qui est sur le pont, a pris la parole ce matin,
02:37notamment à propos des messages politiques
02:40dans les tribunes des supporters.
02:42Ils sont tout simplement interdits.
02:44Dans un stade, vous savez qu'il y a un certain nombre
02:47de messages qui sont proscrits.
02:49Dans un stade, on soutient 2 équipes,
02:51et les messages ne peuvent être que de soutien.
02:53Il y a des banderoles qui seront vues
02:55comme des provocations.
02:57Ce ne sont pas des mots en l'air.
02:59Les stadiers qui travaillent
03:00pour la Fédération française de football
03:03auront évidemment la possibilité
03:05d'aller retirer ces drapeaux,
03:07voire d'exfiltrer les personnes
03:09qui tiennent des messages politiques.
03:11On parle de drapeaux, c'est clair.
03:13Nous serons dans le stade pour apporter notre soutien
03:16aux stadiers s'ils requièrent la puissance publique
03:19pour se faire.
03:20Malgré ce contexte tendu,
03:21certains supporters ont décidé de garder leur billet
03:24sur le terrain du Maccabi-Créteil.
03:26Ils sont nombreux à se rendre au match de ce soir
03:29avec comme seule perspective l'enjeu sportif de la rencontre.
03:33Pauline Trevesère, Charles Pousseau.
03:35Les vétérans du Maccabi-Créteil
03:37s'entraînent à quelques heures du match France-Israël.
03:40Malgré les risques,
03:41ces joueurs ont décidé d'aller voir le match,
03:44et pour certains, en famille.
03:46Je serai présent à la rencontre.
03:47Voilà, c'est ça.
03:48Je serai présent à la rencontre.
03:50C'est un match de football, ça peut être un beau match.
03:53Il faut que ça reste que du football,
03:56comme on le fait le week-end, même en amateur.
03:58Je serai bien présent pour la rencontre France-Israël
04:01avec mon épouse, mes enfants.
04:03Voilà. Il n'y a pas de place pour la peur.
04:05Si le contexte peut être tendu au niveau professionnel,
04:09à l'échelle amateur, l'entraîneur voit le sport avant tout.
04:12Comme vous le voyez, on a un groupe qui est assez hétéroclite.
04:17Il y a de tout.
04:18Il y a aussi bien des Juifs, des non-Juifs,
04:21des Arabes, des Noirs, et c'est la force du Maccabi.
04:25Donc, pour nous, c'est quelque chose qui est complètement de côté.
04:29On se concentre que sur le sport, uniquement là-dessus.
04:32Même si on sait qu'à l'extérieur, il y a des tensions,
04:35on n'est pas avec des œillères.
04:36L'entraîneur a peur.
04:38Il a décidé de ne pas aller au Stade de France.
04:41Le procès du Rassemblement national.
04:43Les réquisitions contre Marine Le Pen sont lourdes.
04:46Une peine d'emprisonnement de cinq ans
04:48et la même durée d'inéligibilité ont été requises
04:51par le parquet de Paris à l'encontre
04:54de la présidente des députés Rassemblement national
04:56dans le cadre de l'affaire des emplois présumés fictifs.
04:59Marine Le Pen est accusée d'avoir détourné des fonds
05:02du Parlement européen au profit de son parti.
05:05Elle a clamé son innocence tout au long de son procès,
05:08comme celle des 26 autres prévenus.
05:10Avec cette peine d'inéligibilité demandée,
05:12elle pourrait être privée d'élection présidentielle
05:15en cas de condamnation.
05:16Michael Dos Santos.
05:18Si les juges suivent les réquisitions du procureur,
05:21Marine Le Pen serait privée d'élection présidentielle en 2027.
05:24A sortie d'une exécution provisoire,
05:27la peine d'inéligibilité de cinq ans
05:29s'appliquerait immédiatement, même en cas d'appel.
05:32Une arme rarement utilisée en première instance,
05:35un coup de massue pour la chef de file du RN.
05:38Je note que le parquet est extrêmement outrancier
05:41dans ses réclamations,
05:43notamment la réclamation de l'exécution provisoire.
05:46Une des parties qui démontre
05:49une volonté du parquet,
05:51qui est celle, en réalité, de me priver,
05:54et même de priver les Français, disons,
05:56de la capacité de voter pour qui ils souhaitent.
05:59Pour Marine Le Pen,
06:01la justice tente de l'exclure de la vie politique,
06:03un sentiment partagé par le président du RN,
06:06Jordan Bardella,
06:07mais aussi certains de ses opposants.
06:09Le parquet n'est pas dans la justice,
06:11il est dans l'acharnement et la vengeance
06:14à l'égard de Marine Le Pen.
06:15Quel que soit nos désaccords,
06:17ce n'est pas à la justice de décider
06:19de qui peut être candidat à l'élection présidentielle.
06:22Il serait choquant que Marine Le Pen
06:24soit jugée inéligible.
06:25Combattre Mme Le Pen se fait dans les urnes,
06:28pas ailleurs. N'ayons pas peur de la démocratie.
06:30Le parquet a également requis une peine de cinq ans de prison,
06:34dont deux fermes et une amende de 300 000 euros.
06:36Dans cette affaire, Marine Le Pen, son parti et 24 autres prévenus
06:40sont accusés d'avoir détourné 4,5 millions d'euros
06:43des caisses du Parlement européen.
06:46Un individu arrêté un peu par hasard
06:48et suspecté de plusieurs crimes à l'encontre de SDF.
06:52C'est un homme de nationalité camerounaise
06:55sous le coup d'une OQTF,
06:56une obligation de quitter le territoire français.
06:59Il est soupçonné d'avoir tué au moins une personne.
07:01Son nom est fixé à Lyon,
07:03à coup de parpaing d'en avoir blessé une autre aux Pays-Bas.
07:06Il a été arrêté à Toulon, mardi soir.
07:08Adrien Fontenot.
07:10Sur ces images de vidéosurveillance, à Rotterdam, aux Pays-Bas,
07:14un homme, parpaing sur la tête,
07:16s'apprête à agresser violemment un sans-abri.
07:19Des faits qui se seraient déroulés dans la nuit du 4 au 5 novembre.
07:23En France, l'individu était déjà soupçonné
07:25de trois autres tentatives d'homicide.
07:28A Dijon, notamment, fin juillet,
07:30où une femme avait été agressée à coup de pierre dans la tête.
07:33Ce lundi, à Lyon, un sans-abri est retrouvé mort.
07:36Le mode opératoire est le même.
07:38Une plaie à la tête, un parpaing ensanglanté à ses côtés.
07:42L'homme est finalement interpellé mardi soir,
07:44dans un train vers Toulon.
07:46Il s'agirait d'un Camerounais de 37 ans,
07:48aux multiples identités déclarées et sous le coup d'une OQTF,
07:52notifié quelques jours avant son agression à Dijon.
07:55Son parcours précis et ses motivations restent encore à déterminer.
08:00Des drogues à vapoter sont vendues dans des établissements scolaires.
08:05Elles ont l'allure de cigarettes électroniques jetables,
08:08mais elles contiennent des produits illicites.
08:10Pet ton crâne, ou encore Bouddha Blues.
08:13Ce cannabis de synthèse connaît un essor chez les jeunes.
08:16Depuis quelques années, 4 % des Français de moins de 17 ans
08:19auraient déjà expérimenté au moins une fois cette drogue.
08:22Antoine Estève.
08:24Le liquide s'appelle Bouddha Blue, ou encore PTC pour paye ton crâne.
08:28Il s'utilise dans une cigarette électronique.
08:30Devant ce lycée bordelais,
08:32tous les jeunes connaissent ces drogues de synthèse
08:35qui écrivent des effets dévastateurs.
08:37Tu te mets sur ta chaise, je pense que ça vient 10 minutes après,
08:40paf, tu tombes, t'es éclaté.
08:43Ça reste quand même beaucoup plus fort qu'un joint classique
08:46que tu peux retrouver dans les soirées classiques.
08:49Les consommateurs vantent la discrétion de cette drogue.
08:52Dans certains flacons, ils évoquent son absence de goût et d'odeur.
08:56Ça se voit moins que de prendre un joint, et en plus, ça sent moins.
08:59C'est pousser loin l'addiction, en vrai.
09:02Jusqu'à le camoufler dans des cigarettes électroniques,
09:05il faut vraiment aller loin.
09:06C'est un peu contre-productif,
09:08parce que le but, c'est d'arrêter avec les CE,
09:10et au final, tu retombes dans une autre addiction.
09:13Les doses coûtent 50 à 100 euros pour une vapoteuse remplie
09:16et se trouvent très facilement sur Internet.
09:18Les addictologues tirent la sonnette d'alarme.
09:21Ces produits dangereux sont utilisés très souvent
09:23par des personnes qui n'ont jamais consommé de drogue.
09:25Ils vont dépasser très vite leur zone de tolérance
09:27avec des troubles psychiques tout à fait spectaculaires,
09:31des troubles confusionnels, ils sont perdus,
09:33des attaques de panique et des crises d'angoisse,
09:35mais aussi de la parano, et parfois, ça a été décrit,
09:38des cas assez sévères de violence avec des délires de persécution.
09:42C'est vraiment quelque chose de redoutable,
09:44d'autant plus qu'il y a aussi potentiellement
09:46des complications physiques, et notamment cardiaques.
09:48La consommation de ce cannabis de synthèse
09:50est un délit puni d'une peine d'un an de prison
09:53et jusqu'à 10 ans en cas de revente du produit.
09:56Le gouvernement met tout en place pour bloquer
09:58ce que rappelle le maire Cossour.
10:00Oui, face au désarroi des agriculteurs français,
10:02le gouvernement tente de réunir une minorité de blocage
10:05au sein du Conseil européen contre ce projet de libre-échange
10:08avec les pays d'Amérique latine.
10:10Les manifestations d'agriculteurs, d'ailleurs,
10:11ont commencé dans certaines régions.
10:13C'est le sujet à la une du quotidien régional
10:15que nous avons choisi de vous montrer aujourd'hui.
10:17Le courrier Picard titre
10:18« La colère agricole prête à déborder ».
10:21Écoutez le ministre de l'Économie, Antoine Armand, à ce sujet.
10:30...
10:33Dans les conditions actuelles, le maire Cossour, c'est non.
10:37C'est non parce que c'est nos agriculteurs
10:39et nos éleveurs en particulier qui seraient directement touchés,
10:42qui seraient directement affectés par l'arrivée de viande
10:45et notamment bovine dans des conditions
10:47absolument défavorables et déloyales.
10:49C'est non parce que climatiquement,
10:51cet accord ne respecte pas les standards
10:54que nous nous sommes fixés, que l'Union européenne s'est fixée.
10:57Et cet accord, il viendrait s'ajouter
10:59à une longue liste d'épreuves et de contraintes
11:01auxquelles les agriculteurs doivent faire face.
11:02Des épidémies qui déciment les troupeaux,
11:04une restriction de l'accès à l'eau,
11:06ou encore une augmentation des charges.
11:08En Haute-Garonne, la culture des céréales
11:10pourrait être directement impactée.
11:12Michaël Chailloux.
11:14Cet agriculteur est la quatrième génération sur ces terres.
11:17Il y a eu ici de l'élevage, de l'arboriculture,
11:20même de la vigne.
11:21Aujourd'hui, les 230 hectares
11:24produisent des céréales, du maïs en particulier.
11:27Notre maïs devrait être mieux valorisé
11:30parce que, d'un point de vue écologique,
11:32ils utilisent moins de produits
11:34qu'on n'avait pas, qui sont interdits en France
11:37depuis les 40 dernières années.
11:39Pourtant, le prix à la tonne est au plus bas.
11:42Cette année, on a vendu du maïs à 180 euros tonne.
11:46C'est le même prix que l'on avait avant la guerre en Ukraine.
11:50On a des prix qui sont montés jusqu'à 270, 280 euros
11:54et on redescend dans les prix.
11:55Par contre, nos coûts, nos engrais, le coût du matériel,
11:58tout au long de la charge,
11:59ont fortement augmenté entre 30 et 40 %.
12:02Là, c'est les cotations du prix du maïs.
12:05Aujourd'hui, voilà la courbe du maïs
12:07et ses variations de prix.
12:09Si l'Europe ratifie l'accord de libre-échange du Mercosur,
12:12automatiquement, les prix vont baisser.
12:15Les tonnes de céréales, de bovins, de sucre
12:18viendront directement concurrencer nos producteurs.
12:21La campagne brûle.
12:22Aujourd'hui, ce thème est fort
12:24parce que face à des gouvernements qui sont sourds,
12:27on est obligé d'avoir de la force et de la détermination.
12:30Aujourd'hui, on laisse cette opération
12:33qui va commencer lundi prochain, le 18,
12:35parce que c'est le début des accords du Mercosur
12:38et qui va perdurer dans le temps.
12:40Le Mercosur est l'une des principales raisons
12:42qui ravivent la colère des agriculteurs.
12:46Les régions du sud et de l'est de l'Espagne
12:49sont encore touchées par des pluies diluviennes.
12:51Seulement deux semaines après les inondations
12:53qui ont ravagé la région de Valence
12:55et fait plus de 220 morts,
12:57l'agence météorologique espagnole a mis en garde
12:59le littoral de cette même région.
13:01Des pluies torrentielles se sont abattues sur Malaga, notamment.
13:04L'alerte rouge qui avait été émise a été levée ce matin.
13:07Les habitants sont de plus en plus inquiets.
13:09Félix Pérolaz, Alice Sommerer.
13:13Des coulées de boue et une rivière qui se déverse dans la ville.
13:18Le sud et l'est de l'Espagne ainsi que la Catalogne
13:21font face à de nouvelles pluies torrentielles.
13:23L'agence météorologique espagnole a levé l'alerte rouge
13:25dans les provinces de Malaga et de Tarragone.
13:28Des intempéries qui n'en finissent plus
13:30et qui inquiètent les habitants.
13:33Les gens sont très inquiets parce qu'il y a cinq ans,
13:35la rivière est montée de près d'un mètre au-dessus du niveau de la rue.
13:38Les murs de l'école se sont effondrés,
13:41les maisons des habitants ont été inondées,
13:42leurs sous-sols aussi, et ce fut un véritable désastre.
13:47À Malaga, ces images impressionnantes.
13:49Une tornade naissante sur la mer.
13:51Dans la ville, le métro a été fermé,
13:54la ligne de train en direction de Madrid a été suspendue
13:57et des vols ont été déroutés.
13:59Tous les moyens sont mis en oeuvre pour éviter la catastrophe.
14:04Ils ont ouvert toutes les bouches d'égout
14:06pour que le plus d'eau possible soit évacuée.
14:08Il y a des machines en ce moment.
14:09Les voisins m'ont aussi dit qu'ils faisaient une barricade
14:11pour que ça n'arrive pas jusque dans nos rues,
14:13qu'il y ait le moins d'eau possible.
14:15Deux semaines après les violentes inondations
14:17dans la région de Valence,
14:18qui ont coûté la vie à près de 230 personnes,
14:20les présidents des régions touchées par ces nouvelles pluies
14:23appellent les habitants à limiter leurs déplacements.
14:26Aux Etats-Unis, maintenant.
14:28Les présidents sortants et le président élu se sont parlé.
14:32Oui, pour parler de la transition
14:34entre l'administration Biden et celle de Donald Trump.
14:37Tout s'est bien passé, a fait savoir la Maison-Blanche.
14:39La passation de pouvoir devrait se faire dans la fluidité.
14:42Alors, en attendant, certains New-Yorkais
14:44qui sont inquiets de cette réélection du milliardaire
14:46ont adopté une thérapie un peu spéciale.
14:48Ça s'appelle la thérapie du post-it.
14:50Sur le mur d'un couloir de métro à Manhattan,
14:52ils sont nombreux à griffonner des petits mots,
14:54des pensées, des idées, leurs angoisses sur des post-it.
14:57C'est notre gros plan du jour.
14:58Corentin Briault.
15:01Face aux craintes futures,
15:03des morceaux de papier et quelques mots en guise d'espoir.
15:08Les utilisateurs du métro à Manhattan y sont désormais habitués.
15:12Ils passent quotidiennement devant ce mur de post-it.
15:16Cela aide vraiment les gens à s'arrêter
15:18et à se voir les uns les autres comme des êtres humains,
15:21pas seulement comme des New-Yorkais,
15:23pas seulement comme des Américains.
15:25Nous ne sommes que des gens en chemin qui vont là où ils vont,
15:28qui éprouvent des sentiments ou qui ont des idées.
15:32Dans cette ville qui a voté en majorité Kamala Harris,
15:35la nouvelle victoire de Donald Trump
15:36est loin d'être perçue comme une réjouissance.
15:39Alors ici, on se fait des remarques,
15:41on se questionne et surtout, on se réconforte.
15:44Après les élections, j'ai certainement remarqué
15:48que les gens écrivaient davantage sur leurs angoisses, leurs peurs,
15:54mais aussi sur la force et la résilience,
15:57sur l'enthousiasme face à l'avenir
15:59et sur la manière d'aller de l'avant avec intention et action.
16:05Une thérapie du post-it
16:07pour que chacun puisse s'exprimer et communiquer ensemble,
16:10pour tenter de soigner ses mots avec des mots.
16:14L'Institut national de la santé et de la recherche médicale
16:18publie une étude sérieuse et très utile.
16:21C'est à quel sujet ?
16:22Au sujet des pratiques sexuelles des Français.
16:24C'est le fruit de cinq années de travail.
16:27Le principal enseignement, c'est que les Français font moins l'amour.
16:3077 % des femmes, 81 % des hommes
16:32ont déclaré avoir eu une activité sexuelle en 2023.
16:36C'est environ 10 points de moins qu'en 1992.
16:39C'est notre chiffre du jour.
16:40D'après cette étude, le taux de satisfaction, le moins,
16:43est à la hausse.
16:44Entraînez-vous, entraînez-vous. Merci beaucoup.
16:47La vie sexuelle des Français, passée au crible.
16:51Selon une étude de l'Inserm, les rapports sexuels
16:54sont de moins en moins fréquents dans la vie des Français.
16:57Il y a beaucoup de contraintes, beaucoup de peurs.
17:00C'est toutes les peurs qui s'additionnent les unes aux autres,
17:04je crois, et plus d'individualisme aussi.
17:07Je pense que les Français, avec les soucis, les problèmes,
17:10actuellement, peut-être que ça n'aide pas
17:13à ce que les gens aient envie.
17:16En 2023, ce sont plus de 77 % des femmes
17:19qui déclarent avoir eu un rapport sexuel dans l'année
17:22contre presque 83 % en 2006.
17:25Chez les hommes, c'est presque 82 % en 2023
17:28contre plus de 89 % 18 ans auparavant.
17:31Il y a une réflexion autour de la sexualité.
17:35Il y a des questions, et on est peut-être plus dans l'attente
17:38d'avancer dans un acte sexuel avec son partenaire.
17:41J'ai pas l'impression que ce soit alarmiste, pour autant.
17:45De la quantité, troqué au profit de la qualité,
17:48car sur l'échelle de la satisfaction,
17:50ça grimpe chez les hommes et chez les femmes.
17:52L'homosexualité est également plus acceptée.
17:55Comparée aux enquêtes sur les années précédentes,
17:58l'attirance pour une personne du même sexe est également en hausse.
18:02Une ouverture à la fluidité sexuelle,
18:04c'est-à-dire avoir des rapports avec des partenaires du même sexe,
18:08qui est plus forte aujourd'hui qu'il y a 20, 30 ou 40 ans,
18:11car ces pratiques-là sont de moins en moins stigmatisées.
18:14Cette étude montre la hausse des violences sexuelles.
18:17En 2006, presque 16 % des femmes déclaraient avoir subi
18:21un rapport forcé ou une tentative de rapport forcé,
18:24un chiffre qui monte à presque 30 % en 2023.
18:27Tout à fait autre chose, maintenant.
18:29Une vente aux enchères exceptionnelle aura lieu demain
18:32dans une célèbre maison de vente. De quoi s'agit-il ?
18:35C'est une vente historique. La Maison Christy
18:37expose depuis plusieurs jours des planches inédites
18:40du dessinateur Maurice et de son personnage, Lucky Luke,
18:43notre homme du jour. L'événement est une occasion unique
18:46pour les amateurs et collectionneurs de redécouvrir
18:49la carrière du géant du 9e art, juste avant la sortie du nouvel album,
18:53un cow-boy sous pression. Charlotte Diry.
18:55Autrefois...
18:56C'est une icône de la bande dessinée.
18:58Lucky Luke, cow-boy qui tire plus vite que son nombre
19:01et qui a vu le jour en 1946 sous le coup de crayon de Maurice,
19:05va faire ses débuts en salle des ventes.
19:08Ce 15 novembre, 50 planches originales
19:10de l'artiste franco-belge vont être vendues aux enchères à Paris.
19:14Jusqu'à présent conservées par ses descendants,
19:16elles ont été choisies sous forme de rétrospective
19:19pour voir l'évolution des dessins.
19:21Quand on parle de planches originales,
19:23on parle vraiment du matériau d'origine
19:25qui a servi à la création des albums qu'on a tous lus.
19:29C'est vraiment les dessins originaux qui ont ensuite été reproduits
19:32pour constituer les pages des albums.
19:35Estimées de 20 000 à 70 000 euros,
19:38ces planches ont permis à Maurice de réaliser 72 albums.
19:46La version imprimée, la version album,
19:48ne rend pas du tout justice au talent de dessinateur de Maurice,
19:52au travail colossal qu'il a entrepris pour réaliser des planches originales
19:56et surtout à sa manière d'avoir un dessin qui est, en apparence,
20:00très simple, mais très simple
20:02parce qu'il a la recherche de l'effet maximum.
20:04Véritable légende pour des générations,
20:07les aventures de lui qui luque ont été traduites
20:09dans une trentaine de langues
20:11et vendues à plus de 300 millions d'exemplaires dans le monde.
20:16Parfois, parmi les personnages,
20:17il y avait des visages d'acteurs américains.
20:20Là, c'était le cas.
20:21Il s'appelle Jack Palance, cet acteur-là.
20:24Merci, Caroline.