L'Assemblée nationale a rejeté ce mardi le volet "recettes" du projet de budget pour 2025, amendé à l'avantage du NFP. Son rejet permet au gouvernement de mettre fin à son examen et de soumettre le texte d'origine au Sénat.
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00:00Déjà, la première défaite, c'est pour celle du gouvernement, parce que c'est la première fois dans la Ve République qu'un budget est rejeté à l'Assemblée nationale.
00:07Je vous rappelle que c'est pas nous qui gouvernons, c'est le gouvernement. Il vient avec un budget.
00:11Le bilan, c'est que les propres partisans du gouvernement sont uniquement réduits à voter contre le texte qu'ils ont soumis à l'Assemblée,
00:18en plus en comptant sur leur Assemblée nationale pour arriver à leur fin. C'est pas très glorieux.
00:23Donc de ce point de vue-là, la première défaite, c'est pas la nôtre, c'est la leur.
00:26Bon, après, il y a une deuxième lecture, effectivement, que nous, on assume, c'est qu'on avait réussi,
00:31parce qu'on estime qu'on avait des majorités pour ça et on l'a prouvé, à modifier considérablement le texte.
00:36Alors, pour le dire très clairement, on a en tout voté environ 75 milliards de recettes supplémentaires, avec un écriou qui atteint...
00:46– Éric Coquerel, et il n'y a pas de majorité pour avaliser ces 75 milliards de recettes supplémentaires ?
00:52– Il n'y a pas de majorité, parce que la Rassemble nationale décide de soutenir le gouvernement et de sauver le gouvernement.
00:57Mais par contre, il y a eu des majorités à chaque fois.
00:59Et d'ailleurs, pour les trois quarts, avec le Rassemble national qui s'est abstenu ou a voté pour,
01:04je tiens comme ça à le rappeler à M. Jacobelli que j'écoutais, pour taxer les multinationales, les très riches,
01:10qui sont à peu près 90% en réalité de nos recettes, c'est-à-dire qu'on n'a pas touché au TPE, pas touché au PME, pas touché aux Français.
01:18Enfin si, on y a touché de manière positive, puisqu'on a supprimé la taxe sur l'électricité qui était prévue à l'encontre de tous les Français.
01:26Donc nous, on a assumé ce qu'on voulait.
01:28On voulait montrer une chose, c'est que le problème de déficit dans ce pays,
01:31c'était un manque de recettes dû des cadeaux fiscaux depuis 2017,
01:35faits par M. Macron vis-à-vis des ultra-riches, des actionnaires, des grandes entreprises.
01:39Et en le faisant, en les supprimant, figurez-vous, on est arrivé en dessous de 3% de déficit.
01:44Je trouve que c'est une belle démonstration.