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André Vallini, ancien ministre, revient sur l'arrestation de deux gendarmes français à Jérusalem. «Le personnel de sécurité est à cran en Israël», selon lui.

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Transcription
00:00Je ne sais pas si on peut parler d'erreur diplomatique, parce qu'il s'agit des forces de l'ordre,
00:04il ne s'agit pas des services diplomatiques d'Israël.
00:07Deuxièmement, Gérard Harrault, qui connaît bien la situation,
00:11il a été ambassadeur de France en Israël, explique,
00:13et c'est très compliqué à comprendre, que les choses ne sont pas aussi claires qu'on pourrait le penser,
00:18sur la territorialité de ce lieu.
00:22Moi, je voudrais quand même faire entendre une note un peu...
00:24A priori, c'est un endroit où la France est souveraine, quand même, André Vallini.
00:26Pas forcément, non, non, non. Gérard Harrault explique que c'est plus compliqué que ça.
00:31Mais je voudrais faire entendre une voix un peu dissonante.
00:34Pour le territoire israélien.
00:34Allez-y, André.
00:35Si vous le permettez.
00:37Moi, je suis allé en Israël, comme certains d'entre vous, sans doute.
00:40C'est un pays qui est en état de guerre permanent.
00:43C'est un pays qui est sur le qui-vive.
00:45Les gens sont à cran, et notamment les forces de sécurité.
00:48Donc, évidemment, ce qu'ils ont fait est inacceptable, c'est choquant.
00:51La France se sent offensée, à juste titre.
00:54Mais il faut bien se situer dans le contexte qu'est celui d'Israël, en temps normal,
00:59a fortiori, actuellement, avec ce qui se passe avec le Hamas,
01:02avec les terroristes qui sont toujours prêts à surgir.
01:05Donc, voilà, il faut relativiser tout ça.
01:08Il faut que, évidemment, Israël présente ses excuses à la France.
01:10Je pense que c'est ce qui va être fait.
01:12Mais je veux vraiment situer les choses dans leur contexte,
01:14d'un État en guerre, d'une population qui est sur le qui-vive.

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