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Sophie Audugé, déléguée générale SOS Éducation, était invitée dans Midi News, ce mardi 5 novembre, sur CNEWS. Elle s'est exprimée sur la hausse des violences entre mineurs et affirme : «On doit se poser la question du rôle de l'éducation nationale». 

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Transcription
00:00À côté de ça, je pense qu'effectivement, il y a des mesures qui doivent être prises en cause à l'encontre des parents, bien sûr,
00:08mais n'oublions pas également, moi je pense, l'institution qu'est l'éducation nationale,
00:12parce qu'il faut quand même rappeler qu'en 1932, on est passé de l'instruction publique à l'éducation nationale,
00:17qu'on a eu tout un mouvement qui nous a dit « mais on va prendre le relais sur l'éducation des enfants ».
00:22Depuis 1959, tous les enfants de France sont scolarisés à peu près de 8h du matin à 9h à 16h de l'après-midi pendant 10 ans de leur vie, d'accord ?
00:33Donc on doit aussi se poser la question de quel est le rôle de l'éducation nationale,
00:38cette instance d'instruction publique qui s'est engagée à contribuer à l'éducation,
00:43enlevant une partie de la responsabilité des parents, en interdisant la fessée,
00:47en donnant des consignes de ce qu'on pouvait faire, de ce qu'on ne pouvait pas faire, etc.
00:51Je pense qu'on ne peut pas considérer aujourd'hui que cette problématique de la violence des jeunes, de plus en plus jeunes,
00:59sera traitée uniquement par le judiciaire, uniquement par les parents, uniquement par l'éducation nationale.
01:04Ce que constate Maurice Berger, j'en finirai là, c'est qu'on assiste à des jeunes qui sont très violents, gratuitement violents,
01:12bon là en l'occurrence c'était pour un portable, mais ce n'est pas que pour voler ou pour violer,
01:16ça peut être de la violence purement gratuite dans un contenant de violence qui va donc s'abattre sur n'importe qui,
01:21parfois jusqu'à la mort, on a des peines et des agressions qui sont d'une gravité qu'on ne connaissait pas,
01:27et d'en plus en plus jeunes, avec des jeunes, quand on les interroge, qui n'ont aucun sentiment de culpabilité, aucune empathie.

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